jeudi 8 septembre 2016
La permaculture est officiellement une activité rentable selon l’INRA France
Aujourd’hui, l’agriculture n’a qu’une obsession, le rendement.
Respectueuse de la nature et de l’homme, la permaculture s’affiche comme
une agricole durable. Une alternative rentable selon l’INRA France qui s’est
penché sur le cas de la luxuriante Ferme du Bec Hellouin.
Produire à la main une profusion de fruits et légumes sur une petite surface, c’est le défi de la permaculture.
Basée sur un ensemble de techniques visant à créer une production
agricole durable et écologique, ces pratiques sont respectueuses de
l’homme, des animaux et de l’environnement. Très peu mécanisé et en
circuit-court, ce concept simple a séduit la Ferme du Bec Hellouin dans
l’Eure qui favorise la diversité et s’oppose à l’uniformité induite par
l’agriculture industrielle.
Pour la première fois, une étude scientifique s’est penchée sur la
viabilité économique de ce modèle agricole alternatif. Après quatre
années d’étude (2001-2015) au sein de cette ferme normande gérée en
permaculture, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) a
validé la permaculture comme une activité rentable.
La Ferme du Bec Hellouin, un modèle de permaculture
À l’origine de ce projet, Perrine et Charles Hervé-Gruyer, un couple qui n’avait aucune expérience agricole, a eu l’envie de produire autrement.
“L’idée n’est pas de produire beaucoup mais de favoriser avec une
diversité de plantes et d’animaux” souligne Charles. Le couple a fait le
choix d’une agriculture bio affranchie des énergies fossiles et
pourtant productive. Un franc succès désormais validé par l’INRA.
Source
Source
Découvrez Wikwio, plateforme web collaborative dédiée à la flore adventice tropicale
Un nouvel outil collaboratif (portail web 2.0) de reconnaissance de
plantes et de partage de connaissances est proposé par le Cirad dans le
cadre de l'unité mixte de recherche Amap (« Botanique et Modélisation de
l'Architecture des Plantes et des Végétations »).
Consacré à la flore adventice, c'est-à-dire aux plantes spontanées qui
font concurrence aux cultures, l'outil vise à aider les agriculteurs à
mieux connaître ces « mauvaises » herbes, afin de mieux les gérer pour
limiter les pertes de rendements. Plus de 400 espèces d'adventices du
sud-ouest de l'océan Indien et d'Afrique australe y sont aujourd'hui
référencées.
Découvrez Wikwio...
Déclin des abeilles : une étude de l'INRA confirme la responsabilité des pesticides
Déclin des abeilles : l'exposition des mâles à un pesticide affecte
indirectement la capacité de reproduction des reines selon un
rapport des chercheurs de l'Inra (Institut National de Recherche
Agronomique) publié dans la revue Scientific Reports début septembre 2016.
L'INRA de France vient d'annoncer que
l'exposition des abeilles mâles à un pesticide, le fipronil, un
néonicotinoïde, affecte indirectement la capacité de reproduction des
reines.
La mortalité dramatique des abeilles que nous observons depuis
plusieurs années, bien que contestée par les lobbies de l'agrochimie,
est sans aucun doute liée à l'utilisation massive des pesticides
de synthèse systémiques (captés par les racines et circulant dans la
sève), notamment ceux appartenant à la famille des néonicotinoïdes. Les
abeilles butineuses en puisant dans les fleurs gorgées de ces poisons
finissent par mourir.
La microbiologie des aérosols
La microbiologie des aérosols, discipline en plein essor, s’intéresse
aux micro-organismes dont la dissémination s’effectue très
majoritairement par voie aérienne. Certains d’entre eux peuvent avoir un
impact sur l’agriculture de par leur pouvoir pathogène, mais aussi sur
l’atmosphère de par leur capacité supposée à engendrer la formation de
glace, et donc éventuellement celle de pluie ou de neige.
Bon nombre de ces micro-organismes
proviennent des couverts végétaux, qui les émettent à certains stades de
leur cycle et dans certaines conditions de milieu. La connaissance que
nous avons des bioaérosols étant encore très limitée, la possibilité de
réaliser des mesures fiables d’émission, à l’échelle de parcelles
agricoles notamment, représenterait un progrès particulièrement
intéressant. C’est ce que les chercheurs proposent de faire dans ce
projet : développer une méthode de mesure des flux verticaux de microbes
au-dessus de surfaces végétales.
