samedi 21 mai 2016

Saugues : les premières morilles de culture sortent de terre (Vidéo)

Plusieurs dizaines de morilles sont sorties en quelques jours. Certaines souches semblent mieux adaptées au terrain et à l’altitude. Photo Lionel Ciochetto

 Le défi est en passe d’être relevé par France Morilles. Au pays de la Bête, les premières cultures de morilles donnent des résultats probants et sortent de terre. De bon augure pour cette nouvelle filière porteuse d’espoir. 


«C’est un miracle » s’exclame Philippe Brun. A l’abri sous une serre, dans un lieu discret tenu secret, le maire de Saugues n’est pas peu fier de montrer les premières morilles qui sortent de terre. Depuis lundi 9 mai, ces champignons, si recherchés à l’état sauvage, ont fait leur apparition en terre sauguaine. Ce sont les premières morilles de culture dans ce pays d’altitude, une terre pas vraiment prédisposée à la culture de la morille. D’ici deux à trois ans, si tout se passe bien, plusieurs milliers de m2 de parcelles cultivées pourraient voir le jour, offrant des revenues d’appoint aux agriculteurs tentés par l’aventure, au nombre de quatre aujourd’hui.


Vigne: les cépages résistants au mildiou le sont moins


Les cépages résistants au mildiou cultivés en Allemagne, dont certains depuis les années 1990, suscitent l’apparition de nouvelles souches de ce champignon, démontre une étude de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra France) publiée dans la revue Evolutionary Applications. Quel risque pour les futurs cépages français, dont les quatre premiers seront inscrits au catalogue en 2017?

Extrait : C’est l’une des principales pistes explorées afin de réduire le recours aux pesticides dans les vignes: les cépages résistants au mildiou et à l’oïdium, maladies liées aux champignons Plasmopara viticola et Erysiphe... 

Une application pour calculer la séquestration du carbone dans les sols


La séquestration du carbone dans les sols est de plus en plus considérée comme un élément essentiel dans  l'atténuation du changement climatique.  Lors de la COP 21, la France a lancé  l’initiative 4 pour 1000 pour développer le stockage du carbone dans  les sols via la mise en place de pratiques de restauration des sols comme l’agriculture sans labour,  l’agriculture de conservation, etc (voir Les sols africains au coeur de l'initiative environnementale française "4 pour 1000").  Selon  les calculs de l’Institut national (français) de la recherche agronomique (Inra), une augmentation de 0,4% (ou 4 pour 1 000) de la quantité de carbone dans les sols, c’est à dire les stocks de matière organique, permettrait de compenser l’augmentation annuelle du gaz carbonique (CO2) dans l’atmosphère.

Les chercheurs du Centre international d'agriculture tropicale (CIAT), avec l'appui du Programme de recherche du CGIAR sur l'eau, les terres et les écosystèmes (WLE) et la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), ont développé une application Sol Organic Carbon App. Cette application calcule la quantité de carbone séquestrée dans le sol (t / ha), basée sur la concentration organique du sol en carbone (g / kg), ainsi que l'impact quantitatif des pratiques de conservation des sols sur la séquestration dans le temps et à différentes échelles. Ainsi, l’application peut évaluer les efforts visant à restaurer les terres dégradées.

L'outil est en accès libre  à l'adressse suivante


 

jeudi 19 mai 2016

Utiliser la technologie dans la lutte contre la faim


Chaque année, la faim fait des millions de victimes dans les pays pauvres, en particulier sur le continent africain. Le PAM ou Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies fait partie des principaux acteurs de la lutte contre ce fléau qui sévit encore au 21ème siècle.  

La biomasse de l’olivier: une solution alternative d’energie

La biomasse de l'olive comme alternative durable - ph:DR

Selon Noureddine Ouazzani, responsable de l’Agro-pôle Olivier ENA Meknès (Maroc), “La biomasse de l’olivier pourrait constituer une solution alternative pour combler le déficit énergétique mondial après transformation par les technologies de cogénération et de gazéification, en permettant la production d’une quantité non négligeable d’énergie verte. Deux kg de noyaux représentent l’équivalent de l’énergie d’un litre de gasoil, soit presque 10 Kw, un chiffre très intéressant pour valoriser le potentiel énergétique de cette biomasse, représentant ainsi des avantages environnementaux et économiques indéniables pour cette filière”.

Faire pousser des légumes sur Mars? Les premières expériences indiquent que ça marche, mais...

