vendredi 4 décembre 2015

Nouvelle publication: Défis de sécurité alimentaire pour les produits méditerranéens

 


CIHEAM Saragosse
 
Depuis 2013 CIHEAM Saragosse favorise la Safe Network méditerranéenne alimentaire (SAMEFOOD), une initiative ouverte de réseautage, avec les objectifs de renforcement de la coopération scientifique et le renforcement d'une approche scientifique dans la sécurité alimentaire et de la communication risque d'évaluation dans les pays du bassin méditerranéen. Le "coup d'envoi" activité scientifique de SAMEFOOD était l'atelier international «Défis de sécurité alimentaire pour les produits méditerranéens" qui a eu lieu à Saragosse les 10-11 Juin 2014 et organisé par le CIHEAM de Saragosse.
 
Options Méditerranéennes (Série A, n ° 111) publie les actes de l'atelier «Les défis de sécurité alimentaire pour les produits méditerranéens"
 
Source:  CIHEAM Newsletter November 2015
 
 

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 29 novembre au 05 décembre 2015



 Cliquer sur le lien pour télécharger la revue de presse  relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf : https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnMFIyYzdPRHJUamc/view?usp=sharing

مدير المعهد الوطني الجزائري للبحث الزراعي في حوار لـ السياسي : الجزائر بحاجة 80 مليون قنطار من الحبوب لتحقق الاكتفاء الذاتي



أكد فؤاد شحات، مدير المعهد الوطني الجزائري للبحث الزراعي في حوار لـ السياسي على ضرورة إيجاد حلول بديلة لمواصلة مسيرة العصرنة لتطوير القطاع الفلاحي، في ظل  الوضع الاقتصادي  الذي  تعيشه بالبلاد وعدم وجود مخزون كافي لدعم الفلاحين، داعيا إلى ضرورة دعم أرباب المال للفلاحين من خلال منح أولوية للراغبين في استغلال الأراضي عن طريق دفتر شروط، أو قيام الصناعيين الذين يملكون إمكانيات مالية بالتنسيق مع الفلاحين من خلال دعمهم بصفة تقنية لتحسين الإنتاج والنوعية.     السياسي: يحظى قطاع الفلاحة منذ سنوات بإستراتيجية خاصة تعتمد على مرافقة الفلاحين وببعث التنمية الفلاحية، كيف تقيمون مسار ونتائج هذه الاستراتيجية؟

  : الربط لقراءة الحوار الكامل


 


Séminaire sur l'agriculture durable à Sidi Bel Abbès


jeudi 3 décembre 2015

3éme Édition du Salon International de la Zootechnie




 3éme Édition du Salon International de la Zootechnie -Zootechecexpo -prévu du14 au 16 Décembre 2015 à la salle Omnisports de Sidi belabbès

 Le Thème retenu cette Année pour la 3ime Édition est :Le Lait Crû; Stratégie et Perspectives de Développement pour Assurer la Sécurité et Santé Alimentaire.

Et si les champignons sauvaient le monde?

Clément Baudet  Science & santé 03.12.2015

 Les biotechonologies utilisant les champignons inspirent des chercheurs et entrepreneurs désireux de rendre notre quotidien durable et écolo.


Dans son ouvrage Mycelium Running: How Mushrooms Can Help Save the World, le mycologue américain Paul Stamets l’annoncait de manière prophétique: les champignons pourraient bien sauver la planète. Il y a dix ans, dans une conférence TED, il détaillait leurs incroyables propriétés: dépollution des sols, bio-pesticide, substitut aux matières plastiques, production de biocarburant…
Aujourd’hui, les biotechonologies utilisant les champignons inspirent chercheurs et entrepreneurs. Tour d’horizon de ces applications qui pourraient rendre notre quotidien durable et écolo.

