samedi 14 février 2015

Les sols sont une ressource non renouvelable

Leur préservation est essentielle pour garantir la sécurité alimentaire et un avenir durable

 

Les sols sont une ressource limitée, ce qui signifie que leur perte et leur dégradation ne sont pas récupérables au cours d’une vie humaine. Les sols constituent une composante essentielle des ressources terrestres, du développement agricole et de la durabilité écologique, ils sont à la base de la production alimentaire (humaine et animale), de la production de carburants et de fibres, ainsi que de nombreux services écosystémiques essentiels. Ils représentent par conséquent une ressource naturelle très précieuse, même si elle est souvent négligée. La superficie des sols productifs est limitée et soumise à une pression croissante, provoquée par une utilisation intensive des sols et des usages concurrentiels – culture, foresterie, pâturages/parcours et urbanisation – en vue de satisfaire les demandes d’une population croissante en matière de production alimentaire et énergétique et d’extraction de matières premières. Les sols doivent être reconnus et valorisés non seulement pour leurs capacités de production mais aussi pour leur contribution à la sécurité alimentaire et au maintien de services écosystémiques essentiels.
Année de publication: 2015
Type de document: Mixed Material
Pages: 4 p.
Numéro de travail: I4373
Disponible aussi en: Arabic Italian Spanish Chinese English Russian
Télécharger: PDF

  http://www.fao.org/3/a-i4373f.pdf

vendredi 13 février 2015

Un nouvel antibiotique très puissant découvert dans la canne à sucre

Publié le 12/02/2015





 Une petite équipe de quatre chercheurs du Cirad de Montpellier - France (Centre de coopération International en Recherche Agronomique pour le Développement), vient de réussir à décoder après plus de trente ans de travaux recherche, et en collaboration avec l'Université technique de Berlin (Allemagne), la structure de l'albicidine, un antibiotique fabriqué par une bactérie, Xanthomonas albilineans, responsable de la maladie de l'échaudure des feuilles de la canne à sucre. "Cette molécule a montré une activité antibiotique très puissante contre des bactéries difficiles à traiter et même responsables de maladies nosocomiales; et sa structure et son mode d'action en font une molécule très originale et prometteuse" explique le Cirad dans un communiqué.
Grâce à la découverte de la structure de l'albicidine, un protocole de synthèse chimique a été développé pour la produire en grande quantité. Et les chercheurs du Cirad ont pu démontrer que la molécule synthétique ainsi obtenue possède la même activité bactéricide que l'albicidine naturelle. Les études de développement et d'évaluation chez l'animal puis chez l'homme vont donc pouvoir commencer.
Cette découverte montre une fois de plus l'importance capitale de respecter la nature et la biodiversité dans lesquelles nous pouvons trouver les molécules qui nous permettent de nous soigner.
L'étude de la caractérisation de l'albicidine a été publiée dans la revue "Nature Chemical Biology" parue en janvier 2015.



jeudi 12 février 2015

Gluten : une nouvelle technique pour en détecter les plus petites traces

Une technique basée sur l'effet pyroélectrique permettra de détecter d'infimes traces de gluten dans les aliments pour rendre plus sûre la consommation d'aliments par des personnes atteintes de la maladie coeliaque. La technique innovante est le résultat de la collaboration entre divers instituts du Conseil national de recherches: l'Institut national d'optique (Ino-Cnr), l'Institut de biochimie des protéines (Ibp-Cnr), l'Institut des sciences de l'alimentation (Isa-Cnr), l'Institut de Microélectronique et Microsystèmes (Imm-Cnr), l'Institut de Cybernétique (Icib-Cnr). Les résultats de la recherche ont été publiés dans la revue scientifique Nature Communications.




 "La technique est basée sur l'utilisation de l'effet pyroélectrique, c'est à dire la formation temporaire de charges électriques de signes opposés, pour accumuler sur un support ad hoc des molécules présentes sous forme de traces, de sorte qu'elles deviennent détectables par un instrument de lecture à balayage, par exemple un scanner de fluorescence", explique Simonetta Grilli de l'Ino-Cnr. "En imaginant les protéines de gliadine, principaux composants du gluten, comme des petites ampoules lumineuses dispersées dans un liquide, notre méthode est capable de les accumuler sur une surface micrométrique, en multipliant le niveau de lumière détectable par rapport à ce qui est réalisable avec un distributeur conventionnel."

Le fonctionnement basé sur l'effet pyroélectrique permet donc de prélever et d'accumuler de très petits volumes de liquide. "Les résultats obtenus avec la nouvelle technique ont une sensibilité de détection égale à 0,005 parties par million (ppm) de gliadines, les principales protéines responsables de la maladie coeliaque, par rapport à 0,3 ppm pour les meilleures techniques disponibles sur le marché. Elle pourrait donc être d'une grande aide dans la production d'aliments étiquetés "sans gluten" pour détecter des traces infimes de contamination non détectables avec des techniques traditionnelles, mais dont l'ingestion peut provoquer des lésions graves aux sujets coeliaques".

