Plusieurs dizaines de morilles sont sorties en quelques jours. Certaines
souches semblent mieux adaptées au terrain et à l’altitude. Photo
Lionel Ciochetto
Le défi est en passe d’être relevé par France Morilles. Au pays
de la Bête, les premières cultures de morilles donnent des résultats
probants et sortent de terre. De bon augure pour cette nouvelle filière
porteuse d’espoir.
«C’est un miracle » s’exclame Philippe Brun. A l’abri sous une serre,
dans un lieu discret tenu secret, le maire de Saugues n’est pas peu fier
de montrer les premières morilles qui sortent de terre. Depuis lundi
9 mai, ces champignons, si recherchés à l’état sauvage, ont fait leur
apparition en terre sauguaine. Ce sont les premières morilles de culture
dans ce pays d’altitude, une terre pas vraiment prédisposée à la
culture de la morille. D’ici deux à trois ans, si tout se passe bien,
plusieurs milliers de m2 de parcelles cultivées pourraient voir le jour,
offrant des revenues d’appoint aux agriculteurs tentés par l’aventure,
au nombre de quatre aujourd’hui.
Les cépages résistants au mildiou cultivés en Allemagne, dont
certains depuis les années 1990, suscitent l’apparition de nouvelles
souches de ce champignon, démontre une étude de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra France) publiée dans la revue Evolutionary Applications. Quel risque pour les futurs cépages français, dont les quatre premiers seront inscrits au catalogue en 2017?
Extrait : C’est l’une des principales
pistes explorées afin de réduire le recours aux pesticides dans les
vignes: les cépages résistants au mildiou et à l’oïdium, maladies liées
aux champignons Plasmopara viticola et Erysiphe...
La séquestration du carbone dans les sols est de plus en plus
considérée comme un élément essentiel dans l'atténuation du changement
climatique. Lors de la COP 21, la France a lancé l’initiative 4 pour
1000 pour développer le stockage du carbone dans les sols via
la mise en place de pratiques de restauration des sols comme
l’agriculture sans labour, l’agriculture de conservation, etc (voir Les sols africains au coeur de l'initiative environnementale française "4 pour 1000").
Selon les calculs de l’Institut national (français) de la recherche
agronomique (Inra), une augmentation de 0,4% (ou 4 pour 1 000) de la
quantité de carbone dans les sols, c’est à dire les stocks de matière
organique, permettrait de compenser l’augmentation annuelle du gaz
carbonique (CO2) dans l’atmosphère.
Les chercheurs du Centre
international d'agriculture tropicale (CIAT), avec l'appui du Programme
de recherche du CGIAR sur l'eau, les terres et les écosystèmes (WLE) et
la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), ont
développé une application Sol Organic Carbon App. Cette application
calcule la quantité de carbone séquestrée dans le sol (t / ha), basée
sur la concentration organique du sol en carbone (g / kg), ainsi que
l'impact quantitatif des pratiques de conservation des sols sur la
séquestration dans le temps et à différentes échelles. Ainsi,
l’application peut évaluer les efforts visant à restaurer les terres
dégradées.
Chaque année, la faim fait des millions de victimes dans les pays
pauvres, en particulier sur le continent africain. Le PAM ou Programme
Alimentaire Mondial des Nations Unies fait partie des principaux acteurs
de la lutte contre ce fléau qui sévit encore au 21ème siècle.
La biomasse de l'olive comme alternative durable - ph:DR
Selon Noureddine Ouazzani,
responsable de l’Agro-pôle Olivier ENA Meknès (Maroc), “La biomasse de l’olivier
pourrait constituer une solution alternative pour combler le déficit
énergétique mondial après transformation par les technologies de
cogénération et de gazéification, en permettant la production d’une
quantité non négligeable d’énergie verte. Deux kg de noyaux représentent
l’équivalent de l’énergie d’un litre de gasoil, soit presque 10 Kw, un
chiffre très intéressant pour valoriser le potentiel énergétique de
cette biomasse, représentant ainsi des avantages environnementaux et
économiques indéniables pour cette filière”.
