samedi 12 mars 2016
vendredi 11 mars 2016
Colloque national de vétérinaires: appel au développement des espèces animales locales
Un appel a été lancé lors d'un colloque national de vétérinaires,
lundi 7 mars 2016 à Tiaret, à s’intéresser davantage au développement des espèces
animales locales pour promouvoir la filière élevage.
Le directeur de l’institut vétérinaire de l’université de Tiaret, Dr
Bouabdallah Benallou a souligné, à l’ouverture de cette rencontre
organisée par l’association du club scientifique "Errazi" de cet
institut, qu’il faut oeuvrer sérieusement pour développer les
caractéristiques génétiques de la ressource animalière en Algérie,
signalant que les expériences précédentes ont prouvé un manque
d'adaptation des animaux importés avec l’environnement, les conditions
climatiques et les aliments de bétail locaux.
Il a fait savoir, dans ce cadre, que les vaches importées pour la
production de 40 litres de lait par jour ne produisent en Algérie que 15
litres et contractent des maladies à cause du climat et de la qualité
d’alimentation, auxquels elles ne sont pas habituées.
Le même intervenant a insisté sur la nécessité de coordination entre
les structures de recherche scientifique, les services agricoles
concernés et les agriculteurs pour obtenir une ressource animalière
saine.
Ce colloque, a vu la
présentation de plusieurs communications traitant de l’alimentation
animalière, la santé et chirurgie vétérinaire, la reproduction, le
contrôle vétérinaire et les zoonoses, entre autres.
En marge de cette rencontre scientifique, une exposition a été organisée
mettant en exergue du matériel et outils vétérinaires, d'agriculture, de
cuniculture et d'apiculture.
5ème workshop sur l’agriculture saharienne à Ouargla: plaidoyer pour une stratégie de développement de l’élevage camelin en Algérie
Les
intervenants au 5ème workshop sur l’agriculture saharienne ont plaidé,
mercredi à Ouargla, pour l'adoption d’une nouvelle stratégie de
développement de l’élevage camelin en Algérie.
Le développement de l’activité d’élevage camelin "doit passer
essentiellement par l’organisation de la filière dans les régions
sahariennes, l’amélioration de la couverture sanitaire et la mise en
place d’une meilleure gestion des zones de parcours", ont-ils souligné.
Les participants à cette rencontre ont insisté, en outre, sur
l’amélioration des connaissances scientifiques liées à la pratique de
l’élevage camelin, ainsi qu'à la préservation de la race locale et la
valorisation des produits camelins, tels que le lait de chamelle et ses
dérivés et les différents produits confectionnés à base de peaux et
poils de dromadaires.
Dans son intervention intitulée "Le camelin en Algérie, pivot du
triangulaire de durabilité", Abdelhakim Senoussi, enseignant à
l’université d’Ouargla, a présenté les particularités qui garantissent
l’élevage camelin comme un élément d’équilibre écologique, de
rentabilité économique et de viabilité sociale, au regard de ses
capacités d’attractions culturelles et sportives, en tant qu’animal
polyfonctionnel.
L’enseignant Slimani Noureddine de l’Université d’Ouargla a, de son
côté, mis en relief l’importance du rôle écologique que peut jouer le
dromadaire dans l’espace pastoral, notamment à travers l’étude de son
comportement et de son régime alimentaire, qui présentent un impact
écologique positif quant à la valorisation, l’exploitation rationnelle
et la préservation du couvert floristique et des parcours,
comparativement aux autres espèces d’élevage.
Pour sa part, El-Hadj Cheikh Belmansour (éleveur) a mis l’accent sur
la nécessité de protéger la richesse cameline, exposée à diverses
menaces, surtout les accidents de la circulation routière et les
bourbiers (bassin d’évacuation de produits pétroliers) non protégés ou
abandonnés par certaines entreprises pétrolières.
La rencontre s’articule autour de thèmes divers en rapport avec le
''système d’élevage'', ''l’alimentation et reproduction'', ''la
poly-fonctionnalité du dromadaire'', ''l’hygiène et santé'' et ''la
recherche et développement''.