La méthode
envisagée repose sur un principe connu, celui de l’échantillonnage
conditionnel (ou « relaxed eddy accumulation »). Il s’agit de l’adapter
ici au cas des micro-organismes présents dans l’atmosphère. Au-delà du
développement métrologique, ce projet devrait pouvoir permettre la
réalisation d’un premier ensemble de mesures de flux dans des conditions
contrastées de cultures et de microclimat.
Ces recherches sont soutenues par :
- le programme CNRS/INSU/EC2CO (projet Microflux, coord. Eric Lamaud),
- le Labex COTE (projet Flux.com, coord. Cécile Robin)
- et le Métaprogramme SMACH (projet Epidec, coord. Cindy Morris)
- Contact(s) scientifique(s) :
-
Quatrièmes Journées Scientifiques Internationales de l'Institut National Agronomique de Tunisie 2016 (JSI 2016)
Quatrièmes Journées Scientifiques Internationales de l'Institut National Agronomique de Tunisie 2016: Les défis de l’agriculture pluviale
16 et 17 Novembre 2016 à l’Auditorium de l’INAT, Tunis, Tunisie.
Sates importantes
Annonce et appel à participation: 1er septembre 2016
Date limite d’envoi des résumés des communications: 30 septembre 2016
Notification d’acceptation: mi-octobre 2016
Date limite de réception des bons de commandes: 7 Novembre 2016.
Date limite d’envoi des résumés des communications: 30 septembre 2016
Notification d’acceptation: mi-octobre 2016
Date limite de réception des bons de commandes: 7 Novembre 2016.
Cliquez ici pour de plus amples informations
mardi 6 septembre 2016
Vient de paraître : site web du projet Cultivar soutenu par Agropolis Fondation
CultiVar, projet inédit sur Montpellier est un projet étendard financé
par Agropolis Fondation. Son objectif : faire en sorte que la recherche
menée à Agropolis alimente de nouveaux modules d'enseignement destinés
aux étudiants de master et doctorat dans le domaine de l'amélioration
génétique des plantes. Certains de ces modules seront insérés dès la
rentrée de septembre 2016 dans les cursus de Montpellier SupAgro et de
l'Université de Montpellier. Puis, dans un deuxième temps, au Sénégal et
au Vietnam. Ils seront conçus et animés avec des techniques
pédagogiques innovantes.
Rencontres qualimÉditerranÉe 2016 Agriculture 2025 : l'essentiel de l'innovation sur la qualité des sols
Au programme : conférences, débats, rendez-vous d'affaires... Rencontres organisées par le pôle de compétitivité Qualiméditerranée, Transferts et Madeeli pour échanger entre entreprises, organismes de recherche et formation pour favoriser l'émergence de projets R&D. Organisées avec le soutien d'Agrene, Agropolis International, Celestalab, Frayssinet, INRA, IRD, IFV, Valorhiz.
lundi 5 septembre 2016
Vidéo: Les pesticides triplent la mortalité des abeilles sauvages
Les insecticides de la famille des néonicotinoïdes, les plus efficaces jamais synthétisés, tuent massivement abeilles et bourdons. Il n’y a plus désormais que les firmes agrochimiques pour le nier. Ou du moins pour sous-évaluer le rôle de ces pesticides dans le déclin catastrophique des colonies d’insectes butineurs. Ces sociétés préfèrent le réduire à un facteur pathogène parmi d’autres : virus, monocultures réduisant et fragmentant leurs habitats, champignons, invasion de frelons, réchauffement climatique…
Il semble, au contraire, que les néonicotinoïdes multiplient par
trois cette mortalité accélérée. C’est ce que défend une étude
britannique publiée mardi 16 août par la revue Nature Communications et signée par sept chercheurs du centre pour l’écologie et l’hydrologie de Wallingford et de Fera Science Limited, un centre de recherche semi-privé sur l’environnement et l’alimentation sis à York (nord de l’Angleterre).
Voilà des années que les apiculteurs alertent sur l’impact des
néonicotinoïdes, qu’ils lient à l’effondrement du nombre de leurs
colonies d’abeilles, depuis que l’usage de ces produits chimiques s’est
généralisé dans les campagnes occidentales, à partir de 1995.