Le travail a été développé dans le cadre d'un projet de recherche national financé par le Ministère de l'Enseignement, de l'Université et de la Recherche italien, dans le cadre du Fond pour les investissements dans la recherche fondamentale, avec une forte implication interdisciplinaire. "Notre objectif est désormais de miniaturiser le système d'accumulation pyroélectrique pour le rendre plus compact et utilisable par du personnel non spécialisé, sans avoir recours à des analyses de laboratoire longues.


 Pour en savoir plus: Simonetta Grilli, Ino-Cnr, tél. : 081/8675040, email : simonetta.grilli@cnr.it; Patrizio Mignano, Icib-Cnr, tél. : 081/8675360, email : patrizio.mignano@cnr.it


Sources:  "Glutine: una nuova tecnica ne trova le tracce minime", CNR, 23/12/2014 - http://www.cnr.it/cnr/news/CnrNews?IDn=3141

Origine:  BE Italie numéro 133 (12/02/2015) - Ambassade de France en Italie / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/77875.htm

Vers une diminution de la consommation d'eau du maïs

ntensification durable : ce sont les nouveaux mots d'ordre de Monsanto Italie, qui, à travers le projet AquaTEK, fournit aux agriculteurs les outils nécessaires pour relever les défis d'aujourd'hui et demain: produire plus, améliorer la qualité du maïs conventionnel, réduire les consommations d'énergie et surtout gérer efficacement l'eau, la ressource la plus importante de la planète.



 AquaTEK a été fondée en 2013, grâce à un partenariat public-privé qui a permis de rassembler les technologies et expertises les plus avancées dans le domaine de la génétique moderne et de l'irrigation (Netafim et Monsanto) avec la rigueur et l'indépendance de la recherche publique italienne (Université de Milan). Le projet prendra fin en 2015.

Depuis deux ans des expériences ont été menées sur la Concept Farm Monsanto et des champs d'études universitaires le long de la vallée du Pô. Avec ces expériences explique Roberto Confalonieri, professeur des systèmes de culture à l'Université de Milan - "nous évaluons la mise en oeuvre et la durabilité agronomique, environnementale et économique du projet et avons trouvé d'excellents résultats concernant l'efficacité avec laquelle elles utilisent deux ressources clés: l'eau et l'énergie". En effet, dans les années 2013 et 2014 une réduction de la consommation d'eau moyenne (par rapport à l'arrosage automatique) d'environ 17% a été enregistrée, avec une efficacité énergétique de + 20,2% malgré une tendance climatique plutôt anormale.

Les résultats écologiques sont également très positifs: le lessivage de l'azote a diminué en moyenne de 78%. De même sur le front rendement, grâce à l'application directe de la fertigation dans les camps exploités par Monsanto, des avantages évidents sont enregistrés : en moyenne une augmentation de près de 27% de la production (par rapport à la non irrigation) a été vérifiée. En outre, l'objectif du projet est d'atteindre et dépasser de manière stable le seuil de 200 quintaux à l'hectare de produit.

Un produit amélioré non seulement en termes de quantité mais aussi en termes de qualité : grâce à une hydratation ciblée de la plante il est en effet possible de prévenir de nombreuses maladies qui ces dernières années ont infesté et endommagé la production de maïs italienne.


 Pour en savoir plus: Federico Bertoli - Country Lead Divisione Row Crops, Monsanto Agricoltura Italia - tél. : 3346387703 - email : federico.bertoli@monsanto.com

  Sources : "http://www.galileonet.it/2015/01/quanta-acqua-per-il-nostro-mais/", Galileo, 07/01/2015 - http://www.galileonet.it/2015/01/quanta-acqua-per-il-nostro-mais/

 Origine : BE Italie numéro 133 (12/02/2015) - Ambassade de France en Italie / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/77873.htm


Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 08 au 12 février 2015

Télécharger la revue de presse hebdomadaire de cette semaine relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf :

https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnd0R1Wm1FV1RlTW8/view?usp=sharing



Observatoire des marchés: Filière bovine en Algérie, les importations d'animaux français liées au développement de l'engraissement

10/02/2015 | par | Terre-net Média

 Faute de techniques de conduite de troupeaux appropriées, la plupart des éleveurs algériens ne rentabilisent pas l'achat des broutards français importés reconnus pour leur excellente qualité bouchère. Selon une étude de l'Institut de l'élevage "Les filières bovines en Algérie - le développement local ne tarit pas le besoin des importations", l'essor des exportations françaises reposera sur la professionnalisation de l'engraissement avec des élevages algériens performants.

 n Algérie, le taux d’autosuffisance en viande bovine est de 55 % contre seulement 45 % pour le lait dont le développement de la production est une priorité pour les années à venir. La viande bovine et les animaux vivants ne représentent que 4 % des importations de produits agricoles et agroalimentaires opérées par l’Algérie. Mais elles sont appelées à croître fortement en raison de l’appétit croissant des consommateurs et de la pression démographique.
A ce jour, les importations sont des carcasses originaires d’Inde (85 %) et du Brésil (15 %) ou des animaux vivants de France et d’Espagne essentiellement (environ 50.000 têtes au total).
Le prix des animaux importés n’est pas le seul élément déterminant pour expliquer l’origine des animaux et des viandes importées.