"Lorsque les gens iront sur Mars, ils devront
manger. Et le plus facile pour eux sera de cultiver leurs propres
aliments". Dans une serre perdue au milieu d'un champ aux Pays-Bas,
s'étirent de banales plantes vertes dans des pots de terre aux
caractéristiques extraterrestres.
La 5e Conférence internationale sur la transformation des
aliments et de la technologie " ( Food Technology -2016 ) est prévue en
Novembre 07-09 , 2016, à Istanbul , en Turquie en collaboration
avec l' Association de technologie alimentaire , Ankara et
l'Association hellénique of Food Technologists , Grèce .
Deux chercheurs de l’Inra de France ont récemment publié dans Sustainable agriculture review,
une étude portant sur l’ensemble des coûts associés à l’usage de
pesticides. Au-delà de bénéfices reconnus, comme de hauts rendements ou
une protection sanitaire élevée, cet usage comporte aussi de nombreux
coûts, bien supérieurs à la seule valeur économique des produits
utilisés. Selon les auteurs, l’évaluation de l’ensemble de ces coûts
« externes » et cachés est donc nécessaire, pour estimer leurs bénéfices
nets.
Dans un article paru dans Nature Climate Change,
une équipe internationale de 32 chercheurs s'est intéressée à
l'évolution du couvert végétal, soit environ 32 % de la surface de la
Terre (plantes et forêts comprises), sur la période 1982-2009. Utilisant
des données satellitaires pour déterminer la surface foliaire, leur
travail montre une tendance globale à son augmentation pour 25 à 50 % du
couvert (greening), et une diminution pour moins de 4 %. Les
auteurs ont complété cette approche par des modèles globaux
d'écosystèmes afin d'identifier les facteurs déterminants, et leurs
poids respectifs dans ces évolutions passées. La fertilisation liée au
dioxyde de carbone (CO2) expliquerait 70 % de cette augmentation de la
surface foliaire, notamment au niveau des tropiques. D'autres facteurs
comme le nitrogène (9 %), le changement climatique (hors effet CO2 ;
8 %) ou les modifications du type de couvert (4 %) contribuent également
à ces évolutions. Les chercheurs soulignent enfin le rôle du changement
climatique dans les hautes latitudes et sur le plateau tibétain, ainsi
que celui de la modification du couvert végétal dans le sud-est de la
Chine et à l'est des États-Unis.
Baptisé Gloss & Green, ce carton
métallisé mis au point par l'entreprise turque Duran Dogan offre la
brillance de l'aspect métal tout en étant 100 % recyclable.
L’entreprise turque Duran Dogan a fait
beaucoup parler d’elle ces derniers mois avec son carton métallisé 100 %
recyclable nommé Gloss & Green.
Ce procédé de métallisation sans film représente une avancée
importante sur le plan technique et environnemental, car il conserve la
brillance de l’aspect métal tout est étant totalement recyclable, le
support ne contenant pas de film plastique et la couche métallique étant
infime.
Cette technologie récemment développée a été saluée par les
professionnels du secteur en recevant le Prix public de l’innovation sur
le salon Pack & Spirit dédié au packaging de luxe pour les vins et
spiritueux.
Duran Dogan propose des emballages en carton ondulé premium
principalement dans les secteurs alimentaire, boissons, hygiène.
L’entreprise développe de nombreuses solutions de packaging avec des
finitions vernis sélectifs, texturés et nacrés, marquage à chaud,
métallisation et gaufrage.
Duran Dogan, né de la fusion
en 2005 de deux spécialistes turques de l’emballage, Duran Offset et
Dogan Packaging, est aujourd’hui le premier producteur d’emballage
carton en Turquie. D’après les derniers chiffres publiés, l’entreprise
réalisait en 2012 sur son site d’Istanbul un chiffre d’affaires de 40
millions d’euros avec 250 employés. Une part importante de son activité
est réalisée à l’export.
