jeudi 9 octobre 2014

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 5 au 9 octobre 2014

Veuillez trouver ci-joint la revue de presse hebdomadaire du 5 au 9 octobre 2014 relative aux activités du secteur agricole national. Bonne lecture

https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnbkZmX3VTdTN4ekk/view?usp=sharing

Plus de 7 hectares menacés par la mouche de l’olive

les services agricoles de la wilaya appellent à la vigilance

Plus de 7 hectares menacés par la mouche de l’olive

Mercredi, 08 Octobre 2014
Par : M. Laradj

Pour faire face à l’apparition d’un insecte nuisible appelé mouche de l’olive (Bactrocera oleae) capable de détruire jusqu’à 80% de leur collecte, les services agricoles de la wilaya de Aïn Témouchent ont appelé les oléiculteurs à utiliser les nouvelles technologies de traitement de leurs oliviers. Selon Mme Bakli, directrice de la Station régionale de protection des végétaux (SRPV) de Misserghine, avec la diminution de la température, cette période est favorable au retour de l’insecte en question. A ce titre et afin d'éviter le désastre, les producteurs, en particulier ceux dont la production est destinée à la transformation devront connaître le calendrier de traitement ainsi que le moment opportun de leur intervention dans leurs champs pour éradiquer l’insecte au moyen d’un insecticide approprié. La wilaya de Aïn Témouchent compte une superficie de plus de 7 ha d’oliviers, et les champs les plus menacés sont ceux du chef-lieu de wilaya et de la localité de Aïn Tolba où est apparu l’insecte. De son côté, le chef du bureau de la protection des végétaux a appelé les oléiculteurs à procéder au traitement chimique de leurs champs 2 à 3 fois pour éviter des dégâts à leur production.

mercredi 8 octobre 2014

Workshop National sur l ’Agriculture

Workshop National sur l ’Agriculture
10 Mars 2015

 Contact:

Mme DERAOUI Naima

deraoui.naima@univ-ouargla.dz

Site des manifestations scientifiques : http://manifest.univ-ouargla.dz/

La deuxième Conférence internationale sur la nutrition (CIN2)

La deuxième Conférence internationale sur la nutrition (CIN2)

19-21 novembre 2014, siège de la FAO, Rome, Italie
 
La deuxième Conférence internationale sur la nutrition (CIN2), rencontre intergouvernementale sur la nutrition organisée conjointement par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), réunira hauts fonctionnaires et parties prenantes afin d’identifier les nouveaux défis qui se présentent et les nouvelles opportunités qui s’ouvrent pour améliorer les politiques en matière de nutrition.

 http://www.fao.org/about/meetings/icn2/fr/?utm_source=faohomepage&utm_medium=web&utm_campaign=featurebar

Journée mondiale de l'alimentation (JMA2014)

En 2014, la Journée mondiale de l’alimentation aura pour thème l’agriculture familiale

Le thème de la Journée internationale de l’alimentation 2014, «Nourrir le monde, préserver la planète», a été choisi pour accroître la visibilité de l’agriculture familiale et des petits exploitants. Il appelle l’attention mondiale sur le rôle crucial que joue l’agriculture familiale dans de nombreux domaines: lutte contre la faim et la pauvreté, renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle, amélioration des moyens d’existence, gestion des ressources naturelles, protection de l’environnement et réalisation du développement durable, notamment dans les zones rurales.

L’Assemblée générale des Nations Unies a fait de 2014 l’Année internationale de l’agriculture familiale, soulignant par-là que la communauté internationale reconnaît l’importante contribution des petits exploitants à la sécurité alimentaire mondiale.