"Lorsque les gens iront sur Mars, ils devront manger. Et le plus facile pour eux sera de cultiver leurs propres aliments". Dans une serre perdue au milieu d'un champ aux Pays-Bas, s'étirent de banales plantes vertes dans des pots de terre aux caractéristiques extraterrestres.

mercredi 18 mai 2016

15th International Conference on Food Processing and Technology” (Food Technology-2016)



La 5e Conférence internationale sur la transformation des aliments et de la technologie " ( Food Technology -2016 ) est prévue en Novembre 07-09 , 2016, à Istanbul , en Turquie en collaboration avec l' Association de technologie alimentaire , Ankara et l'Association hellénique of Food Technologists , Grèce .



Une étude sur de nombreux coûts cachés associés à l’usage des pesticides



©beurk.com

Deux chercheurs de l’Inra de France ont récemment publié dans Sustainable agriculture review, une étude portant sur l’ensemble des coûts associés à l’usage de pesticides. Au-delà de bénéfices reconnus, comme de hauts rendements ou une protection sanitaire élevée, cet usage comporte aussi de nombreux coûts, bien supérieurs à la seule valeur économique des produits utilisés. Selon les auteurs, l’évaluation de l’ensemble de ces coûts « externes » et cachés est donc nécessaire, pour estimer leurs bénéfices nets.

Plantes et dioxyde de carbone : rétrospective et effets à horizon lointain (Publication récente)


© fleursauvagerenaud.blogspot.com


Dans un article paru dans Nature Climate Change, une équipe internationale de 32 chercheurs s'est intéressée à l'évolution du couvert végétal, soit environ 32 % de la surface de la Terre (plantes et forêts comprises), sur la période 1982-2009. Utilisant des données satellitaires pour déterminer la surface foliaire, leur travail montre une tendance globale à son augmentation pour 25 à 50 % du couvert (greening), et une diminution pour moins de 4 %. Les auteurs ont complété cette approche par des modèles globaux d'écosystèmes afin d'identifier les facteurs déterminants, et leurs poids respectifs dans ces évolutions passées. La fertilisation liée au dioxyde de carbone (CO2) expliquerait 70 % de cette augmentation de la surface foliaire, notamment au niveau des tropiques. D'autres facteurs comme le nitrogène (9 %), le changement climatique (hors effet CO2 ; 8 %) ou les modifications du type de couvert (4 %) contribuent également à ces évolutions. Les chercheurs soulignent enfin le rôle du changement climatique dans les hautes latitudes et sur le plateau tibétain, ainsi que celui de la modification du couvert végétal dans le sud-est de la Chine et à l'est des États-Unis.

Le carton métallisé entièrement recyclable de Duran Dogan


Baptisé Gloss & Green, ce carton métallisé mis au point par l'entreprise turque Duran Dogan offre la brillance de l'aspect métal tout en étant 100 % recyclable.

L’entreprise turque Duran Dogan a fait beaucoup parler d’elle ces derniers mois avec son carton métallisé 100 % recyclable nommé Gloss & Green.

Ce procédé de métallisation sans film représente une avancée importante sur le plan technique et environnemental, car il conserve la brillance de l’aspect métal tout est étant totalement recyclable, le support ne contenant pas de film plastique et la couche métallique étant infime.

Cette technologie récemment développée a été saluée par les professionnels du secteur en recevant le Prix public de l’innovation sur le salon Pack & Spirit dédié au packaging de luxe pour les vins et spiritueux.

Duran Dogan propose des emballages en carton ondulé premium principalement dans les secteurs alimentaire, boissons, hygiène. L’entreprise développe de nombreuses solutions de packaging avec des finitions vernis sélectifs, texturés et nacrés, marquage à chaud, métallisation et gaufrage.

Duran Dogan, né de la fusion en 2005 de deux spécialistes turques de l’emballage, Duran Offset et Dogan Packaging, est aujourd’hui le premier producteur d’emballage carton en Turquie. D’après les derniers chiffres publiés, l’entreprise réalisait en 2012 sur son site d’Istanbul un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros avec 250 employés. Une part importante de son activité est réalisée à l’export.

Depuis 2013, la société LGR Emballages, fabricant européen d’emballages carton, détient une participation de plus de 30 % dans l’entreprise turque.

Source 

 

Agroécologie : changement climatique défi energétique / Marc Benoit (vidéoconférence)


L'Agroécologie est à la fois un mode de production agricole, un ensemble de savoirs et un champ de recherche scientifiques, et un mouvement citoyen.