Depuis 2013, la société LGR Emballages, fabricant européen
d’emballages carton, détient une participation de plus de 30 % dans
l’entreprise turque.
Six chercheurs de l'Institute of Social Ecology
et de I'Institut de recherche en agriculture biologique à Vienne (Autriche) ont
passé au crible 500 scénarios de production et demande alimentaires,
avec comme contrainte initiale l'absence de déforestation à l'horizon
2050.
Les éleveurs de
bovins n’aiment pas les cornes, qui blessent et compliquent le travail.
Les solutions actuelles sont la sélection ou l’écornage douloureux. Aux
États-Unis, des chercheurs ont trouvé le moyen de glisser un gène déjà
connu – Polled – dans le génome d’un embryon.
Le 16/05/2016 à 15:25
- Jean-Luc Goudet, Futura-Sciences
Utiles moyens de défense des bovidés sauvages, les
cornes sont une source de complications pour les éleveurs et de
blessures pour les animaux comme pour les Hommes, surtout dans les
élevages modernes. Depuis longtemps, on cherche le moyen de s’en
débarrasser. La méthode la plus radicale est de les brûler, un procédé
lourd et traumatisant pour l’animal. Une autre est de sélectionner les
individus qui en sont naturellement dépourvus. C’est ce qu’explique ce reportage de France 3, qui présente une variété de vache limousine obtenue par KBS-Genetic. Il en est de même pour des variétés britanniques, comme l’Angus ou l’Hereford.
Aux États-Unis, des scientifiques viennent de publier dans la revue Nature Biotechnology une méthode de manipulation génétique (voir également un article de présentation dans Science). Le gène associé à la présence de cornes est en effet connu depuis longtemps. L’allèle (variété du gène) qui conduit à leur absence est baptisé Polled (signifiant écorné en anglais), et noté P. L’allèle entraînant leur présence, Horned (corné, et noté h), est dominant sur le précéden
t. Un animal de type Ph a donc des cornes.
C’est l’allèle P que l’équipe de chercheurs, dont plusieurs travaillent pour l’entreprise de biotechnologieRecombinetics, a ciblé. Grâce à une technique génétique connue, exploitant les Talen (Transcription activator-like effector nucleases), ils ont pu insérer dans l’embryon
de bovins des allèles Polled, pour obtenir des individus PP. Cinq veaux
sont nés en bonne santé, et sans cornes. Les chercheurs espèrent que
leur méthode sera plus rapide que les croisements déjà effectués, et qui
conduisent aujourd’hui à un pourcentage non négligeable : 10 % des
limousines n’ont plus de cornes, d’après le reportage de France 3.
EcoNews le 16 mai 2016 Après l’autosuffisance en produits maraîchers, principalement la pomme
de terre et la tomate, c’est la question de la qualité et l’impact sur
la santé publique de la production agricole locale qui est pointée du
doigt.
Dans un nouveau dossier publié dans la dernière édition du Monde
Diplomatique, de nombreux chercheurs et spécialistes en la matière
tirent la sonnette d’alarme sur l’utilisation abusive de produits
chimiques dans les pratiques agricoles dans le Sud du pays. Mieux
encore, selon des témoignages recueillis dans les régions du sud, les
populations locales sembleraient bouder les tomates, les poivrons et
autres courgettes fraîches étant conscients de leur danger sur leur
santé, du fait de l’utilisation excessive de pesticides, engrais et
autres acaricides.
« Des tomates que plusieurs de nos interlocuteurs Biskris ne
mangeraient pour rien au monde, car les rendements obtenus dans la
plasticulture saharienne ne pourraient être aussi élevés sans un recours
massif aux pesticides, qui rendent ces tomates dangereuses pour le
consommateur », est-il souligné dans la publication de référence
internationale.
Il est utile de souligner que l’agriculture saharienne, en pleine
expansion ces dix dernières années, ne doit son essor spectaculaire qu’à
une utilisation renforcée de produits chimiques, comme les acaricides,
les fongicides, les désherbants, les bactéricides ou insecticides ainsi
que des engrais azotés, phosphatés et autres.