De précédentes études scientifiques ont évalué leurs effets sublétaux
et neurotoxiques sur les abeilles domestiques, en particulier. Elles
ont montré notamment que celles-ci perdent leur sens de l’orientation,
ou que les bourdons donnent naissance à 80 % de femelles en moins…
Source
Source
Pays méditerranéens : La gouvernance des systèmes alimentaires
Les modes de consommation déterminent la durabilité des systèmes
agricoles et alimentaires. Pour les pays méditerranéens, il y a urgence
d’adopter des mesures pour évaluer les régimes alimentaires durables
dans différentes zones agro-écologiques. A ce sujet, Marc Dedeire,
maître de conférences en aménagement à l’université Montpellier 3 relève
la nécessité de réfléchir à la façon de voir si les modes de
consommation se régionalisent ou pas. C’est aussi, aux yeux du
spécialiste, l’idée de voir s’il y a un système d’homogénéisation des
modes alimentaires, voire un modèle alimentaire globalisé. Mais la
question qui requiert davantage l’attention est celle de savoir «si la
globalisation à l’échelle mondiale intègre importe la question de
l’alimentation». Pour la Méditerranée, M. Dedeire propose de «chercher
la façon de régionaliser les modes et modèles alimentaires». Les pays
méditerranéens ont-ils les moyens d’aller vers cette «régionalisation
alimentaire»? Le spécialiste cite, d’abord, l’existence des modes
alimentaires, comme la «diète méditerranéenne».
En s’appuyant sur ce modèle, «on devrait promouvoir des actions intersectorielles innovantes pour contrer la dégradation des écosystèmes, la perte de biodiversité et la simplification des régimes alimentaires à travers l’amélioration des pratiques alimentaires durables». Les pays concernés sont appelés à «préserver cet acquis et mettre en avant cette particularité en intégrant une dimension de durabilité au point de pouvoir mieux gouverner cette région au niveau des modes de consommation alimentaires». M. Dedeire pense beaucoup à «l’intérêt d’un mode alimentaire régionalisé à l’échelle des grandes régions, pas forcément au niveau de chaque pays». Si, comme le proverbe le dit, «nous sommes ce que nous mangeons», alors nous devons aussi manger en respectant ce que nous sommes. D’autre part, le spécialiste dira que la question de la Méditerranée est importante parce qu’on a affaire à un territoire qui est «très homogène sur le plan climatique et agronomique». L’idée étant de pouvoir développer des stratégies de développement agricole et rural cohérentes à l’échelle du bassin méditerranéen. «Il sera également question d’imaginer un modèle de labellisation qui puisse convenir à tous les pays et de pouvoir, collectivement, faire connaître les produits de région à travers toute l’Europe, mais aussi à travers le monde», a ajouté M. Dedeire. D’autres spécialistes diagnostiquent que «réformer» l'agriculture sur des bases plus écologiques et plus directement nourricières ne suffira pas si le secteur agroalimentaire n'adopte pas une obligation de qualité nutritionnelle. Une prise de conscience nouvelle à l'instar des questions écologiques peut finir par faire évoluer le système alimentaire dominant. A l’avenir, les enjeux d'un changement vers un mode alimentaire plus durable peuvent être compris et acceptés par nombre de citoyens, incités à faire de nouveaux choix pour leur santé, mais aussi pour soutenir une gestion plus sociale et écologique de l'alimentation. Poser la question de la durabilité des systèmes alimentaires des territoires méditerranéens c’est reconnaître que la manière dont les citoyens s’organisent, dans l’espace et dans le temps, pour obtenir et consommer leur nourriture, pose à l’heure actuelle de redoutables problèmes sociaux, environnementaux et économiques.
D’où l’urgence de repenser la gouvernance des systèmes alimentaires de la région, de la territorialiser. Et l’espace méditerranéen en a tous les atouts.
Fouad Irnatene
Source
Journal Résolis spécial MEDCOP : « Systèmes alimentaires territorialisés en Méditerranée »
Impliqués dans l’organisation du premier Forum Méditerranéen sur le Climat, les 4 et 5 juin 2015, à Marseille, l’IPEMED, RESOLIS, la Chaire Unesco en Alimentations du Monde et l’Association des Régions de France (ARF) ont souhaité porter, avec leurs partenaires du Sud et de l’Est de la Méditerranée, la Solution n°16, inscrite dans l’Agenda des Solutions Méditerranéen issu de la MEDCOP21.
Cette Solution prévoit la constitution d’une base de connaissances sur
les systèmes alimentaires territorialisés en Méditerranée.