Des scénarios pour répondre à la demande globale alimentaire en 2050 sans déforestation


Six chercheurs de l'Institute of Social Ecology et de I'Institut de recherche en agriculture biologique à Vienne (Autriche) ont passé au crible 500 scénarios de production et demande alimentaires, avec comme contrainte initiale l'absence de déforestation à l'horizon 2050. 

mardi 17 mai 2016

Une manipulation génétique décorne les vaches

Les éleveurs de bovins n’aiment pas les cornes, qui blessent et compliquent le travail. Les solutions actuelles sont la sélection ou l’écornage douloureux. Aux États-Unis, des chercheurs ont trouvé le moyen de glisser un gène déjà connu – Polled – dans le génome d’un embryon.

 
Les vaches dépourvues de cornes sont appréciées de beaucoup d'éleveurs. Depuis des années, des croisements cherchent à étendre ce caractère à des races exploitées. Mais des généticiens veulent aller plus vite en insérant eux-mêmes le gène dans les cellules de l'embryon. Spotigy, un veau de deux mois ici en photo, est issu de cette expérience. © Cornell Alliance for Science

Utiles moyens de défense des bovidés sauvages, les cornes sont une source de complications pour les éleveurs et de blessures pour les animaux comme pour les Hommes, surtout dans les élevages modernes. Depuis longtemps, on cherche le moyen de s’en débarrasser. La méthode la plus radicale est de les brûler, un procédé lourd et traumatisant pour l’animal. Une autre est de sélectionner les individus qui en sont naturellement dépourvus. C’est ce qu’explique ce reportage de France 3, qui présente une variété de vache limousine obtenue par KBS-Genetic. Il en est de même pour des variétés britanniques, comme l’Angus ou l’Hereford. 

Aux États-Unis, des scientifiques viennent de publier dans la revue Nature Biotechnology une méthode de manipulation génétique (voir également un article de présentation dans Science). Le gène associé à la présence de cornes est en effet connu depuis longtemps. L’allèle (variété du gène) qui conduit à leur absence est baptisé Polled (signifiant écorné en anglais), et noté P. L’allèle entraînant leur présence, Horned (corné, et noté h), est dominant sur le précéden
t. Un animal de type Ph a donc des cornes. 

C’est l’allèle P que l’équipe de chercheurs, dont plusieurs travaillent pour l’entreprise de biotechnologie Recombinetics, a ciblé. Grâce à une technique génétique connue, exploitant les Talen (Transcription activator-like effector nucleases), ils ont pu insérer dans l’embryon de bovins des allèles Polled, pour obtenir des individus PP. Cinq veaux sont nés en bonne santé, et sans cornes. Les chercheurs espèrent que leur méthode sera plus rapide que les croisements déjà effectués, et qui conduisent aujourd’hui à un pourcentage non négligeable : 10 % des limousines n’ont plus de cornes, d’après le reportage de France 3.


 

Absence de contrôle des pesticides dans l’agriculture

EcoNews le 16 mai 2016

Après l’autosuffisance en produits maraîchers, principalement la pomme de terre et la tomate, c’est la question de la qualité et l’impact sur la santé publique de la production agricole locale qui est pointée du doigt.

Dans un nouveau dossier publié dans la dernière édition du Monde Diplomatique, de nombreux chercheurs et spécialistes en la matière tirent la sonnette d’alarme sur l’utilisation abusive de produits chimiques dans les pratiques agricoles dans le Sud du pays. Mieux encore, selon des témoignages recueillis dans les régions du sud, les populations locales sembleraient bouder les tomates, les poivrons et autres courgettes fraîches étant conscients de leur danger sur leur santé, du fait de l’utilisation excessive de pesticides, engrais et autres acaricides.

« Des tomates que plusieurs de nos interlocuteurs Biskris ne mangeraient pour rien au monde, car les rendements obtenus dans la plasticulture saharienne ne pourraient être aussi élevés sans un recours massif aux pesticides, qui rendent ces tomates dangereuses pour le consommateur », est-il souligné dans la publication de référence internationale.

Il est utile de souligner que l’agriculture saharienne, en pleine expansion ces dix dernières années, ne doit son essor spectaculaire qu’à une utilisation renforcée de produits chimiques, comme les acaricides, les fongicides, les désherbants, les bactéricides ou insecticides ainsi que des engrais azotés, phosphatés et autres.