Dépolluants naturels

 

Depuis 2007, Gil Burban se passionne pour les propriétés dépolluantes des champignons: «Ce sont les seuls organismes vivants capables de dégrader la lignine et la cellulose. Ces deux molécules principales du bois se retrouvent aussi dans les énergies fossiles et sont transformées en sucre par les champignons», explique cet ancien architecte.
Aujourd’hui, sa startup Polypop utilise les champignons pour traiter des sols contaminés par des hydrocarbures. Cet été, elle est intervenue trois mois sur un chantier d’Eiffage à Marseille. Un projet de dépollution douce unique en Europe: «On construit une sorte de lasagne géante en alternant des couches de terre polluée et des couches de substrat composé de paille, de copeaux de bois et de mycelium, ce réseau de filaments qui compose le champignon. Il faut maintenir une température et un taux humidité constants dans une absence totale de lumière», explique Gil Burban. Une fois ces conditions réunies, il n’y a qu’à laisser les champignons se développer et faire leur travail. C’est ce qu’on appelle la bioremédiation: la décontamination s’effectue par des processus biologiques naturels. Difficile de faire plus écolo, car les champignons, en plus de digérer les polluants, facilitent le retour de la végétation. «Notre modèle, c’est le sol de la forêt», ajoute Gil Burban.


Dans son laboratoire en Haute-Savoie, l’équipe de Polypop sélectionne des souches de basidiomycètes, nom scientifique des champignons dits «à chapeau» comme les cèpes ou les girolles. «On les expose à des doses progressives de polluants. Ils ont une vraie capacité d’apprentissage! C’est plus de l’élevage que de l’agriculture, les champignons sont plus proches des animaux que des plantes», rappelle-t-il. On a tendance à l’oublier, mais les champignons font partie d’un règne à part dans la classification du vivant, celui des fungi. Il a quand même fallu attendre 1969 pour que le botaniste américain Robert Harding Whittaker les distingue du règne végétal par leur absence de chlorophylle et d’amidon.
Si les propriétés dépolluantes de ces organismes sont connues depuis trente ans, Gil Burban reconnaît qu’il est difficile de faire sortir cette technologie des laboratoires: «On travaille avec du vivant, ce sont des pratiques inhabituelles sur un chantier et les assurances sont très frileuses.» Cette méthode nécessite aussi de grands espaces et l’entreprise est encore dépendante des fluctuations du prix des déchets forestiers, sa principale matière première. Mais ce militant de la bioremédiation est optimiste: «L’objectif est de stabiliser nos coûts et puis, si on veut changer d’échelle, nous devons adopter des techniques plus proches du monde agricole que de la construction.» Pour cet entrepreneur passionné, nous ne sommes qu’à l’aube d’une découverte des incroyables propriétés des champignons.

mercredi 2 décembre 2015

Agropolis Fondation lance un appel à projets "Etendards - 2ème vague"

L'une des activités prioritaires de la Fondation est de stimuler l'émergence de projets très visibles et structurants, capables de générer une interaction et une collaboration soutenues entre les scientifiques et les acteurs concernés dans les domaines de recherche thématiques couverts par la Fondation et son Labex Agro. 

À ce jour, la Fondation a soutenu huit projets de ce type (Pl@ntNet, ARCAD, Biofis, Rhizopolis, Fabatropimed, Stradiv, E-Space et CultiVar) qui représentent au total un investissement de plus de 11 M€ et des partenariats impliquant plus de 100 collaborations à travers du monde.

Cet appel est publié comme une réaffirmation de l'intention de la Fondation de faciliter l'émergence de projets étandards qui permettront aux scientifiques et aux acteurs concernés de travailler ensemble sur une question scientifique stratégique, novatrice, originale, pertinente, axée sur le développement et clairement définie.

Le processus de sélection se fait en deux étapes : 1) le dépot d'une concept note (CN) puis 2) le montage d'un projet complet pour les CN sélectionnées. Pour cette deuxième vague d'émergence de projet étendards, la Fondation met à disposition un budget de 1,3 M€. A qualité scientifique égale, les projets sélectionnés viendront compléter le panel des thématiques couvertes par les projets étendards déjà soutenus.