Pour la MEDCOP Climat a donc été réalisé un ouvrage collectif
intitulé « Systèmes alimentaires territorialisés et initiatives pour
une alimentation responsable et durable en Méditerranée », qui contient des contributions d’experts d’Espagne, de France, d’Italie, du Maroc, de Tunisie et de Turquie.
Cet ouvrage, publié dans le cadre du Journal Résolis, nourrira l’Atelier 5 - « Enjeux climatiques, dégradation des sols, sécurité alimentaire et précarité » organisé dans le cadre de la MEDCOP Climat, à Tanger (Maroc).
Déclin des abeilles : l’effet conjugué pesticide-parasite affecte aussi la survie des reines
Les chercheurs de l’Inra France montrent aujourd’hui que l’exposition chronique
et indirecte à une dose très faible d’un pesticide néonicotinoïde,
ainsi que l'infection par un parasite commun des abeilles, affecte très
fortement la survie des reines en conditions naturelles et modifie leur
physiologie. L’interaction entre l’imidaclopride et Nosema cerana est
encore plus néfaste sur les reines que chaque stress pris séparément.
Ces résultats sont publiés le 31 août 2016 dans Scientific Reports.
Dans la nature, les colonies d'abeilles domestiques (Apis mellifera)
sont constamment exposées à des facteurs de pression multiples, entre
autres insecticides et agents pathogènes, dont l'action conjointe est
suspectée être en partie à la base du déclin des colonies.
Face à la mortalité accrue des abeilles ouvrières, la fertilité de la reine est essentielle pour le renouvellement de la population et la survie de la colonie. Or, les apiculteurs constatent des mortalités anormales de reines depuis plusieurs années, au point que certains d’entre eux doivent changer systématiquement une partie importante de leur cheptel de reines afin d’éviter la perte de leurs colonies, alors qu’une reine peut normalement vivre de 4 à 5 ans.
Le goût des aliments peut-il changer selon la découpe ?
La façon dont on coupe les aliments aurait un réel impact sur le goût - (ph:DR)
La découpe des aliments affecte-t-elle réellement le goût et la texture ?
Selon certaines études, il
semblerait qu’un légume et/ou un fruit n’ait pas toujours le même goût,
selon la manière dont on le coupe. Qu’il soit coupé en tranche ou en
cubes. En effet, la façon dont on coupe les aliments aurait un réel
impact sur le goût.
Il semblerait que la découpe puisse
affecter certains aliments, tels que: Le chou fleur, la tomate, la
carotte, le brocoli, l’oignon et/ou l’ail. La texture aussi
est affectée et elle joue un rôle important sur le goût, et sur la façon
dont nous percevons les goûts.
La façon dont on découpe les légumes,
les fruits ou la viande joue et se modifie lors de la cuisson. Quant aux
découpes, elles changent la manière dont les produits vont se mélanger
ou être assaisonnés.
Lorsqu’on découpe une tomate, on ouvre
des cellules qui dégagent des enzymes qui produisent l’arôme. Plus vous
découperez finement, plus le goût sera important.
Atelier à Tunis : La FAO organise la lutte contre une maladie de l’olivier
Oliviers atteints par la Xylella fastidiosa.
La FAO lance, à Tunis, une
coopération technique entre les pays du Proche Orient et de l’Afrique du
Nord contre une redoutable maladie de l’olivier.
Un projet de coopération technique de
l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
(FAO) concernant le renforcement des capacités pour empêcher
l’introduction et la dissémination de la bactérie « Xylella fastidiosa »
dans les pays du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord a été lancé,
lundi, à Tunis, lors d’un atelier régional qui se poursuivra jusqu’au 2
septembre 2016.
30 ans pour créer des pommes québécoises plus croquantes
Un chercheur a mis 30 ans à créer de nouvelles variétés de
pommes plus croquantes, plus tolérantes aux infestations et mieux
adaptées au climat du Québec (Canada).
Roland Joannin est un pomiculteur patient. En 1985, il a commencé à
faire de l’hybridation de différentes espèces de pommiers dans son
salon.
Trois décennies et des milliers d’essais et d’erreurs plus tard,
il en est arrivé à créer cinq nouvelles espèces de pommes québécoises
qui, selon lui, sont beaucoup mieux adaptées que la McIntosh au climat
du Québec.
L’Eureka, la Belle d’août, la Rosinette, la Passionata et
l’Octobre sont maintenant en vente chez une vingtaine de pomiculteurs et
au marché Jean-Talon.
