samedi 9 mai 2015

Lutte biologique: confusion sexuelle dans les vignes... pour éviter les pesticides

Publié le

Au début du printemps de plus en plus de viticulteurs sèment la confusion (sexuelle) dans leurs vignes: à l'aide de capsules de phéromones ils leurrent des papillons dévastateurs pour empêcher leur reproduction. Une alternative aux pesticides qui fait ses preuves.



Jean-Luc Guillon, viticulteur en AOC dans le Cerdon (Ain), un cru du Bugey, a décidé de sauter le pas, à l'instar de nombreux vignerons dans l'Hexagone: "On avait abandonné plus ou moins les insecticides depuis une dizaine d'années, sauf que l'an dernier on a eu d'importantes larves de papillons et malgré nous, on a été obligé de traiter avec un insecticide, ce qui nous a perturbés".

Tous les cinq à six pas dans les rangs, il pose sur le fil de fer guidant les ceps un petit crochet en plastique marron contenant deux capsules. 
Elles diffusent dans l'air des phéromones synthétiques pour troubler deux papillons nuisibles, l'Eudémis et le Cochylis, dits "tordeuses de la grappe"

"C'est une méthode de lutte alternative à la lutte insecticide chimique conventionnelle. On place 500 diffuseurs à l'hectare, ils saturent l'atmosphère en phéromones qui sont la copie de celles qu'émettent les femelles pour attirer les mâles", explique Laurent Paupelard, responsable technique chez Soufflet Vigne France, une entreprise de services pour la filière viticole.
Dans ces conditions, le mâle, lorsqu'il cherche à s'accoupler, ne trouve pas la femelle parce que l'hormone sature le milieu. Et sans accouplement, pas de larves: dans le cas contraire, "les vers se nourrissent des boutons floraux, entraînant une deuxième génération de papillons" qui pond sur les raisins, créant une porte d'entrée à la "pourriture grise", source de pertes très importantes, explique M. Paupelard.
Cette méthode, essentiellement commercialisée par BASF (précurseur en la matière) et Terra Fructi, est homologuée depuis 1995 par le ministère de l'Agriculture et autorisée en agriculture biologique.
Fini les pesticides?
La Champagne est la première région viticole de France utilisatrice de cette technique, avec 13.500 hectares sous "confusion sexuelle", soit près de 40% de son vignoble.
En France, selon BASF, 36.000 hectares de vignes sont "confusées" à ce jour. Selon l'Institut national de la recherche agronomique, cela représentait en 2013 seulement 3% du vignoble: un taux bien moindre à ceux de la Suisse et de l'Allemagne, où 43% et 65% des vignobles respectivement bénéficient de cette technique.
La faute aux habitudes et à l'absence de subventions.
Le coût peut en effet être un frein pour certains viticulteurs: les leurres s'achètent deux fois plus cher qu'un traitement classique. Soit environ 150 euros par hectare, contre 70 euros pour un passage insecticide, en comptant tracteur et main d'oeuvre.
Mais lorsqu'il en faut plusieurs par an, ce qui n'est pas rare, la facture s'alourdit. Dans les prestigieuses vignes de Vosne-Romanée (Côte-d'Or), les viticulteurs ont aussi sauté le pas depuis longtemps, avec succès.
"Toute l'appellation", premiers crus et grands crus compris, utilise la confusion sexuelle et "cela fonctionne sans discontinuer depuis 1998", se félicite Michel Gros, président du syndicat viticole du village (130 domaines impliqués).
Autre avantage non négligeable, relève-t-il: "Cette technique a permis de supprimer quasiment la totalité des pesticides", en rétablissant un équilibre entre les insectes parasites et leurs prédateurs naturels.
Selon Denis Longevialle, secrétaire général d'IBMA France, l'association des fabricants de produits de biocontrôle, le marché des alternatives naturelles aux pesticides "est estimé à 100 millions d'euros, soit 5% du marché de la protection des plantes".
Un secteur en plein essor, puisqu'en 2014, indique IBMA, "un produit sur quatre ayant obtenu une autorisation de mise sur le marché est un produit de biocontrôle".
"Cela illustre une forte innovation: rares sont les entreprises dans ce domaine qui ne s'intéressent pas au biocontrôle", se réjouit M. Longevialle.