Organisé par la faculté des sciences de la nature et de la vie de
l’université Kasdi Merbah d’Ouargla, en partenariat avec les
laboratoires de recherches "Bio-ressources sahariennes : Préservation et
valorisation" et de recherche sur la ph£niciculture "Phoenix", ce 5ème
workshop sur l’agriculture saharienne "situation de l’élevage camelin en
Algérie, entre passé et avenir" a regroupé une pléiade
d’enseignants-chercheurs issus de diverses universités nationales, des
professionnels et des éleveurs. APS
Le prix du blé devient un révélateur de l’irresponsabilité des gouvernants dans le monde
Gérard le Puill / Jeudi, 10 Mars, 2016/ Humanite.fr
Pour
le seul mois de février, le prix du blé a reculé de 5% après une
chute de 20% sur un an. Et la baisse continue en mars mettant la tonne
de blé tendre à 140€. De quoi décourager la production avec le risque
de déboucher sur des pénuries et des prix en forte hausse dans deux ou
trois ans.
Dans
une note de conjoncture rendue publique le 9 mars, FranceAgrimer publie
plusieurs tableaux et graphiques relatifs à l’évolution à la baisse
des cours mondiaux du blé. Les causes de cette baisse sont uniquement
spéculatives dès que l’offre mondiale dépasse de peu la demande. En un
an et en partant de prix déjà très sages , les cours des blés tendres
destinés à l’exportation ont baissé de 18% au Canada, de 18% aux Etats
unis, de 12% en Australie, de 20% en Argentine, de 22% en Allemagne,
de 21% en France et de 24% dans les pays dont les ports d’embarquement
sont sur la Mer Noire. Il s’agit surtout de l’Ukraine, la Russie et la
Roumanie.
Mobilisation européenne contre les pesticides tueurs d’abeilles
Le Monde.fr
| 10.03.2016
Plus d’un million de signatures récoltées dans une quinzaine de pays européens. C’est avec sa pétition pour interdire les néonicotinoïdes, les pesticides tueurs d’abeilles, que l’association Pollinis s’est installée au Parlement européen à Strasbourg, du 7 au 10 mars. Le but : sensibiliser les eurodéputés aux risques de l’utilisation de ces pesticides, notamment pour les abeilles. Nicolas Laarman, directeur général de Pollinis, s’en explique :
jeudi 10 mars 2016
Protection des cultures: De nouvelles plantes "envahissantes" à l’échelle de l’Europe
Mis en ligne jeudi 3 mars 2016
par Daniel MATHIEU
L’OEPP (Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes) publie son premier numéro de l’année 2016. De nouvelles plantes sont signalées en Europe.
Dans son bulletin de janvier, le service d’information de l’OEPP
mentionne de nouvelles plantes introduites sur le sol européen : Solanum elaeagnifolium, Arctotheca calendula, Manihot grahamii, Epilobium adenocaulon, Oenothera glazioviana.
Au sommaire de ce bulletin concernant la flore :
Premier signalement de Solanum elaeagnifolium en Bulgarie
Arctotheca calendula : une plante exotique envahissante émergente en Italie
Manihot grahamii : nouvelle plante exotique envahissante en Europe
Les plantes en pot comme filière d‟introduction de plantes exotiques envahissantes
Influence du régime de coupe sur le stock semencier d’Ambrosia artemisiifolia dans le sol
Epilobium adenocaulon et Oenothera glazioviana : deux nouvelles espèces exotiques en Bulgarie
23ème Conférence du COLUMA : Journées internationales sur la lutte contre les mauvaises herbes
Arctotheca calendula : une plante exotique envahissante émergente en Italie
Manihot grahamii : nouvelle plante exotique envahissante en Europe
Les plantes en pot comme filière d‟introduction de plantes exotiques envahissantes
Influence du régime de coupe sur le stock semencier d’Ambrosia artemisiifolia dans le sol
Epilobium adenocaulon et Oenothera glazioviana : deux nouvelles espèces exotiques en Bulgarie
23ème Conférence du COLUMA : Journées internationales sur la lutte contre les mauvaises herbes
Un pesticide responsable d’une perte de mémoire chez les abeilles
Par Gouty Félix
Un
nouveau pesticide menace la survie des abeilles du monde entier.
