samedi 23 mai 2015

Séminaire National sur l'Agriculture en Zones Arides

Veuillez trouver l'appel à communication ainsi la fiche d'inscription du Séminaire National sur l'Agriculture en Zones Arides qui aura lieu les 17 et 18 Nov 2015 à l'Université de Ghardaïa.

Pour plus d'information, veuillez consulter la page web du séminaire: snaza2015

jeudi 21 mai 2015

L’État de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015

 

Publication le 27 mai
L’État de l’insécurité alimentaire dans le monde 2015

Objectifs internationaux 2015 de réduction de la faim : des progrès inégaux

Une nouvelle édition du rapport  annuel sur L’État de l’insécurité alimentaire dans le monde sera disponible le 27 mai 2015. Le rapport 2015 présentera les nouvelles estimations du nombre de personnes sous-alimentées, ainsi que les progrès accomplis vers le premier objectif du Millénaire pour le développement (OMD) et les objectif du Sommet mondial de l’alimentation. En 2015, le processus des OMD touchera à sa fin et le monde fera une transition vers le nouveau programme de développement durable pour l’après‑2015.

Source:  http://www.fao.org/hunger/fr/

Tunisie: Des mesures pour éviter la propagation de la bactérie des oliviers

Di avec TAP | 20 mai 2015


Le ministère tunisien de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche a pris un ensemble de mesures destinées à éviter la propagation de la bactérie des oliviers la « Xylella Fastidiosa » qui atteint les oliveraies, a indiqué le ministère dans un communiqué.


Les mesures comportent l’interdiction de l’importation de plants d’oliviers des pays touchés par cette bactérie, tel que l’Italie, et le mentionnement sur le certificat sanitaire des végétaux du reste des autres variétés végétales que les zones de production sont indemnes de la bactérie.
Le ministère de l’agriculture a décidé, dans ce contexte, de créer une commission nationale chargée du suivi et de l’évaluation de la santé des plants d’oliviers sur tout le territoire de la République et de se prémunir de la propagation de cette bactérie.
Cette commission qui regroupe des représentants de l’office national de l’huile (ONH), de l’institution de recherche, de l’enseignement supérieur agricoles (IRESA) et de l’institut de l’Olivier a pour objectif d’établir un plan d’actions et un calendrier des interventions nécessaires, outre la délimitation des zones d’intervention et le prèlèvement d’un plus grand nombre d’échantillons afin de s’assurer de l’état de santé de ces plants.
Le ministère a mis en place, à cet effet, un premier programme de visites de la commission sur terrain, tout en accordant la priorité aux zones se plaignant du durcissement des plants et à celles spécialisées dans la production d’huile, notamment les gouvernorats de Gafsa, Kairouan, Sidi Bouzid, Siliana et Sfax.
La même source a indiqué que les visites accomplies par la commission, jusqu’à ce jour, et les analyses des échantillons prélevés ont révélé leur non atteinte par cette bactérie.
Le ministère de l’agriculture a souligné, dans ce contexte, la mise à la disposition des laboratoires spécialisés du ministère des équipements nécessaires pour la réalisation des analyses. Les mesures ont également stipulé la promotion des capacités d’analyse du laboratoire d’interdiction agricole de la direction générale de protection des végétaux et de la qualité des produits agricoles, et ce, en soumettant les plants importés aux analyses réservées à la bactérie.

Les efforts seront axés sur la distribution de fiches techniques relatives aux mesures adoptées dans les pays européens contre la bactérie « Xylella fastidiosa » aux contrôleurs phytosanitaires aux niveaux des points de passage frontaliers.

Le ministère prévoit la préparation des documents techniques d’information sur la bactérie et les moyens de s’en prévenir, outre la programmation de journées d’information et de sensibilisation régionales et d’une visite en Italie pour le suivi de la situation dans les régions contaminées et les mécanismes de lutte.
Le département a mis en place un plan d’intervention à moyen terme axé sur l’étude de la résistance des espèces locales à la maladie ainsi sur la présence de moustiques porteuses de la maladie en Tunisie.
Parmi les mesures adoptées figurent également le renforcement des centres de contrôle frontaliers, l’amélioration des capacités des laboratoires nationaux et le développement des plans nationaux à travers l’amélioration des capacités de production du groupement des producteurs de vignes et des arboriculteurs.