Source:  http://www.varmatin.com/var/confusion-sexuelle-dans-les-vignes-pour-eviter-les-pesticides.2142060.html

séminaire international "Biodiversité et changements globaux"

Dates à retenir :
Soumission des résumés : 31 mai 2015
Notification de l’acceptation : 30 juin 2015
Date d’envoi des articles : 30 septembre 2015
Tenue du congrès : 23, 24 et 25 Novembre 2015
Frais d’inscription
Enseignant /chercheur : 12 000 DA
Etudiant : 4 000 DA
Secteurs public et privé : 15 000 DA
Les frais de participation, payables à l’ouverture du séminaire, incluent :
L’hébergement
Les repas
Les pauses cafés
Les documents
La sortie sur le terrain
Langues officielles du séminaire :
Français et Anglais

Site web:  http://www.usthb.dz/biodivcg/spip.php?article10

Livre: Calcul Scientifique. Cours, exercices corrigés



Calcul Scientifique.rar

Format :Pdf (.rar )
Lien du Livre:
http://www.mediafire.com/?1we9whffthfle1v

jeudi 7 mai 2015

NIK1 médiation comme mécanisme de l'immunité antivirale des plantes

NIK1-mediated translation suppression functions as a plant antiviral immunity mechanism

 Article en anglais: http://www.nature.com/nature/journal/v520/n7549/full/nature14171.html

Génétique: Une sixième base de l'ADN a-t-elle été découverte ?

Par Patricia Courand | mercredi 6 mai 2015


Y a-t-il une sixième base de l'ADN ? Des travaux publiés dans la revue Cell suggèrent que tel est bien le cas : la méthyl-adénine jouerait notamment un rôle dans le fonctionnement des cellules souches et lors des premiers stades du développement. 
On le sait, l'ADN est composé de quatre bases azotées : l'adénine (A), la cytosine (C), la guanine (G) et la thymine (T). Ces bases se combinent en une multitude de séquences différentes, ce qui engendre la variabilité génétique dont notre organisme a besoin pour son bon fonctionnement.
Dans les années 1980, une cinquième base est venue s'ajouter à ces quatre premières bases : la méthyl-cytosine, dérivée de la cytosine. Une base à l'origine de processus permettant d'activer ou de désactiver l'expression de tel ou tel gène, en fonction des besoins physiologiques de chaque tissu.
Or, une nouvelle étude publiée dans la revue Cell suggère l'existence d'une sixième base : la méthyle-adenine, dont le rôle pourrait être crucial dans la vie des cellules.

Certes, l'existence de la méthyl-adénine était déjà connue, mais surtout chez les bactéries : "Il est connu depuis des années que les bactéries, des organismes évolutivement très distants de nous, ont de la méthyl-adénine dans leur génome (...). Mais il était supposé jusqu'ici qu'il s'agissait d'un phénomène statique, concernant les cellules primitives", explique le biologiste Manuel Esteller (Université de Barcelone, Espagne), auteur principal de l'étude.

Ces nouveaux travaux suggèrent que des cellules beaucoup plus complexes, comme des cellules humaines par exemple, seraient également dotées de cette sixième base. Ces travaux suggèrent aussi que les algues, les vers et les mouches présenteraient aussi de la méthyle-adénine dans leur génome , et que cette base agirait sur l'expression de certains gènes (en les activant ou les désactivant selon les besoins), comme la méthyl-cytosine.

De plus, toujours selon ces travaux, la méthyl-adénine jouerait un rôle dans le fonctionnement des cellules souches et les tous premiers stades du développement.
Cette étude a été publiée le 30 avril 2015 dans la revue Cell, sous le titre "An Adenine Code for DNA: A Second Life for N6-Methyladenine".

Source: http://www.journaldelascience.fr/genetique/articles/sixieme-base-ladn-t-elle-ete-decouverte-4659


Zoologie: Le chant des certains oiseaux varie selon la latitude

Par Anna Biazzi | samedi 2 mai 2015


Le chant de certains oiseaux change selon la latitude où ils habitent. Les auteurs estiment que ces variations pourraient représenter une stratégie reproductive. 
 
Le chant des mésanges varie selon la latitude, selon une étude menée par les biologistes Carrie L. Branch et Vladimir V. Pravosudov (Université de Nevada, Reno, Etats-Unis).
Pour parvenir à ce résultat, les deux chercheurs américains ont étudié le chant des mésanges habitant les montagnes de la Sierra Nevada, dans l'ouest des Etats-Unis.