Pour plus d'information sur les guidelines

Pour soumettre une proposition de CN, merci de vous rendre sur la plateforme de soumission en ligne

La date limite pour la soumission des Concept Notes est le 4 février 2016.
 
 

"Pour la première fois on parle d'agriculture dans une COP, c'est historique !"

Par Sciences et Avenir avec AFP Publié le 01/12/2015

 LIVE. Alors que la COP21 entre dans sa phase de négociations, l'agenda des solutions fait une place inédite à l'agriculture.


Comment les Cubains ont converti leur île à l’agriculture biologique

Publié le 1/12/2015

Les écologistes du monde en entier en rêvent, les Cubains l’ont réalisé. Depuis plus de vingt ans, l’île s’est convertie à l’agriculture biologique. Elle compte aujourd’hui 400 000 exploitations agricoles urbaines qui produisent 1,5 millions de tonnes de légumes, sans pesticides et sans engrais chimiques. 


Les écologistes du monde en entier en rêvent, les Cubains l’ont réalisé. Depuis plus de vingt ans, l’île s’est convertie à l’agriculture biologique. Elle compte aujourd’hui 400 000 exploitations agricoles urbaines qui produisent 1,5 millions de tonnes de légumes, sans pesticides et sans engrais chimiques. Un effet secondaire de l’embargo états-unien et de l’isolement de Cuba suite à l’effondrement du grand frère soviétique. Mais une success story quand même : cette reconversion spontanée et improvisée génère des emplois, protège l’environnement et améliore la sécurité alimentaire de l’île.
1989. Chute du Mur de Berlin. Deux ans plus tard, effondrement du bloc soviétique. Cuba perd alors son principal fournisseur de pétrole, de matériel agricole, d’engrais chimiques et autres pesticides. Avec la disparition de l’URSS et des anciens pays de l’Est, qui achetaient ses produits à prix constants, l’île perd aussi des marchés juteux, notamment celui du sucre, dont elle exportait 85% de sa production. Tous les ingrédients sont réunis pour que le pays plonge dans le chaos. D’autant que le blocus américain se resserre. Pour Cuba, c’est le début d’une nouvelle ère, de cette « période spéciale en temps de paix  » annoncée en 1992 par Fidel Castro et qui durera cinq ans, autrement dit une période de grave crise économique : le produit intérieur brut (PIB) chute de 35 %, le commerce extérieur de 75%, le pouvoir d’achat de 50% et la population souffre de malnutrition.
Nécessité fait loi. Afin de satisfaire ses besoins alimentaires, la population se lance dans la culture de fruits et légumes. « Les Cubains avaient faim, explique Nils Aguilar, réalisateur du film Cultures en transition. Ce sont eux qui ont fait les premiers pas en occupant les terres dans un mouvement spontané. » Des milliers de jardins, « organoponicos », fleurissent sur des petits lopins de terre, sur les terrasses, entre les maisons, sur d’anciennes décharges, au milieu des terrains vagues, bref dans le moindre interstice laissé vacant. Outre la culture, on y pratique souvent l’élevage de petits animaux : poules, lapins, canards, cochons. « Les principaux acteurs du mouvement agro-écologique, ce sont les paysans eux-mêmes, affirme Dorian Felix, agronome, spécialisé dans l’agroécologie tropicale, en mission à Cuba pour l’association Terre et Humanisme. Ils ont expérimenté ces pratiques, les ont validées et diffusées. Leur mobilisation et celle de la société civile tout entière a été, et reste, très importante. »

mardi 1 décembre 2015

Champignon pathogène utilise un récepteur de phéromone sexuelle pour la détection de signaux chimiotactique de la plante hôte

Fungal pathogen uses sex pheromone receptor for chemotropic sensing of host plant signals

 Published online

http://www.nature.com/nature/journal/v527/n7579/full/nature15516.html


Abeilles : un patrimoine mondial en danger

Publié le 1 décembre 2015



 Domestiqués depuis l’Antiquité égyptienne, ces petits insectes nous rendent d’incalculables services. Bien sûr, les abeilles produisent le miel, mais surtout, elles assurent la reproduction des plantes. Or depuis une trentaine d’années, les colonies s’effondrent par milliers. Comment stopper l'hécatombe ? Enquête.