Des performances bouchères incontestables...

Les carcasses originaires d’Inde sont très bon marché. Mais les Algériens, soucieux des conditions d’abattage (halal, sexe des animaux), et conscients du manque d’équipements pour garantir une chaîne du froid sans rupture, préfèrent des animaux vivants destinés à être abattus près des lieux de consommation, comme le sont les bovins élevés localement. Par ailleurs, les Algériens portent une grande importance à la valorisation du cinquième quartier.
Dans ces conditions, les importations d’animaux vivants prêts à être abattus ou de broutards pour l’engraissement perdureront et sont même appelées à se développer. Avec 40.000 têtes de bétail commercialisées, la France est à ce jour le premier exportateur d’animaux. Les qualités bouchères des jeunes bovins sont très appréciées. Mais, chers à l’achat, ils peinent à être valorisés dans la plupart des élevages algériens où les techniques de production sont peu performantes. Et le prix de la viande n’est pas particulièrement plus élevé que celle des autres races locales.
Les animaux espagnols, moins onéreux et plus facilement importables et vaccinables contre l’Ibr, sont plus adaptés aux conditions d’élevage mais les gains de croissance sont plus faibles.

...Mais insuffisamment valorisables

A l’avenir, l’essor des exportations de jeunes bovins français reposerait en fait sur le développement, en Algérie, d’une filière d’engraissement performante en mesure de valoriser des broutards achetés par les éleveurs 2.000 € l’unité. Les droits de douane et la Tva renchérissent les prix. Le cours de dollar ne devrait plus en revanche être pénalisant dans les prochains mois.  
La production de viande bovine a crû de 60 % entre 1990 et 2013 mais pas suffisamment pour répondre à l’appétit des Algériens. Pourtant le gouvernement verse des aides, jusqu’à 500 € par animal gardé jusqu’à 18/24 mois.
Mais l’Algérie donne la priorité à la production de lait. Celle-ci reposera d’abord sur une augmentation des rendements et non sur un accroissement des effectifs de vaches. Aussi, la production de viande bovine restera en Algérie un sous-produit de la collecte de lait avec des animaux qui n’auront pas de caractéristiques bouchères particulières ; mais toutefois suffisantes, faute de conduite technique adaptée pour les engraisser.
Le croisement industriel est peu fréquent et les femelles en âge de produire du lait ne peuvent être abattues, ce qui réduit d’autant le nombre d’animaux disponibles.

Chute de la rente pétrolière

L’élevage de bovins viande est concentré dans le nord du pays dans des exploitations extensives, qui pratiquent majoritairement la transhumance.
Les éleveurs fournissent des jeunes bovins pour être engraissés dans des exploitations mixtes lait + viande de plus grande dimension où seront produits des animaux de 300 kg de carcasse. Les bêtes de plus de 400 kg de carcasse sont issues d’ateliers d’engraissement spécialisés comparables à ceux qui existent en France.
Jusqu’à récemment, la rente pétrolière permettait à l’Algérie de se procurer sur le marché international les produits que le pays n’était pas en mesure de produire localement. Mais la chute des prix des produits pétroliers pourrait rendre insupportable le coût de ces importations (de 8 milliards d’euros, 19 % des achats du pays). Et pourtant, ce sont essentiellement des matières premières : des céréales  (2,5 Mds d’€) et des produits laitiers (1,1 Md d’€).
N.B : D'après "Les filières bovines en Algérie - le développement local ne tarit pas le besoin des importations" de l'Idele - Institut de l'élevage.
 

mercredi 11 février 2015

"les dossiers d'Agropolis International" (n° 20 - février 2015- 88 pages)

"Changement climatique : impacts et adaptations"


Télécharger le document en format pdf: http://www.agropolis.fr/pdf/publications/changement-climatique-impact-adaptation-dossier-agropolis-international.pdf

Source: http://www.agropolis.fr/publications/

dimanche 8 février 2015

Insecticide néonicotinoïde

Insecticide néonicotinoïde se déplace à travers une chaîne alimentaire du sol, perturbant le contrôle biologique des ravageurs non ciblés et en diminuant le rendement des haricots de soja.

Journal of Applied Ecology

Volume 52Issue 1pages 250–260February 2015


Article en anglais: http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/1365-2664.12372/abstract;jsessionid=C6E17689206321EE18B98D68D6FD8118.f01t03