Au terme de ces travaux, ils ont constaté que la durée, le volume et la fréquence de leurs cris variaient selon la latitude, même pour des différences de latitude très faibles.
Les mésanges apprennent à chanter sur la base du chant des mâles adultes. Comme cette espèce d'oiseaux ne migre pas, le type de chant se transmet à la nouvelle génération, et des communautés parlant 'la meme langue' se développent.

En raison de cela, les chercheurs estiment que la spécificité du chant pourrait représenter un avantage reproductif. En effet, elle permettrait aux femelles de reconnaitre les mâles issus de leur même environnement. Ces derniers seraient mieux adaptés d'un point de vue évolutif à l'environnement des femelles, que les oiseaux venant d'autres endroits.

Cette étude a été publiée le 29 avril 2015 dans la revue Royal Society Open Science, sous le titre "Mountain chickadees from different elevations sing different songs: acoustic adaptation, temporal drift or signal of local adaptation?".

Source: http://www.journaldelascience.fr/zoologie/articles/chant-certains-oiseaux-varie-selon-latitude-4645

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 3 au 7 mai 2015



Veuillez télécharger la revue de presse hebdomadaire de cette semaine relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf:  https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnX3RiZVduakpySEk/view?usp=sharing

Plus de 4.000 visiteurs au Salon international de la pomme de terre à Mostaganem

06/05/2015

La 5ème édition du Salon international de la pomme de terre "Batatis 2015" à Mostaganem a enregistré plus de 4.000 visiteurs affluant de différentes wilayas du pays, a-t-on appris des organisateurs lors de la clôture mercredi de la manifestation.

La plus grande affluence a été remarquée au stand réservé au matériel agricole, ont précisé les organisateurs du salon ayant regroupé, durant trois jours, une centaine d'exposants d'Algérie et de l'étranger dont des producteurs de pomme de terre et de semences et des opérateurs versés dans les domaines des services et de la commercialisation de ce produit.

Plusieurs demandes ont été formulées, selon les organisateurs, par des agriculteurs pour acquérir du matériel et des équipements compensant le manque de main d'œuvre, notamment pour la cueillette de la pomme de terre, en dépit de "la bonne rémunération" proposée, comme l'ont fait observer certains fellah.
Ce salon, organisé à douar El Menasria, dans la commune d’Oued El Kheir, a réservé un espace de 7.000 mètres carrés aux expérimentations de nouvelles semences de pomme de terre hors saison donnant un rendement de qualité.

En marge de l'exposition, des communications ont versé sur, entre autres, l'utilisation des engrais, la conservation du produit dans des chambres froides et l'industrie de transformation de la pomme de terre en Algérie.

Le salon a été organisé à l'initiative de la société des foires et des expositions agricoles "HM communication", en coordination avec la Chambre nationale d'agriculture et la direction des services agricoles de Mostaganem.


Source:  http://radioalgerie.dz/news/fr/article/20150506/39511.html

mercredi 6 mai 2015

Intervention du Pr. CHEHAT, Directeur de l'INRAA lors de la journée d'information sur l'exportation de l'huile d'olive

Pl@ntNet, une appli pour reconnaître la flore péi

  • Clicanoo.re
  • publié le 5 mai 2015
 Vous avez déjà peut-être entendu parler du projet Pl@nt Net, cette application de reconnaissance des plantes à l’aide d’une simple photo, lancée en 2013 ? Ce "Shazam des plantes" permettait jusqu’ici de reconnaître plus de 4100 espèces de fleurs et de plantes présentes en France métropolitaine. Mais grâce aux efforts du CIRAD (Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement) à La Réunion, dans le cadre du programme EPRPV et de plusieurs autres partenaires, ce sont 900 espèces - et 40 000 photos - de notre flore locale qui ont pu être répertoriés et ajoutés à l’application.

Celle-ci sera lancée le 8 mai prochain, par le CIRAD, dans le cadre de son programme EPRPV, un programme de coopération régionale entre La Réunion, Maurice, Madagascar, les Comores, les Seychelles et le Mozambique visant à diffuser des techniques d’agroécologie qui préservent et restaurent la biodiversité végétale en évitant les pesticides. Ce lancement local est d’autant plus important, puisqu’il s’agira du premier système de reconnaissance visuelle de la flore tropicale, accessible gratuitement et par tous.
Cette base de données est d’ailleurs amenée à s’enrichir au fil du temps, grâce aux contributions des uns et des autres, dans une dynamique participative. Par ailleurs, les plantes d’autres îles de l’océan indien viendront s’ajouter prochainement. A terme, il est question de couvrir la plus grande part possible de notre flore.