Source: http://directinfo.webmanagercenter.com/2015/05/20/des-mesures-pour-eviter-la-propagation-de-la-bacterie-des-oliviers/

mercredi 20 mai 2015

mardi 19 mai 2015

SEMINAIRE NATIONAL SUR L'AGRICULTURE DURABLE

les méthodes de désherbage améliorées

Publié le lundi 18 mai 2015



Des chercheurs et techniciens des îles de l’océan Indien, dont ceux de Madagascar, à travers le projet « Weed identification and knowledge in the Western Indian Ocean (Wikwio) » ou Identification et connaissances des adventices des cultures de la région ouest de l’océan Indien ont déployés des moyens informatiques pour faciliter l’identification des mauvaises herbes.
 
   Les mauvaises herbes représentent une contrainte majeure à l’agriculture, notamment en zone tropicale. Cela peut engendrer la perte de 30 à 80% du rendement agricole. Les chercheurs auprès de l’Wikwio ont identifié jusqu’à présent près de trois cent quarante mauvaises herbes, une dizaine de nouvelles espèces ont été recensées à Madagascar ces trois dernières décennies.
Pourtant, le désherbage manuel prend énormément du temps. Il représente

Lire l'article complet sur Newsmada ...

Source:  http://www.afropages.fr/Newsmada/agriculture-les-methodes-de-desherbage-ameliorees

Cahiers Agricultures : L’agriculture de conservation : une innovation à l’épreuve des exploitations familiales

Cahiers Agricultures, mars-avril 2015

 

Le numéro de mars-avril 2015 des Cahiers Agricultures est consacré à l’agriculture de conservation. Deux articles portent sur le cas du semis direct (au Brésil et au Maroc), et deux autres sur les systèmes de culture sous couvert végétal (à Madagascar et au Cameroun). Le numéro s’intéresse également à la performance des exploitations agricoles en Afrique de l’Ouest ; et à l’évaluation de la durabilité de systèmes de culture en agriculture de conservation à Madagascar. Un dernier article aborde l’évaluation participative de prototypes de systèmes de culture, combinant agriculture de conservation et agriculture biologique.
http://www.jle.com/fr/revues/agr/sommaire.phtml

Source:  

La sécurité alimentaire otage d’une agriculture fragilisée

Publié le 18 mai 2015


Hausse des températures, raréfaction des pluies, instabilité des rendements, stress hydrique en perspectives et une croissance démographique qui accentue la demande, le secteur agricole n’est pas au bout de ses peines.

La faible pluviométrie, ces deux derniers mois, inquiète les agriculteurs et l’on parle déjà de «1/3 de la récolte qui risque de partir en fumée». Les effets du changement climatique combinés à un secteur en panne de planification font planer les risques d’une insécurité alimentaire inévitable et durable.

Dans la zone Afrique du Nord, Moyen-Orient (MENA), les conséquences du changement climatique risquent d’amputer la production agricole de 20%, estiment des experts de l’Institut de prospectives économiques du monde méditerranéen (IPEMED), auteurs d’une étude sur la sécurité alimentaire. Ils s’ajouteront aux ressources hydriques insuffisantes et au potentiel foncier limité.
«Même avec de la trésorerie disponible, l’Algérie risque de ne pas trouver de produits à acheter à l’international», avertit Laâla Boukhalfa, expert agricole. «Les conditions climatiques, la réduction des terres agricoles et la croissance de la population mondiale», rendront la situation plus compliquée.
Les projections parlent «d’une baisse des précipitations de 10% à 3% et d’une hausse des températures de 2 à 3 C° à l’horizon 2050», note Mohamed Nouad, expert consultant en agronomie. Cela «ne permet pas la régénération du couvert végétal et constitue une menace grave» avec une «production agricole qui accusera des réductions moyennes des rendements des céréales de 5,7% à près de 14% et des rendements des productions des légumes de 10 à 30% à l’horizon 2030».

Déficit de production
Car, même si elle couvre 70% de ses besoins alimentaires, selon le ministère de l’Agriculture, l’Algérie reste dépendante des importations pour ses besoins essentiels (céréales, poudre de lait). Le déficit du commerce agricole et alimentaire a quadruplé entre 2000 et 2011 (- 11 milliards de dollars en 2011).
Pourtant, le secteur a bénéficié de milliards de dinars d’investissements ces dernières années. Mais, selon Mohamed Nouad, «les rendements ne répondent pas aux objectifs escomptés au regard des investissements consentis». Les contraintes sont multiples : «Un capital foncier mal valorisé, l’insuffisance des ressources hydriques, inégalité des potentialités de production et sous-équipement matériel, faible productivité, manque de financement». Les rendements sont faibles comparativement à des pays qui ont un climat similaire à Algérie. Ainsi, note l’expert, l’Algérie présente une productivité à l’hectare de 2000 dollars contre 6000 au Maroc.
Le fait est que les politiques agricoles et agroalimentaires de l’Etat, marquées par «des mesures de soutien des prix et de subventions aux produits alimentaires de base», ont atteint «leurs limites».