Agriculture, industrie et recherche : Les trois axes de la sécurité alimentaire selon M. Salah Chouaki, DA de l'INRAA

Publié le 29/11/2016


M. Salah Chouaki, qui s’exprimait jeudi sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, notera cependant que l’autosuffisance n’est possible qu’à condition d'axer les efforts sur la valorisation du patrimoine génétique, végétal et animal du pays.

Changement climatique/ La sécurité alimentaire de l’Algérie est en jeu!

Publié le 30/11/2015



Si la responsabilité de l’Algérie dans le réchauffement climatique n’est pas engagée, le pays reçoit de plein fouet ses conséquences. Dans cette contribution, la sonnette d’alarme est tirée pour interpeller la société civile et les décideurs politiques sur un problème qui ronge la planète et face auquel des solutions structurelles au niveau national s’imposent.

Rapport abrégé FAO: Agriculture mondiale, horizon 2015/2030


Ce rapport abrégé, tiré du rapport technique intégral du même titre (World agriculture: towards 2015/2030), a été rédigé pour l'essentiel par Paul Harrison. Le rapport intégral est le résultat d'une collaboration entre la plupart des divisions techniques de la FAO. Il a été préparé par une équipe dirigée par Jelle Bruinsma sous la supervision générale de Hartwig de Haen, Assistant directeur général, Département économique et social. L'équipe de base se composait de Nikos Alexandratos, Josef Schmidhuber, Gerold Bödeker et Maria-Grazia Ottaviani.

RAPPORT SUR LE COMMERCE ET LE DEVELOPPEMENT, 2015

Le rapport sur le commerce et le développement vient de sortir.

Télécharhger le rapport en format pdf

unctad.org/fr/PublicationsLibrary/tdr2015overview_fr.pdf

Création d’un laboratoire de recherche sur l’impact de l’alimentation sur la santé du cerveau

Publié le 30 novembre 2015 par Florence Lamontagne


L’Université Laval, l’Université de Bordeaux ainsi que l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) de France ont annoncé la création du Laboratoire international associé OptiNutriBrain. Ce nouveau réseau international de recherche aura pour missions d’étudier les effets de la nutrition sur la santé du cerveau.

OptiNutriBrain sera codirigé par Frédéric Calon, professeur à la Faculté de pharmacie et chercheur à l’Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF) de l’Université Laval, et Sophie Layé, neurobiologiste et directrice de recherche à l’INRA.
Les chercheurs de ce réseau s’intéresseront aux impacts qu’a une alimentation déficiente à l’enfance sur la santé cérébrale à long terme et sur la réversibilité de ces effets. Également, ils évalueront les effets d’une nutrition déséquilibrée sur le développement de différentes maladies psychiatriques et neurodégénératives, et tenteront de développer des stratégies nutritionnelles personnalisées afin de les prévenir.
« Au cours des prochaines années, les questions touchant la nutrition et la santé du cerveau vont devenir prioritaires compte tenu du vieillissement de la population et de la popularité croissante des approches nutritionnelles plutôt que pharmacologiques pour prévenir la dégénérescence du cerveau, commente Frédéric Calon. Le réseau de recherche que nous inaugurons aujourd’hui nous permettra d’apporter des réponses pertinentes à ces questions. »


Source:  http://www.hrimag.com/OptiNutriBrain