Réunion ministérielle à la FAO axée sur le rôle des marchés de produits agricoles

Le Directeur général préconise une révision des institutions de gouvernance de ces marchés pour mieux faire entendre la voix des petits exploitants

6 octobre 2014, Rome  – Les gouvernements devraient revoir la façon dont les marchés internationaux des produits agricoles sont régis, a déclaré M. José Graziano da Silva, Directeur général de la FAO, devant un parterre de ministres venus des quatre coins de la planète pour participer à une réunion axée sur les marchés des produits de base.
Ces marchés monopolisent l'attention au plan mondial en raison de la volatilité des prix alimentaires au cours des cinq dernières années. Bien que les prix soient actuellement à la baisse, M. Graziano da Silva estime que des problèmes sous-jacents se cachent dans les institutions de ces marchés qui datent des années 70. Car depuis cette époque, de grands changements en matière de production et de distribution «ont eu de profondes répercussions non seulement sur ​​le mode de fonctionnement des marchés de produits de base, mais aussi sur la sécurité alimentaire, les droits de propriété et l'accès aux ressources productives ainsi que sur la situation des petits producteurs de produits de base», a souligné M. Graziano da Silva dans son discours d'ouverture lors de la troisième réunion ministérielle de la FAO sur la gouvernance internationale des marchés de produits de base agricoles.
La FAO a inspiré et accompagné l'idée de créer des «forums multi-acteurs» inclusifs impliquant tous les partenaires d'un marché de produits de base donné, à savoir le gouvernement, les producteurs et commerçants du secteur privé, les consommateurs et les organisations non gouvernementales. L'Organisation accueille également l'AMIS, le système d'information du marché agricole, un service de surveillance et d'alerte précoce qui permet une réponse coordonnée en période de crise, tels que les sécheresses de 2012 en Amérique du Nord et la région de la mer Noire.
"Nous devons aller bien plus loin", selon M. Graziano da Silva.
De son côté, M. Lassaad Lachaal, Ministre tunisien de l'agriculture qui présidait la réunion ministérielle, a fait état de "lacunes" dans la collecte d'informations fiables et la mise à jour de ces données relatives aux niveaux des stocks et aux tendances des produits de base agricoles. Il souligne à cet égard le besoin d'un dispositif institutionnel plus solide pour promouvoir la coordination en matière de politiques.
«Les questions liées à la gouvernance attirent une attention croissante, surtout à la lumière du Programme de développement de l'après 2015»,  selon M. Lachaal.
Au nombre des ministres présents, citons ceux d'Afrique du Sud, du Burkina Faso, de la Géorgie, de Haïti, du Liban, du Malawi, de Mauritanie, du Portugal, de la République centrafricaine, de la République Unie de Tanzanie, du Soudan, de Tonga, d'Ukraine et de la Zambie. D'autres pays étaient représentés par des vice-ministres ou de hauts fonctionnaires, notamment les Etats-Unis, l'Italie, le Japon et le Royaume-Uni.
Le Comité des produits est un comité technique de la FAO de plus de 100 membres mis en place en 1946 pour étudier et examiner les aspects internationaux de la production, du commerce et de la distribution des produits de base agricoles. Sa session actuelle se tient au siège de la FAO du mardi 7 au jeudi 9 octobre 2014.
Nouvelles priorités

Une des questions figurant à l'ordre du jour des travaux ministériels se rapporte au lien entre les produits de base et les objectifs plus larges de développement international tels que définis dans le Programme de développement de l'après 2015.
La production et l'exportation de produits de base agricoles représentent un cinquième de l'activité économique mondiale et l'on estime qu'elles procurent revenus et emplois à plus d'un milliard de personnes.
Les petits exploitants dans les pays en développement produisent la plus grande part des produits agricoles dans le monde, y compris certains produits qui ne sont pas de base tels que le sucre et le café. L'amélioration de leur productivité et de leur relative prospérité est capitale, non seulement pour atteindre l'objectif d'éradication de la faim de la FAO, mais aussi pour réaliser l'objectif plus large des Nations Unies de soutien au développement durable dans tous les domaines et sur toutes les arènes politiques.
Près des deux tiers des pays en développement dépendent des exportations de produits de base agricoles pour plus de la moitié de leurs recettes d'exportation. De nombreux pays dépendent très largement de produits tels que la banane, le jute ou le coton. A titre d'exemple, le café procure au Burundi les deux-tiers de ses recettes d'exportation.