Interrogé sur ce point, Arezki Mekliche, enseignant chercheur à l’ENSA (Ecole supérieure d’agriculture) d’El Harrach, affirme que « l’utilisation intensive d’intrants, (engrais chimiques et pesticides) existe aussi en Europe, [mais] elle obéit à des règles strictes, et est en principe très contrôlée. Mais, en Algérie, ce contrôle est plus lâche. On achète des produits génériques fabriqués en Chine ou en Turquie, beaucoup moins chers que les produits européens, mais aussi beaucoup moins surveillés. Surtout, les périodes minimales à respecter entre l’utilisation du produit et la récolte ne sont pas prises en compte, ce qui est très dangereux pour le consommateur. Ces tomates ne pourraient d’ailleurs pas être commercialisées en Europe, car elles ne correspondraient pas aux normes sanitaires. »

En revanche, sur le plan de la productivité, la récolte de tomate en Algérie a atteint en 2014 un record de 10 millions de quintaux, alors qu’en France cette production a été de 6 millions de quintaux, selon la FAO.


Des chercheurs ont trouvé un moyen de limiter le gaspillage alimentaire



Des chercheurs américains proposent de recouvrir nos fruits et légumes de soie pour leur assurer une meilleure conservation, et réduire ainsi le gaspillage alimentaire.

Produits carnés : les cinq nouveautés clefs repérées au salon Iffa 2016

Stéphanie Perraut |  16 Mai 2016 |


Du 7 au 12 mai 2016 à Francfort (Allemagne), plus de 1000 exposants internationaux ont présenté leur offre dédiée au secteur de la viande. Les mots d'ordre : valeur ajoutée et productivité. Voici notre sélection d'innovations clefs repérées au fil des allées.

Au-delà du bio: la permaculture

15 mai 2016 |Pauline Gravel | Science et technologie

Photo: Tory Talbot Associated Press En permaculture, les arbres sont disposés en trio: un pommier, une espèce d’arbre fruitier et un fixateur d’azote (comme un févier d’Amérique)

Stefan Sobkowiak s’est d’abord consacré à la pomiculture biologique, avant de découvrir la permaculture, une contraction de « culture permanente », un concept d’écosystème fonctionnel qui été inventé en 1978 par Bill Mollison, un écologiste australien.
 
« En 2007, nous avons tout arraché et nous avons replanté un mélange d’espèces différentes d’arbres fruitiers selon un design de permaculture qui est très différent d’un verger de pommiers bio en monoculture », a raconté M. Sobkowiak dans le cadre d’un colloque sur les expériences agriculturelles qui a eu lieu au congrès de l’Acfas.
 
En permaculture, les arbres sont disposés en trios, a expliqué celui qui détient une maîtrise en architecture du paysage de l’Université de Guelph (Ontario) et une maîtrise en biologie de la faune de l’Université McGill. Ces trios se composent d’un pommier, suivi d’une autre espèce d’arbre fruitier, soit un poirier, un prunier ou un cerisier, par exemple, et finalement d’un fixateur d’azote, tel un févier d’Amérique ou un robinier. En augmentant la concentration d’azote dans le sol, les fixateurs d’azote fournissent les fertilisants nécessaires à la bonne croissance des arbres fruitiers. Selon cette configuration, les pommiers ne se touchent pas, mais ils se répètent. Si un insecte ravageur du pommier se pose sur l’un d’entre eux, il devra parcourir une grande distance avant d’atteindre sa prochaine cible, car le fixateur d’azote héberge habituellement ses prédateurs et le poirier ne les intéresse pas.
 
Dans ce qui est devenu « le plus grand verger commercial en permaculture de l’Est de l’Amérique du Nord », à Cazaville, près d’Huntington, M. Sobkowiak a également planté, au pied des fixateurs d’azote, des plantes grimpantes, comme des vignes, des kiwis, des mûriers, des groseilliers, des cassissiers, des amélanchiers, voire des concombres, des haricots et des petits pois.
 
« La culture biologique permet l’usage de pesticides qui ont été approuvés par la certification bio. En permaculture, nous utilisons plutôt des pièges pour capturer et éliminer les deux espèces d’insectes les plus problématiques, soit le carpocapse des pommes et la mouche de la pomme », explique-t-il. Pour attirer la mouche de la pomme, il utilise un petit carré jaune au centre duquel se trouve un point rouge enduit d’une colle dans laquelle s’englue l’insecte lorsqu’il atterrit sur ce qu’il croit être une pomme. Par contre, il piège les carpocapses à l’aide de contenants remplis d’un mélange d’eau et de mélasse.
 