Selon M. Joannin, les pomiculteurs étaient nombreux à vouloir
remplacer la McIntosh, une variété capricieuse et fragile, grande
consommatrice de pesticides et dont les arbres supportent mal les grands
froids du Québec.
«J’ai commencé avec 500 pots dans mon salon, puis j’ai poussé le
bouchon jusqu’à 1500 plants. Le salon était plein, tous les comptoirs de
la cuisine étaient pleins. C’est ce qui a donné la Rosinette, la
Passionata et l’Octobre», raconte le technicien en pomiculture.
Goût des consommateurs
En 1993, Roland Joannin a décidé, avec un petit groupe de
pomiculteurs, de financer un organisme, la Pomme de demain, et de
planter 6000 arbres hybrides.
Ils se sont inspirés de la Granny Smith et de la Gala, ces pommes
américaines que les consommateurs recherchent pour leur croquant.
«On a créé un caractère propre aux Laurentides. Et on est à la
veille de cueillir les premiers fruits de ces années de recherche grâce
aux pomiculteurs qui ont cru à cette folie. On n’a jamais lâché pour
trouver quelque chose d’unique», se réjouit Roland Joannin.
Vergers expérimentaux
Des vergers de Saint-Joseph-du-Lac et d’Oka ainsi qu’un autre à
Mont-Saint-Grégoire ont planté des pommiers expérimentaux qui sont un
mélange d’une dizaine de pommiers différents et qui donnent des pommes
uniques comme l’Eureka et la Belle d’août.
Un autre groupe d’une quinzaine de pomiculteurs de la Rive-Nord et
de la Rive-Sud a commencé la récolte de la Rosinette en 2014 et de la
Passionata en 2015, mais, cette année, les quantités sur le marché sont
beaucoup plus importantes.
dimanche 4 septembre 2016
Ouvrage : Des marchés innovants pour une agriculture durable (publication 2016)
Ce rapport est le fruit d’un travail de coopération entre la FAO et l’INRA France. Il propose des réflexions sur la manière dont les innovations institutionnelles dans les dispositifs de marchés encouragent l’agriculture durable dans les pays en développement. En se basant sur quinze études de cas dans différents pays d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient, les auteurs donnent des exemples concrets de reconnexion efficace entre agriculture familiale durable et marchés.
Cliquez ici pour lire l'ouvrage (390 p., 9Mo)
Vidéo: Un drone pour détruire les nids de frelons asiatiques
L’utilité des drones dans le secteur de l’agriculture n’est pas toujours facile à cerner. En
revanche, pour ce qui concerne la lutte contre le frelon asiatique, la
tâche qui incombe au Spray Hornet, un quadricoptère commercialisée par Drone Volt , est on ne peut plus claire : détruire les nids de frelons asiatiques en les aspergeant d’un biocide. Vespa velutina,
faut-il le rappeler, a débarqué accidentellement en France, dans le
sud-ouest, il y a douze ans – des reines étaient présentes dans un
chargement de poteries en provenance de Chine – et il a investi un tiers
du territoire. Ce frelon se nourrit, entre autres, d’abeilles dont il
se saisit à la sortie des ruches. Ses dégâts sont à l’origine de la
disparition de très nombreuses colonies car l’européenne apis mellifera – contrairement à l’asiatique apis cerana – n’est pas capable de se défendre contre lui.
Publication FAO: Etat des ressources en sols du monde. Résumé technique
Éditeur: FAO
Pages: 92 p.
Résumé:
Lire le rapport complet, disponible seulement en anglais.
Ce document présente la première évaluation mondiale importante sur les sols et les questions associées. Le rapport synthétise les travaux de quelque 200 scientifiques spécialistes du sol provenant de 60 pays. Il fournit une perspective globale sur l’état actuel du sol, son rôle dans la fourniture de services écosystémiques et les menaces qui pèsent sur la possibilité de continuer à contribuer à ces services. Les menaces spécifiques envisagées dans le rapport sont l’érosion des sols, la compaction, l’acidification, la contamination, l’imperméabilisation, la salinisation, l’engorgement, le déséquilibre des éléments nutritifs (par exemple la carence en éléments nutritifs ou l’excès de nutriments), les pertes de carbone organique du sol (COS) et les pertes de biodiversité.