Comment ça marche ? Le principe d’identification repose sur un système de reconnaissance visuelle prenant en compte la forme, la couleur et la texture de la plante. L’utilisateur prend une photo dans la nature, la soumet à Pl@ntNet et l’application lui transmet une liste de plantes les plus proches visuellement de sa recherche. Idéal en randonnée, sur les marchés, ou pourquoi pas dans votre jardin !

Pour rappel, le projet et l’application Pl@ntNet sont nés de l’initiative conjointe du Cirad, de l’Inra France, de l’Inria, de l’IRD et de l’association Tela Botanica, au niveau national. En ce qui concerne l’apport réunionnais du CIRAD, il a été cofinancé par l’Union européenne, le gouvernement, la Région, le Département, et l’Agropolis Fondation.

Bonne nouvelle, l’application est complètement gratuite, téléchargeable sur GooglePlay et prochainement sur iPhone !

Source:  http://www.clicanoo.re/473097-pl-ntnet-une-appli-pour-reconnaitre-la-flore-pei.html

C'est quoi un Agridrone ?

Publié le 05/05/2015

Romain Faroux, cofondateur d’Airinov, pionnier et leader du drone agricole, est venu présenter jeudi à Cap’Ciné, cet outil alternatif pour les agriculteurs.
Initié par Phytoservice, jeudi à Cap'Ciné à Blois, pas moins de trois cents distributeurs et agriculteurs se sont penchés sur " l'intelligence farming ", avec au programme la présentation en tout début d'après-midi de Romain Faroux, un jeune poitevin, cofondateur d'Airinov, « le drone pour une agriculture durable ».
 
A quoi sert un drone en agriculture ?
« Airinov permet aux agriculteurs de réaliser des cartographies précises de leur exploitation et ainsi de mieux connaître ses besoins en azote ou la quantité de biomasse. »

Comment ça marche ?
« Le drone embarque un capteur développé par Airinov en partenariat avec l'Institut national de recherche agronomique (Inra France). Le capteur mesure la lumière reflétée par le feuillage des cultures dans le but de déterminer l'état de vigueur ou de faiblesse du couvert végétal. Une fois le terrain survolé et analysé, les informations récoltées sont synthétisées visuellement sous forme de cartes facilement compréhensibles. Les données sont envoyées à l'Inra. L'agriculteur connaît avec précision le besoin d'azote moyen de chaque parcelle de son exploitation et adapte ainsi ses soins en fonction. »
L'utilisation est-elle facile pour les agriculteurs ?
« Pour faire court, en fait c'est comme un smartphone. Les agriculteurs intéressés par cette technologie suivent une formation de deux jours et obtiennent un brevet théorique ULM leur permettant de piloter le drone. »
Comment est venue votre idée de drone au service de l'agriculture ?
« Je suis fils d'agriculteur. Fin 2010, j'ai réfléchi à l'intérêt de l'utilisation du drone sur la ferme de mes parents. Celle-ci a servi de champ d'expérimentation à partir d'un système de cartographie agronomique. Avec deux amis ingénieurs, dans la grange de la ferme, pendant deux ans, nous avons développé ces drones. Les premiers essais ont donc eu lieu à Mauprévoir (Vienne), à la ferme familiale. Aujourd'hui, Airinov est pionnier et leader du marché du drone agricole. »

Source:  http://www.lanouvellerepublique.fr/Loir-et-Cher/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2015/05/05/C-est-quoi-un-Agridrone-2318230

mardi 5 mai 2015

FASCINATION OF PLANTS DAY 2015

FASCINATION OF PLANTS DAY 2015 - La Journée internationale de célébration des plantes va renaitre sous le parrainage de l’Organisation Européenne pour la Science Végétale (EPSO). Le but de cet évènement est de faire partager à autant de personnes que possible, de par le monde, la fascination pour les plantes et l’enthousiasme pour la science végétale au service de l’agriculture, de la production durable de nourriture, mais aussi de l’horticulture, de la foresterie, et de tous les produits que sont le papier, le bois, les produits chimiques, l’énergie et les produits pharmaceutiques. Le rôle des plantes dans la protection de l’environnement est aussi un message clé.