D’après de récents résultats, il serait responsable d’une perte de
mémoire significative et inquiétante.
MENACE. Une
étude néo-zélandaise de l’université d’Otago rapporte les dégâts
observés du chlorpyrifos, un pesticide organophosphoré (déjà interdit
dans certains pays comme le Danemark, la Finlande ou encore le Yémen),
sur les colonies d’abeilles - plus particulièrement Apis mellifera,
l'espèce étudiée ici. Pourvu d’une toxicité avérée chez certains
oiseaux et mammifères selon le mode d’intoxication, ce pesticide très
volatil est utilisé comme insecticide pour la protection de cultures
agricoles aux quatre coins de la planète. Et d’après les résultats
avancés par la française Dr Elodie Urlacher et Kim Hageman, la
responsable du département de Chimie de l’Université d’Otago, une très
faible dose de ce chlorpyrifos - jusqu’alors considérée comme
"inoffensive" - suffirait à altérer la mémoire olfactive si développée
des abeilles, un atout absolument nécessaire à la survie et au
développement de leurs colonies.
Par conséquent, sans cette mémoire et cet apprentissage, il leur est impossible de cibler les fleurs dont elles extraient préférentiellement le nectar, ce qui endommage donc le processus de pollinisation de ces plantes, auquel les abeilles participent activement. Durant leurs observations, les deux chercheuses se sont notamment aperçues que la plupart des abeilles, testées pour une certaine dose du pesticide ingéré, réagissaient de la même manière à trois odeurs bien distinctes, un comportement très différent de celui des abeilles non-testées. "La dose [pour les dommages observés, ndlr] est de 50 picogrammes de chlorpyrifos ingérés par abeille, soit mille fois inférieur à la dose de chlorpyrifos pur considéré comme létal", énonce le Dr. Urlacher. Enfin, elle ajoute : "Avec nos découvertes, il est désormais clair que les pesticides à effets létaux sur les abeilles ne sont plus les seuls à prendre en compte, mais aussi ceux à dégâts sub-létaux."
Source
Par conséquent, sans cette mémoire et cet apprentissage, il leur est impossible de cibler les fleurs dont elles extraient préférentiellement le nectar, ce qui endommage donc le processus de pollinisation de ces plantes, auquel les abeilles participent activement. Durant leurs observations, les deux chercheuses se sont notamment aperçues que la plupart des abeilles, testées pour une certaine dose du pesticide ingéré, réagissaient de la même manière à trois odeurs bien distinctes, un comportement très différent de celui des abeilles non-testées. "La dose [pour les dommages observés, ndlr] est de 50 picogrammes de chlorpyrifos ingérés par abeille, soit mille fois inférieur à la dose de chlorpyrifos pur considéré comme létal", énonce le Dr. Urlacher. Enfin, elle ajoute : "Avec nos découvertes, il est désormais clair que les pesticides à effets létaux sur les abeilles ne sont plus les seuls à prendre en compte, mais aussi ceux à dégâts sub-létaux."
Source
Utilisation des eaux usées régénérées dans l'agriculture: nouveau réacteur pour le traitement des eaux usées
Des chercheurs de l’Université d’Almería (Espagne) ont
développé un nouveau modèle de réacteur en forme de « carroussel »
permettant de traiter les eaux usées de manière plus efficace et moins
onéreuse.
Aujourd’hui, le traitement des eaux usées est réalisé dans des
réservoirs ou des réacteurs tubulaires en verre où, grâce au soleil et
d’autres éléments comme le fer, se produit une réaction chimique
nécessaire à la dégradation des polluants.
Les chercheurs de l’Université d’Almería ont publié dans la revue
Applied Catalysis B : Environmental un nouveau dispositif pour la
décontamination de l’eau. Il consiste en un réacteur en « carroussel »
ou raceway, similaire à un canal d’irrigation, dans lequel circule de
l’eau propulsée par un moteur à palettes. Le réacteur se démarque, entre
autre, par sa capacité en volume de traitement de l’eau (entre 40 et
133 mg par mètre carré et par heure) et son faible coût d’installation
(10€/m² contre 400€/m² pour un réacteur tubulaire).