Globalement, 80 pour cent du café est produit par les petits exploitants et ce chiffre est plus élevé pour le cacao. Mais ces deux produits font partie des chaînes de valeur mondiales où les distributeurs sont souvent prédominants.

Source de l'article:  http://www.fao.org/news/story/fr/item/253544/icode/

 

communiqués de presse - CIHEAM

Chère Madame, cher Monsieur,


Nous sommes heureux de partager avec vous deux communiqués de presse concernant des activités du CIHEAM pour la coopération et la diplomatie scientifique en Méditerranée :


- Signature d’un accord avec le Secrétariat de l’Union pour la Méditerranée et lancement du projet conjoint sur la formationspécialisée et la mobilité des jeunes étudiants méditerranéens

- Conférence Euragi et élection de M. Pascal Bergeret, directeur du CIHEAM-Montpellier, comme nouveau président de cetteplate-forme transnationale de recherche


Cordialement


Secrétariat Général du CIHEAM











Les pays en développement réclament plus de transparence sur les marchés agricoles

Créé le 06.10.2014

Les pays en développement dont les économies dépendent étroitement de l'agriculture réclament davantage de transparence et de soutien pour lutter contre la volatilité des prix et protéger leurs productions sur le marché international.
Améliorer la productivité de leur agriculture et donc leur compétitivité est également apparu comme une priorité pour de nombreux représentants, en particulier d'Afrique, lors d'une réunion convoquée par l'organisation des Nations Unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) à Rome, en présence de près d'une trentaine de ministres et vice-ministres du secteur.
«Depuis 40 ans, nous avons vu les prix alimentaires doubler voire tripler et même si depuis six mois ils sont à la baisse, ils restent bien plus élevés qu'en 2010» a rappelé le directeur général de la FAO José Graziano da Silva.
Mais la volatilité des prix alimentaires a eu tendance, estime-t-il, à masquer d'autres difficultés structurelles qui entravent l'accès des petits producteurs aux marchés, près d'un milliard dans le monde, impliqués dans la production et le commerce des produits de base, et les laissent sur le bord du chemin.
Du café au cacao et au coton, ces marchés concernent «toutes les matières premières brutes, produites par des petits fermiers mais transformées ensuite sur des chaines dominées par les acteurs internationaux», a fait valoir David Hallam, directeur des Marchés et du commerce à la FAO.
A ce titre, «la gouvernance des marchés concerne à la fois le développement, la sécurité alimentaire et le commerce international», indique-t-il et impose d'établir un environnement propice «au développement et à l'innovation».
C'est ce qu'a fait valoir Maham Zoungrana, ministre de l'Agriculture du Burkina Faso en citant le manque d'infrastructures, de stockage et de transports par exemple, qui entravent les pays en développement.

- Promouvoir les partenariats public/privé -

Dans son pays, une des principales productions nationales est le coton, culture «qui contribue le plus fortement à la lutte contre la pauvreté» souligne-t-il. Or le coton burkinabé, de qualité et récolté à la main, ce qui en renchérit le prix, «subit une menace constante liée à la concurrence déloyale des subventions versées dans certains pays du nord» -- comprendre les Etats-Unis --, dénonce le ministre.
«Ces dysfonctionnements menacent la prospérité et la paix dans le monde», prévient-il en réclamant «le soutien de la FAO».
Il faut «mieux prendre en compte les contraintes des petits producteurs», a insisté aussi le ministre du Malawi Allan Chiyembekeza, victimes de leur faible productivité et de leur «manque de conformité aux attentes du marché». C est à la FAO d'apporter cette information, juge-t-il. Mais pour lui les gouvernements doivent prendre leur part et «jouer un rôle direct» par la promotion de partenariats public/privé, «indispensables pour instaurer la confiance et un environnement favorable aux investissements».
A la tribune, le ministre de Sierra Leone James Sasy a également rappelé la dépendance de son pays à la production de cacao, l'une des principales cultures d'exportation avec le café, et surtout «celle qui a contribué le plus à sortir les producteurs de la pauvreté». Cette production, comme tout le secteur agricole d'ailleurs, se trouve actuellement gravement perturbée par l'épidémie due au virus Ebola qui frappe aussi la Guinée et le Liberia, a-t-il dit en demandant davantage d'aide face à un «fléau devenu global».
Le ministre tunisien de l'agriculture Lachaad Lach, qui présidait la réunion, a souligné que l'agriculture «est une source essentielle d'emploi, de revenu et aussi de ressources pour les gouvernements dans les pays en développement. Mais le manque d'informations fiables sur l'état des stocks est aussi reconnu», a-t-il remarqué.
Cette réunion, la 3e depuis 2012 a-t-il rappelé, intervient cependant à un moment où les prix des principales céréales et du soja sont revenus à leur plus bas niveau depuis 2010 en raison de l'abondance de l'offre mondiale. Après avoir subi trois flambées en cinq ans.