Tout le monde est invité à rejoindre cette initiative !

en lire plus »   cliquez ici

Source:  http://www.plantday12.eu/

La bactérie à l’origine du « goût de pomme de terre » du café vient d’être identifiée

Publié le 4 mai 2015


Le « goût de pomme de terre » de certains cafés déprécie leur qualité et leur valeur. Il est dû à la présence d’une molécule produite à la suite de l’introduction d’une bactérie dans les fèves. Une équipe du Cirad, associée à l’Institut Pasteur, vient d’identifier cette bactérie. Il s’agit d’une nouvelle espèce, baptisée Pantoea coffeiphila.
Dans la région des Grands Lacs, en Afrique de l’Est, le « goût de pomme de terre » du café, bien que peu fréquent, représente un sérieux risque pour le secteur caféier. En effet, alors qu’ils sont parmi les meilleurs du monde, ces cafés peuvent subir des décotes importantes à l’exportation en raison du goût désagréable de certains lots.
Ce goût de pomme de terre est imputable à la présence d’isopropyl-2-méthoxyle-3-pyrazine, une molécule produite lorsqu’une bactérie s’introduit dans les fèves de caféier, généralement à la suite des piqûres de l’insecte Antestiopsis orbitalis.
On ignorait cependant l’identité de cette bactérie. C’est pourquoi une équipe du Cirad vient d’en faire l’analyse génétique à partir d’isolats collectés au Burundi.

Une analyse génétique pour identifier la bactérie

Cette analyse génétique, réalisée avec le concours de l’Institut Pasteur, a permis d’identifier la bactérie. Tout d’abord, le séquençage de deux gènes, RRS et rpoB, a montré que ces isolats appartenaient au genre Pantoea.
L’analyse des séquences d’une autre série de gènes (gyrB, rpoB, atpD et infB) a ensuite permis de préciser qu’il s’agissait d’une nouvelle espèce, et sa position a été représentée dans plusieurs arbres phylogénétiques.

Découverte d’une nouvelle bactérie : Pantoea coffeiphila

Cette nouvelle espèce, qui appartient à la famille des Enterobacteriaceae et au genre Pantoea, a été baptisée Pantoea coffeiphila sp. nov.
Les souches ont été déposées dans la collection de l’Institut Pasteur (CIT) et dans celle de la DSMZ (Deutsche Sammlung von Mikroorganismen und Zellkulturen).
A partir de ces travaux, des kits de détection sélective de la bactérie permettront d’envisager de nouvelles recherches pour mieux comprendre l’écologie de cette bactérie dans les zones caféières de la région des Grands Lacs. 


lundi 4 mai 2015

La croissance du secteur agricole a atteint un taux moyen de 11% durant le quinquennat 2010-2014

  • Algérie Presse Service
  • lundi 4 mai 2015


 Le secteur agricole qui assure 72% des besoins alimentaires actuels du pays a réalisé un taux de croissance annuel moyen de 11% entre 2010 et 2014 dépassant l'objectif attendu, selon le bilan du ministère de l'Agriculture et du Développement rural publié dimanche.
"La production agricole nationale a connu ces dernières années une évolution significative dans l'ensemble des filières agricoles et permet d'approvisionner le marché local à hauteur de 72% des besoins", selon le constat fait par le ministère lors de la 22ème session d'évaluation de la consolidation des programmes agricole et rural.

Cette évolution s'est traduite par un taux de croissance agricole de plus de 11% annuellement durant le quinquennat qui vient de s'achever contre un objectif de 8,33%. Le nombre d'emplois créés par le secteur a connu un taux de croissance de 7,4% durant les cinq dernières années.
Le secteur agricole qui compte 1,2 million d'exploitations agricoles et d'élevage emploie environ 2,5 millions de personnes. Durant la même période, les programmes du renouveau rural avaient permis la réalisation de près de 12.148 projets de proximité de développement rural intégré (PPDRI) qui ont touché 903 communes et près de 7 millions d'habitants, soit 99% de l'objectif.

"Ces indicateurs témoignent à eux seuls de l'importance des efforts consentis par les pouvoirs publics pour le développement du secteur agricole (...) qui connaît un regain d'intérêt pour le travail de la terre", explique-t-on dans un document remis à la presse.
Durant le quinquennat précédent, le secteur a eu à résoudre la question du foncier par l'instauration du système d'actes de concession (de 40ans) comme mode d'exploitation des terres privées de l'Etat en remplacement du droit de jouissance perpétuelle.