Le projet est financé par la Département (Consejería) d’Economie et
de Connaissance du Gouvernement (Junta) d’Andalousie. Le prochain
objectif des chercheurs de passer d’un traitement de l’eau par
« chargement et déchargement » à un procédé continu.
Référence bibliographique
G. Rivas, I. Carra, J.L. García Sánchez, J.L. Casas López, S. Malato, J.A. Sánchez Pérez. ‘Modelling
of the operation of raceway pond reactors for micropollutant removal by
solar photo-Fenton as a function of photon absorption’. Applied Catalysis B : Environmental (2015) 194, 1208-1216.
Source
“Aplican una tecnología más efectiva y barata para regenerar aguas residuales urbanas” - communiqué de la Fondation Descubre - 11/01/16
Rédacteur
Nicolas Urai - Nicolas.urai[a]diplomatie.gouv.fr
L’aquaponie : une alternative à l’agriculture conventionnelle ?
Rédigé par Emmanuelle Bertrand le 7 mar 20
70 %
de l’eau douce dans le monde sert à l’agriculture, la transformation
des aliments, le transport et la chaîne du froid. Ces activités sont
responsables de 17 et 35 % des émissions de GES. 85 % des océans sont
victimes de surpêche. Une solution commence à se dessiner : l’aquaponie.
L’aquaponie ou la combinaison d’aquaculture et hydroponie
Si
à l’oreille, l’aquaponie pourrait nous faire penser à l’une des
nouvelles pratiques sportives en piscine, il n’en est rien en réalité.
En effet, l’aquaponie, mot né de la contraction d’ « aquaculture » et d’
« hydroponie » définit une pratique agricole en circuit fermé permettant de produire conjointement des poissons et des légumes.
Autrement dit, c’est la combinaison d’un aquarium et d’une serre :
les poissons croissent dans des réservoirs tandis que les plantes sont
cultivées hors-sol, c’est-à-dire sans terre, leurs racines pendant dans
des bacs d’eau.
Les déjections des poissons, riches en nutriments,
sont acheminées vers des récipients d’eau où trempent les racines des
légumes. En même temps que les plantes se développent, elles filtrent
filtrent l’eau qui, ainsi nettoyée, est à nouveau renvoyée vers les
réservoirs à poissons, créant ainsi un cercle vertueux.
Économies d’eau, pas de pesticides ni antibiotiques
Ce système astucieux permet aujourd’hui de réaliser de très importantes économies d’eau : jusqu’à 90 % par rapport à l’aquaculture et l’hydroponie pris séparément, mais également d’éviter les recours à des intrants chimiques et permettre ainsi une production plus naturelle, et même dans la plupart des cas, sans pesticides ni antibiotiques.
L’aquaponie, bien qu’elle en ait en général toutes les caractéristiques, ne peut toutefois bénéficier du label AB (Agriculture Biologique) car la production est réalisée hors-sol.
Certains voient dans l’aquaponie une des solutions pour répondre à la demande alimentaire d’une population mondiale qui augmente fortement
(9 milliards d’habitants en 2050) alors même que la surface agricole
disponible tend à se réduire en raison, de façon logique, de cette même
pression démographique mais également de l’appauvrissement des sols et
du réchauffement climatique.
Un système vieux comme le monde
Si
les avantages liés au mariage de l’aquaculture et de l’hydroponie ont
permis à l’aquaponie d’émerger depuis les années 70 au Canada, aux
États-Unis, en Australie, ou en Nouvelle-Zélande et de susciter un début
d’intérêt en Europe, c’est en réalité une pratique ancienne dont on retrouve la trace en Chine, chez les Aztèques, et même chez les Égyptiens de l’Antiquité.
En Chine, mais aussi en Thaïlande, la « rizipisciculture » – c’est-à-dire l’élevage de poissons dans les rizières – peut être considérée comme une forme ancestrale d’aquaponie.
Les
Aztèques, également, créaient des canaux à poissons et îles
artificielles flottantes où ils cultivaient du maïs, des courges… Ils
collectaient au fond des canaux les déchets des poissons et les
utilisaient comme engrais.