Source:  http://www.20minutes.fr/economie/1455377-20141006-pays-developpement-reclament-plus-transparence-marches-agricoles

Les composts urbains sont bons pour les sols et les cultures

 

Selon l'Inra France, les composts de biodéchets, d'ordures ménagères ou de boues d'épuration, présentent un vrai intérêt pour les sols et les cultures. Leur impact environnemental est limité par rapport à l'usage d'engrais de synthèse ou du fumier.


Les produits résiduaires organiques (PRO), c'est-à-dire des composts de biodéchets, d'ordures ménagères résiduelles (OMR) ou de boues d'épuration, présentent "un intérêt agronomique indéniable (…) sans impact environnemental significatif", a indiqué l'Inra le 3 octobre. Cette conclusion est tirée de l'expérimentation QualiAgro menée par l'Inra Versailles-Grignon en collaboration avec Veolia Recherche & Innovation depuis 1998. L'objectif de cette étude, réalisée à Feucherolles (Yvelines), est de mesurer les effets des composts d'origine urbaine, les PRO, par rapport à ceux des engrais minéraux et du fumier de bovins.
Pour réaliser cette évaluation, l'Inra a testé des PRO respectant la législation française en termes de teneurs en contaminants sur 40 parcelles cultivées réparties sur 6 hectares. L'expérimentation est menée depuis 16 ans selon une rotation blé/maïs. L'objectif est de quantifier les effets de ces différents modes de fertilisation et de suivre l'évolution de la qualité des sols, des cultures et des eaux circulant dans le sol, explique l'Inra qui inscrit sa démarche dans le cadre de "la possible insertion du recyclage des produits résiduaires organiques dans une démarche d'agroécologie et d'agriculture durable".
Le dispositif expérimental permet aussi de proposer des modèles numériques simulant les effets des apports de PRO. "Ces modèles peuvent être extrapolés à d'autres situations (autres PRO, successions de culture, sols, contextes pédoclimatiques), permettant alors de définir et d'optimiser des stratégies de valorisation des PRO sur un territoire donné", explique l'Inra, ajoutant qu'"à terme, l'évolution des pratiques culturales comme la suppression des fertilisants minéraux et des pesticides, la diversification des cultures devrait apporter aussi des réponses aux questions sur la fertilisation des cultures basée uniquement sur des apports de matières organiques".
Les composts de biodéchets et de boues sont les plus efficaces
D'un point de vue agronomique, les apports répétés de composts et fumiers permettent d'augmenter les teneurs en matière organique des sols de 30 à 50% par rapport à une fertilisation minérale, explique l'Inra, précisant que "les composts de biodéchets et de boues se révèlent les plus efficaces en raison de leur plus grande stabilité".
Les bénéfices constatés concernent l'amélioration des propriétés physiques (structure, disponibilité en eau) et biologiques (tailles de populations, activités) des sols, ainsi qu'une plus grande disponibilité de l'azote des sols pour les cultures. "Les rendements des cultures de printemps implantées immédiatement après apport sont similaires à ceux obtenus avec une fertilisation minérale seule", précise l'Inra. L'expérimentation a néanmoins montré qu'une "fertilisation minérale minimale complémentaire" reste nécessaire en fin d'hiver pour le blé planté la deuxième année après les apports de compost urbain.
Plus de métaux mais pas d'impact sur la qualité des cultures
Quant aux impacts sanitaires sur les sols et les cultures, il apparaît que l'usage répété des PRO est neutre. Ce résultat se base sur le suivi des populations bactériennes (listeria monocytogenes, salmonella, pseudomonas aeruginosa…) et l'analyse de contaminants organiques (HAP, PCB, phtalates, nonylphenol…).
Néanmoins, l'Inra rapporte que les composts urbains "entraînent (…) une augmentation des concentrations en cuivre (+23 à +46%) et zinc (+18 à +28%) dans la couche superficielle du sol dans laquelle ils sont incorporés". Mais ces concentrations "restent toujours dans la fourchette des teneurs mesurées dans les sols de la région". Quant aux transferts des éléments métalliques de la couche superficielle des sols vers les eaux, ils "sont très faibles et modulés par les variations des propriétés physico-chimiques des sols induits par les apports de PRO". Enfin, la teneur en métaux ou en contaminants organiques des récoltes est inchangée, quelle que soit la nature des apports.