Concernant la ressource humaine, un programme de renforcement des capacités humaines et d'assistance technique a été mis en place en vue d'améliorer les connaissances et savoir-faire des professionnels.
Selon le bilan du ministère, quelque 146.573 agriculteurs et éleveurs ont bénéficié de formations ainsi que 15.465 opérateurs économiques et porteurs de projets et 59.285 cadres du secteur.

Source:  http://www.aps.dz/economie/22287-la-croissance-du-secteur-agricole-a-atteint-un-taux-moyen-de-11-durant-le-quinquennat-2010-2014

Nourrir la planète : deux visions s'affrontent à l'Exposition universelle 2015







L'Exposition Universelle 2015, qui a ouvert ses portes à Milan le 1er mai, a pour thème "Nourrir la planète, énergie pour la vie".

Le défi de nourrir la planète est d’autant plus grand, souligne la journaliste Laetitia Van Eeckhout dans Le Monde, que le changement climatique accroît la vulnérabilité de l’agriculture.
Selon le Programme des Nations unies pour le développement, d’ici à 2080, ce sont 600 millions de personnes supplémentaires chaque année (s'ajoutant aux 805 millions actuels) qui pourraient souffrir d’insécurité alimentaire sous l’effet du changement climatique.




Deux visions de l’agriculture s’affrontent pour nourrir la planète, rapporte la journaliste.
La première, détenue par des grands ONGs, des scientifiques et institutions internationales, défend la nécessité d’une transition vers un modèle agricole s’appuyant sur la polyculture, la rotation des cultures et l'utilisation maximale des processus écologiques pour lutter contre les espèces invasives, fertiliser et stimuler la vie des sols.
A l’opposé, les grands producteurs et agrochimistes soutiennent que la sécurité alimentaire passe par l'augmentation de la production agricole et défendent une intensification des monocultures par l’utilisation de plantes génétiquement modifiées (OGM).

La société civile du Sud – ONG et organisations de producteurs – s’alarme des « fausses solutions ». « Il faut investir dans l’agriculture familiale, pas dans l’agrobusiness », insiste Ali Abdou Bonguere, coordinateur de l’ONG nigérienne Energie et environnement pour le développement rural. « L’agrobusiness se traduit dans les pays du Sud par le développement de grandes monocultures et l’accaparement de terre par des investisseurs internationaux au détriment des petits agriculteurs. »
« Là où l’agriculture est à petite échelle, l’agro-écologie peut être particulièrement performante, explique Bruno Dorin, du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). « Il s’agit en effet de trouver les combinaisons d’espèces végétales et animales qui tirent au mieux parti des écosystèmes locaux, maximisent la photosynthèse, améliorent la qualité des sols et des eaux. Ce mode de culture écologique, qui peut être au moins aussi productive que l’agriculture industrielle, est beaucoup plus résilient aux chocs climatiques mais aussi économiques, car il dépend à un bien moindre degré de ressources non renouvelables et coûteuses comme les engrais de synthèse fabriqués à base d’énergie fossile. »
La société civile du Sud demande que la convention qui sera adoptée en décembre à Paris lors de la Conférence mondiale sur le climat reconnaisse « explicitement » l’effet du changement climatique sur la faim dans le monde et s’engage sur des mesures d’adaptation et d’atténuation efficaces.
A Genève, lors de la session préparatoire de la conférence en février, l’expression « sécurité alimentaire » est apparue pour la toute première fois dans le texte en préparation. Mais rien ne dit qu’il figurera dans l’accord final. Les ONG sont sur leurs gardes, d’autant qu’il serait envisagé de retenir le concept d’« agriculture climato-intelligente ».
Promu par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture en 2009, ce concept est très controversé et suscite de vives critiques de la part des grandes ONG internationales. « Avec ce concept, on se garde bien de faire un vrai choix sur un modèle agricole. Le périmètre des actions promues intègre des pratiques largement contestées comme l’utilisation d’OGM ou encore l’utilisation de pesticides et d’engrais chimiques », observe Peggy Pascal de l'ONG Action contre la faim.

Lire l'article du Monde : Nourrir la planète, le défi de l’Exposition.
Voyez également:
Illustration : Source : Exposition 2015, Nourrir la Planète, Energie pour la Vie.

Source:  http://www.psychomedia.qc.ca