Les pharaons d’Égypte quant à eux, faisaient également construire des jardins aquatiques intégrant des élevages de poissons.
Plus
récemment, des fermes aquaponiques en ville se sont développées aux
USA avec BrightFarms et au Canada avec Lufa Farms et commencent à être
sérieusement étudiées en Allemagne mais également en France.
Source
Enseignement numerique : acquis et questions actuelles de la recherche
Source
L’institut agronomique, vétérinaire et forestier de France (Agreenium)
est un établissement de coopération qui regroupe l’ensemble du système
Ouvrage récent: Protection agroécologique des cultures
À partir d’une présentation des principes de l’agroécologie et de leur application à la protection des cultures, cet ouvrage analyse plusieurs expériences participatives réalisées en vraie grandeur, dans différents contextes. Il en tire des recommandations concrètes pour l'ensemble des systèmes de cultures tempérés et tropicaux, véritables clés de cette transition agroécologique recherchée.
Comment concilier la protection des cultures vis-à-vis des
ravageurs et des maladies avec la durabilité socioéconomique,
écologique, environnementale et sanitaire
des agroécosystèmes ? Face aux limites du système actuel,
comment assurer la transition des techniques de lutte préconisées et
établies par la protection intégrée des cultures, vers la protection
agroécologique des cultures ou PAEC, cette méthodologie innovante de
gestion des peuplements d'un agroécosystème ?
À partir d’une présentation des principes de l’agroécologie
et de leur application à la protection des cultures, complétée d’une
revue critique de l’évolution de celle-ci, cet ouvrage analyse plusieurs expériences participatives réalisées en vraie grandeur, dans différents contextes.
Il en tire des recommandations concrètes
pour l'ensemble des systèmes de cultures tempérés et tropicaux,
véritables clés de cette transition agroécologique
recherchée.
Les contributions des 56 auteurs,
d’horizons variés, traduisent le besoin et les attentes de la
communauté scientifique et agricole. Leur expérience dans la recherche,
l’enseignement, la formation et le transfert en milieu producteur, ainsi
que la rigueur de leur raisonnement scientifique, donnent à l’ouvrage
sa profondeur et son originalité. Ils en font un support d'information actualisé pour les professionnels et d'enseignement pour les étudiants
en agronomie, protection des cultures, gestion de la biodiversité ou agroécologie.
Protection agroécologique des cultures
J.-Ph. Deguine, C. Gloanec, Ph. Laurent, A. Ratnadass, J.-N. Aubertot
Ed. Quae
2016
J.-Ph. Deguine, C. Gloanec, Ph. Laurent, A. Ratnadass, J.-N. Aubertot
Ed. Quae
2016
- Catégories : Ca vient de sortir
mercredi 9 mars 2016
Algérie-CIHEAM: accord dans les domaines de la sécurité alimentaire, le développement durable et la formation
Le Ministère de l’Agriculture, du Développement Rural et de la Pêche
et le Centre International de Hautes Etudes Agronomiques
Méditerranéennes (CIHEAM) ont signé mardi à Alger un mémorandum
d’entente visant à renforcer leur coopération dans le domaine de la
sécurité alimentaire et nutritionnelle, le développement durable et
inclusif et la formation.
Selon un communiqué du ministère, cet accord touche quatre domaines
prioritaires de coopération à savoir l’accompagnement des politiques
institutionnelles, le développement agricole et agro-alimentaire, le
développement rural et local, ainsi que le développement halieutique et
aquacole.
Ce mémorandum d’entente a été signé par le Secrétaire général du
ministère, Kamel Chadi, et le Secrétaire général du CIHEAM, Cosimo
Lacirignola, en présence notamment du ministre de l’Agriculture, du
Développement Rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi.
"La force du partenariat entre l’Algérie et le CIHEAM et la réussite
des projets qui ont été menés s’expliquent notamment par une vision
commune du développement et par une convergence des objectifs, à savoir,
comme l’illustre l’Agenda stratégique du CIHEAM 2025: lutter contre
toutes les formes de gaspillage dont celle de la connaissance, renforcer
l’agriculture durable et la sécurité alimentaire, investir dans les
jeunes et les territoires et enfin prévenir les risques et gérer les
tensions", souligne M. Ferroukhi.