Ce document présente la première évaluation mondiale importante sur les sols et les questions associées. Le rapport synthétise les travaux de quelque 200 scientifiques spécialistes du sol provenant de 60 pays. Il fournit une perspective globale sur l’état actuel du sol, son rôle dans la fourniture de services écosystémiques et les menaces qui pèsent sur la possibilité de continuer à contribuer à ces services. Les menaces spécifiques envisagées dans le rapport sont l’érosion des sols, la compaction, l’acidification, la contamination, l’imperméabilisation, la salinisation, l’engorgement, le déséquilibre des éléments nutritifs (par exemple la carence en éléments nutritifs ou l’excès de nutriments), les pertes de carbone organique du sol (COS) et les pertes de biodiversité.
Evaluer l’empreinte carbone générée par l’élevage de bétail
Un nouvel outil interactif développé par la FAO permet aux
agriculteurs, aux décideurs politiques et aux scientifiques de calculer
la production de viande, de lait et d'œufs ainsi que les émissions de
gaz à effet de serre produites par le bétail. L'idée est de rendre à la
fois le secteur plus productif et plus respectueux du climat.
GLEAM-i, le Global Livestock Environmental Assessment Model interactif,
répond à un large éventail de questions. Par exemple, en tant que petit
détenteur de bétail ou éleveur, comment faire pour que mes bêtes
produisent plus de lait, de viande ou d'œufs ? Si vous êtes un décideur
politique, quelles pratiques dois-je soutenir afin de réduire les
émissions de gaz à effet de serre produites par le bétail ?
Basé
sur GLEAM, le modèle développé par la Division de la production et de la
santé animales de la FAO pour encourager de nouvelles politiques et
pratiques afin de parvenir à un développement durable du bétail, GLEAM-i
peut être manipulé par quiconque utilisant le logiciel Excel, y compris
les organisations communautaires travaillant dans des zones rurales
éloignées. Le nouveau modèle inclue de nombreuses variables telles que
les pays, les régions, le nombre et le type de bétail - laitier ou
viande ovine, porcs de basse-cour ou industriels, systèmes de pâturage
ou mixtes- matières premières, gestion du fumier ainsi que les
conditions spécifiques de vie des animaux.
« L'objectif de Gleam
est d'aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre et de
s'assurer que l'élevage est aussi efficace que possible, afin de
contribuer à l'alimentation des populations, à leurs besoins
nutritionnels et ceux relatifs à leurs moyens d'existence tout en ayant
recours à moins de ressources naturelles » a déclaré Anne Mottet,
Chargée des politiques liées à l'élevage à la FAO.
L’Algérie veut réduire sa dépendance alimentaire grâce à l’agro-écologie
Posté Par: Aliste Flandrain
Malgré son riche potentiel agricole,
l’Algérie reste fortement dépendante des importations de produits
alimentaires de l’étranger.
L’économie algérienne reposant
principalement sur la rente pétrolière, le pilotage des politiques
publiques n’a pas suffisamment valorisé le domaine de l’agriculture dans
le pays le plus vaste du monde arabe, d’Afrique du Nord et du pourtour
méditerranéen.
Fort de ce constat le Collectif Torba
veut inciter les politiques à s’investir dans une stratégie de
diversification de l’économie en se tournant vers l’agriculture et
l’agro-écologie.
La superficie des terres agricoles est
le principal atout du pays mais les défis contre la désertification est
immense, reconnaît le Collectif Torba.
Les nouvelles orientations agricoles
concentrent des efforts considérables sur les zones sahariennes, de
montagnes et de steppes, ainsi que sur les exploitations familiales, qui
représentent 70 % d’entre elles. Toutefois, la production biologique
reste très marginale. La société civile se mobilise peu à peu pour
reconquérir une alimentation saine et locale.
En Algérie, le Collectif Torba se lance
ainsi dans des actions d’initiation à la perma-culture et de
sensibilisation du public à l’agro-écologie, jardins partagés, fermes en
transition vers l’agro-écologie et création de partenariats directs
entre producteurs et consommateurs de type AMAP.
Né du désir de retour à la terre
nourricière, le Collectif Torba a été créé par des urbains de la
banlieue d’Alger qui souhaitaient résoudre des problématiques liées au
tri et à la valorisation des déchets dans la Cité d’Ouled Fayet.
Les questions de la fabrication de
compost et de l’aménagement de parcelles de jardinage se sont vite
posées face au manque d’espace. Le collectif ayant réussi à installer
des jardins aux abords d’un verger, a sollicité l’aide de Terre et
Humanisme pour travailler en agro-écologie et diffuser les bonnes
pratiques.
Inscription à :
Articles (Atom)