Dans un verger en permaculture, on alterne la tonte des allées. « On ne tond pas le verger en entier à la même date. On tond sur une séquence de six semaines. On tond d’abord une première demi-allée. La semaine suivante, on tond la moitié de l’allée voisine, et ainsi de suite. Cette façon de faire permet de toujours avoir des fleurs dans nos allées, fleurs qui renferment le nectar pour les pollinisateurs et autres insectes bénéfiques, comme les guêpes, qui mangent les chenilles à tente et d’autres ravageurs des pommiers », indique-t-il.
 
Le spécialiste de la permaculture a aussi inséré dans l’ensemble de son verger, situé en bordure d’une forêt, des abris, des dortoirs, des nichoirs et des ruchers destinés à attirer et à accueillir des oiseaux, des mammifères, y compris des chauves-souris, et des insectes, dont certains « hiberneront dans ces structures, ce qui permettra qu’ils soient présents dès l’arrivée du printemps, afin d’assurer la pollinisation et la prédation d’insectes nuisibles ».
 
Les diverses espèces d’arbres fruitiers qui ont été plantées dans une même rangée ont toutes la même date de cueillette, afin que soit simplifiée la logistique du travail de récolte, fait remarquer l’agriculteur.
 
Contrairement aux vergers traditionnels et même biologiques, le verger en permaculture est « un écosystème fonctionnel qui épargne à l’agriculteur plusieurs interventions, tels les arrosages contre les insectes et les maladies. De plus, il accroît la diversité de production. Si, une année, la production de pommes est moindre qu’à l’habitude, on peut se rabattre sur les poires, les prunes, les petits fruits. Cela nous assure une stabilité. Nous ne dépendons pas seulement d’un fruit, comme dans les monocultures. Le rendement est énorme non seulement en diversité, mais en saveur. Je n’ai rien à envier aux vergers traditionnels, qui, en plus, sont des milieux plutôt stériles. Qui plus est, il est beaucoup plus plaisant de travailler dans ces vergers et de venir y cueillir les fruits, ce qui n’est pas négligeable », fait valoir M. Sobkowiak, qui est couramment invité en France pour enseigner les techniques de permaculture, qui est là-bas beaucoup plus répandue qu’ici.


 

Etude récente : Le glyphosate "probablement pas" cancérigène, selon une étude OMS-FAO




Le glyphosate, herbicide mis au point par Monsanto et largement utilisé dans l'agriculture et le jardinage, ne cause probablement pas de cancer, selon un nouvel examen mené par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).

Dans un communiqué diffusé lundi, des experts de ces deux institutions estiment "improbable" que cette substance "constitue un risque cancérigène pour les humains".

La commission commune à ces deux institutions, ou Réunion conjointe sur les résidus de pesticides (JMPR), a également estimé qu'il était improbable que le glyphosate soit "génotoxique", c'est-à-dire à même d'avoir un effet destructeur sur le matériel génétique des cellules.

Ses conclusions contredisent les travaux du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui dépend de l'OMS. Dans un rapport publié en mars 2015, le CIRC a classé le glyphosate comme substance "probablement" cancérigène.

Sept mois après ce rapport, l'Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa), qui dépend de l'Union européenne, avait toutefois conclu à l'absence de danger pour l'homme.
Le comité d'experts de l'OMS et de la FAO réfute une contradiction entre ses conclusions et celles du Centre international de recherche sur le cancer en faisant observer que les objets de leurs études sont "différentes mais complémentaires".

"Le CIRC passe en revue des études publiées pour identifier des risques potentiels de cancer. Il n'estime pas le risque encouru par des populations associées avec une exposition à ce risque", note-t-il.


Il recommande une dose journalière admissible inférieure à 1 mg de glyphosate par kg de masse corporelle.

Le diazinon et le malathion, deux autres pesticides passés en revue par le comité d'experts de l'OMS et de la FAO, sont également considérés comme probablement pas cancérigènes. (Kate Kelland; Henri-Pierre André pour le service français).
 
 
 

lundi 16 mai 2016

The 2nd Global Herbicide Resistance Challenge


The 2nd Global Herbicide Resistance Challenge

 May 14-18, 2017 in Denver, Colorado, USA.


Le deuxième défi mondial espère attirer les scientifiques et les professionnels de la recherche , l'éducation , le gouvernement et l'industrie pour quatre jours de communication orale et des présentations d'affiches et de réseautage sur les questions de résistance aux herbicides clés couvrant le spectre de la génomique à la direction.