Défi hydrique
D’autre part, en raison des conditions «agro-écologiques arides et semi-arides», les productions agricoles restent tributaires «d’une pluviométrie irrégulière et insuffisante», de quoi rendre «l’extension des superficies cultivées limitée». Aujourd’hui, sur  les plus de 1 million d’exploitations agricoles, 70% sont de petite taille (moins de 10 ha), 23% de taille moyenne (entre 10 et 50 ha) et seulement 2% sont de grande taille.
Les besoins en irrigation accaparent 65% des ressources hydriques, mais la pression va en augmentant. L’Algérie, reconnaît le ministère des Ressources en eau, est confrontée «à la rareté de l’eau» et «le stress hydrique et l’irrégularité de la ressource sont susceptibles de s’accentuer avec le changement climatique». Selon les normes du PNUD et de la Banque mondiale, elle est considérée comme un pays pauvre en eau avec 500 m3/hab/an, alors que le seuil de rareté est fixé à 1000 m3/an/hab, précise-t-on. Cela n’empêche pas le secteur agricole d’être irrigué. La Surface agricole utile (SAU) irriguée a ainsi augmenté de 10,5% en 2006 à 13%  actuellement. Mais l’effort est appelé à se poursuivre dans les cinq prochaines années avec l’objectif d’atteindre 2,3 millions d’hectares irrigués d’ici 2020 contre 1,1 million d’ha actuellement.
Le défi sera également d’améliorer les techniques d’irrigation afin d’éviter les déperditions. On estime en effet que moins de 50% des surfaces agricoles irriguées sont équipées d’économiseur d’eau. La généralisation des techniques modernes permettrait d’économiser 30% de la consommation actuelle du secteur. Le ministère des Ressources en eau a proposé d’équiper 230 000 hectares de systèmes d’irrigation modernes d’ici les cinq prochaines années. Mohamed Nouad considère impératif d’investir pour «la mobilisation de l’eau d’irrigation (forages, puits) et les équipements d’irrigation économes en eau ainsi que pour les matériels agricoles qui permettent d’augmenter la productivité ou de minimiser les pertes de récoltes (matériels de récoltes de tous types, moyens de stockage et de conservation).»

Anarchie
Pas sûr cependant que cela suffise au vu des contraintes organisationnelles du secteur. En 2014, l’Algérie a même recouru à l’importation d’oignons dans ce qui ressemblait à une aberration pour les professionnels du secteur, mais témoignait aussi de ses dysfonctionnements. Tahar Boulenoir, porte-parole de l’Union générale des artisans et commerçants algériens (UGCAA) note que «les agriculteurs sont livrés à eux-mêmes. Il n’y a pas de plan national pour informer sur les besoins du marché».
«On laisse les agricultures avec des productions sur les bras et qu’ils sont obligés de brader, cela crée des déficits les années suivantes», abonde dans le même sens Laâla Boukhalfa qui pointe du doigt «un manque de planification qui permettrait d’avoir une idée claire sur les produits et leurs rendements par région». Le secteur est marqué par «un manque d’organisation et une anarchie», soutient l’expert qui cite l’exemple de la production de viande blanche dont «80% se font dans des abattoirs clandestins».
Si les dysfonctionnements et les contraintes naturelles mettent en péril la sécurité alimentaire du pays, il n’y a cependant pas de fatalité. Des exemples de production de pomme de terre à Oued Souf et de tomate à Adrar ont prouvé qu’il était possible de faire de l’agriculture même dans le désert.
Mais il ne peut y avoir de sécurité alimentaire sans augmentation de la production, assure Mohamed Nouad, surtout «là où des gains potentiels peuvent être obtenus : produits de maraîchage, arboriculture, petit élevage, qui sont souvent synonymes de bonnes perspectives d’emploi et sources de revenus».
Les cultures maraîchères et l’arboriculture représentent à elles seules moins de 10% de la surface agricole, contre plus de 50% pour les grandes cultures. Les céréales représentent plus d’un tiers des terres arables. 
Safia Berkouk