Origine d l'article:  http://www.actu-environnement.com/ae/news/composts-urbains-bons-sols-cultures-inra-22874.php4

mardi 7 octobre 2014

Composts et fumiers : Intérêt agronomique « indéniable », sans impact environnemental significatif (Inra France)

 Publié le lundi 06 octobre 2014

L'Inra France a présenté le 3 octobre les résultats de 16 années d'expérimentation sur les effets d'apports de produits résiduaires organiques sur le site QualiAgro : un intérêt agronomique « indéniable », sans impact environnemental significatif.


16 ans d'expérimentation au champ

Sur le dispositif expérimental QualiAgro (Yvelines) les apports de produits résiduaires organiques (PRO) : composts de biodéchets, d'ordures ménagères résiduelles ou de boues d'épuration, ont été évalués par rapport à ceux d'engrais minéraux et de fumier de bovins.

Après 16 ans d'expérimentation au champ, les apports répétés de composts et fumiers permettent d'augmenter les teneurs en matière organique des sols de 30 à 50 % par rapport à une fertilisation minérale. Les composts de biodéchets et de boues se révèlent les plus efficaces en raison de leur plus grande stabilité, rappelle l'Inra.

Les propriétés physiques (structure, disponibilité en eau) et biologiques (tailles de populations, activités) s'en trouvent améliorées, ce qui contribue à une plus grande disponibilité de l'azote du sol pour les cultures.


Pas d'impact sanitaire sur les sols et les cultures

Le suivi des populations bactériennes (Listeria monocytogenes, Salmonella, Pseudomonas aeruginosa...) ou l'analyse de contaminants organiques (HAP, PCB, phtalates, nonylphenol...) montrent que les apports répétés de composts et fumiers n'ont pas d'impact sanitaire sur les sols et les cultures.

Ils entraînent cependant une augmentation des concentrations en cuivre (+23 à +46 %) et zinc (+18 à +28 %) dans la couche superficielle du sol dans laquelle ils sont incorporés. Ces concentrations restent toujours dans la fourchette des teneurs mesurées dans les sols de la région et les pertes vers les eaux sont très faibles et modulées par les variations des propriétés physico-chimiques des sols induits par les apports de PRO.


Collaboration entre l'Inra, Veolia et l'agriculteur

D'une surface de 6 ha et divisé en 40 parcelles expérimentales de répétition des différents traitements, le dispositif est cultivé depuis 1998 selon une rotation blé/maïs. Fruit d'une collaboration entre l'Inra, Veolia Recherche & Innovation et l'agriculteur propriétaire de la parcelle, QualiAgro permet de quantifier les effets de ces différents modes de fertilisation et de suivre l'évolution de la qualité des sols, des cultures et des eaux circulant dans le sol.
F.M.

En savoir plus sur http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/composts-et-fumiers-interet-agronomique-indeniable-sans-impact-environnemental-significatif-inra-94606.html#RaB3H9rML2BBCoD2.99