A rappeler que l’Algérie a adhéré en 1986 au CIHEAM, une organisation
intergouvernementale basée à Paris et créée en 1962 à l’initiative
conjointe de l’Organisation de Coopération et de Développement
Economique (OCDE) et du Conseil de l’Europe.
Ces dix dernières années, plus de 1.600 Algériens ont suivi des
formations dans l’un des 4 Instituts du CIHEAM situés en Italie, en
Grèce, en Espagne et en France.
Source
Source
Création d'un centre d'innovation en agriculture
Rédigé par
Jacques Marouani
mercredi, 09 mars 2016
Un centre d'ambition européenne autour de la mobilité, de la robotique,
de la sécurité, des intrants (produits apportés aux terres et aux
cultures) et du numérique, vient d'être créé.
Slow Food s’oppose à l’approbation du glyphosate
Agri Maroc.ma
9 mars 2016
L’association
internationale Slow Food appelle les États membres européens à refuser
le renouvellement de l’approbation du glyphosate en Europe, qui serait
décidé ces 7 et 8 mars.
Activités de la FAO dans le domaine des biotechnologies agricoles
Les biotechnologies couvrent un large éventail de technologies utilisées
dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage, de la foresterie, des
pêches et de l’aquaculture, et de l’agro-industrie. Ces technologies
sont utilisées à diverses fins, telles que l'amélioration génétique des
végétaux et des animaux pour augmenter leurs rendements ou leur
efficacité; la caractérisation et la conservation des ressources
génétiques pour l’alimentation et l’agriculture; le diagnostic des
maladies animales et végétales; le développement de vaccins; et la
production d’aliments fermentés.
Les biotechnologies agricoles sont de plus en plus utilisées dans l’agriculture, l’élevage, la foresterie, les pêches et l’aquaculture et l’agro-industrie pour
lutter contre la faim et la pauvreté, faciliter l’adaptation au
changement climatique et conserver les ressources naturelles.
lundi 7 mars 2016
Publication récente sur les mychorizes
Common mycorrhizal networks and their effect on the bargaining power of the fungal partner in the arbuscular mycorrhizal symbiosis
Heike Bückinga*, Jerry A. Mensaha & Carl R. Fellbauma
- Received: 25 Sep 2015
- Accepted: 9 Oct 2015
- Published online: 01 Mar 2016
© 2016 The Author(s). Published with license by Taylor & Francis Group, LLC
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dimanche 6 mars 2016
Recommandés: 7 cours de formation en ligne gratuits à ajouter à vos favoris
Des formations sur l'alimentation et l'agriculture à portée de main en quelques clics.
La formation en ligne (e-learning) était un terme à la mode il y a
une vingtaine d’années – puis quand Internet a sérieusement pris son
essor, le e-learning est réellement devenu à la mode. Aujourd'hui, le
e-learning se voit accorder une place importante dans de nombreuses
organisations, dont la FAO, avec plus de 400 000 apprenants qui
profitent des opportunités offertes par l’Organisation. Le centre de
formation en ligne de la FAO propose des cours interactifs gratuits – en
anglais, en français et en espagnol – sur des sujets qui vont de la
sécurité alimentaire et nutritionnelle au changement climatique en
passant par les régimes fonciers. Les cours s’adressent plus
particulièrement aux professionnels du secteur de l’agriculture et de la
sécurité alimentaire, mais également aux étudiants ou à toutes les
personnes qui s’intéressent à la vaste gamme de sujets proposés par la
FAO.
Nous avons passé en revue plus de 50 cours et avons dressé une liste
de sept cours qui devraient éveiller votre intérêt et vous permettre
d’approfondir vos connaissances.
Méditerranée : un appel à projets international prochainement lancé
Lancement du 2ème appel à projets de l’ERA-NET ERANETMED. Il s’intéressera aux
défis environnementaux auxquels sont confrontées les communautés
euro-méditerranéennes les plus vulnérables et aux solutions permettant
de les surmonter. L’ouverture de cet appel à projets est prévue pour le
21 mars 2016.
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