Interrogé sur ce point, Arezki Mekliche, enseignant chercheur à l’ENSA
(Ecole supérieure d’agriculture) d’El Harrach, affirme que «
l’utilisation intensive d’intrants, (engrais chimiques et pesticides)
existe aussi en Europe, [mais] elle obéit à des règles strictes, et est
en principe très contrôlée. Mais, en Algérie, ce contrôle est plus
lâche. On achète des produits génériques fabriqués en Chine ou en
Turquie, beaucoup moins chers que les produits européens, mais aussi
beaucoup moins surveillés. Surtout, les périodes minimales à respecter
entre l’utilisation du produit et la récolte ne sont pas prises en
compte, ce qui est très dangereux pour le consommateur. Ces tomates ne
pourraient d’ailleurs pas être commercialisées en Europe, car elles ne
correspondraient pas aux normes sanitaires. »
En revanche, sur le plan de la productivité, la récolte de tomate en
Algérie a atteint en 2014 un record de 10 millions de quintaux, alors
qu’en France cette production a été de 6 millions de quintaux, selon la
FAO.
Des chercheurs américains proposent
de recouvrir nos fruits et légumes de soie pour leur assurer une
meilleure conservation, et réduire ainsi le gaspillage alimentaire.
Du 7 au 12 mai 2016 à Francfort (Allemagne), plus de 1000 exposants
internationaux ont présenté leur offre dédiée au secteur de la viande.
Les mots d'ordre : valeur ajoutée et productivité. Voici notre sélection
d'innovations clefs repérées au fil des allées.
Photo: Tory Talbot Associated PressEn permaculture, les arbres sont
disposés en trio: un pommier, une espèce d’arbre fruitier et un fixateur
d’azote (comme un févier d’Amérique)
Le glyphosate, herbicide mis au
point par Monsanto et largement utilisé dans
l'agriculture et le jardinage, ne cause probablement pas de
cancer, selon un nouvel examen mené par l'Organisation mondiale
de la santé (OMS) et l'Organisation des Nations unies pour
l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Dans un communiqué diffusé lundi, des experts de ces deux
institutions estiment "improbable" que cette substance
"constitue un risque cancérigène pour les humains".
La commission commune à ces deux institutions, ou Réunion
conjointe sur les résidus de pesticides (JMPR), a également
estimé qu'il était improbable que le glyphosate soit
"génotoxique", c'est-à-dire à même d'avoir un effet destructeur
sur le matériel génétique des cellules.
Ses conclusions contredisent les travaux du Centre
international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de
l'OMS. Dans un rapport publié en mars 2015, le CIRC a classé le
glyphosate comme substance "probablement" cancérigène.
Sept mois après ce rapport, l'Autorité européenne de
sécurité des aliments (Efsa), qui dépend de l'Union européenne,
avait toutefois conclu à l'absence de danger pour l'homme.
Le comité d'experts de l'OMS et de la FAO réfute une
contradiction entre ses conclusions et celles du Centre
international de recherche sur le cancer en faisant observer que
les objets de leurs études sont "différentes mais
complémentaires".
"Le CIRC passe en revue des études publiées pour identifier
des risques potentiels de cancer. Il n'estime pas le risque
encouru par des populations associées avec une exposition à ce
risque", note-t-il.
Il recommande une dose journalière admissible inférieure à 1
mg de glyphosate par kg de masse corporelle.
Le diazinon et le malathion, deux autres pesticides passés
en revue par le comité d'experts de l'OMS et de la FAO, sont
également considérés comme probablement pas cancérigènes.
(Kate Kelland; Henri-Pierre André pour le service français).
Le deuxième
défi mondial espère attirer les scientifiques et les professionnels de la
recherche , l'éducation , le gouvernement et l'industrie pour quatre jours de
communication orale et des présentations d'affiches et de réseautage sur les
questions de résistance aux herbicides clés couvrant le spectre de la génomique
à la direction.