jeudi 17 mars 2016

Voici les premières tomates qui ont poussé sur un sol martien


Des chercheurs néerlandais sont parvenus à faire pousser une dizaine de variétés de légumes dans des sols identiques à ceux de Mars et de la Lune. Mauvaises nouvelles pour Mark Watney, il n’y a pas de pommes de terre — pas encore.

Des scientifiques font pousser des légumes sur sol martien

Découverte - Le sol martien semble fertile. Une équipe de chercheurs néerlandais est parvenue à cultiver des tomates, des radis et des pois à partir d'échantillons imitant les terres de la planète rouge. 

Innovation en agriculture : le rapport AKIS recommande plus de régulation face à la privatisation du conseil

 
Les systèmes de connaissance et d'innovation agricoles (AKIS) sont mal adaptés aux défis du futur. C'est le constat fait par un groupe d'experts européens à l'issue d'un travail prospectif mandaté par le Comité permanent pour la recherche agricole (SCAR), et qui a donné lieu au rapport Agriculture knowledge and innovation systems towards the future.


France: les apiculteurs réclament l'interdiction de certains pesticides "tueurs d'abeilles"

  par James Abbott

 http://apiscera.com/

La survie des hommes dépend-elle de celle des abeilles ? Les mythes sont nombreux autour de cette question, et le débat est relancé par la demande de nombreux apiculteurs français de défendre et protéger les colonies d'abeilles. Mardi 15 mars, 16 organisations françaises apicoles , agricoles et environnementales ont appelé les députés à voter "l'interdiction totale des produits à base de néonicotinoïdes", des insecticides "tueurs d'abeilles", lors d'un rassemblement près de l'Assemblée nationale.

Les différents syndicats de l'apiculture étaient également soutenus par plusieurs députés, dont Noël Mamère et François de Rugy, ainsi que les ex-ministres Delphine Batho et Cécile Duflot. Le président PS de la commission du Développement durable de l'Assemblée, Jean-Paul Chanteguet, qui a géré les débats sur ce projet de loi pour la Biodiversité, était également présent pour épauler cette cause que le gouvernement ne soutient pas.

Des abeilles à saute-frontière


Le butinage tardif des abeilles n’influence pas la capacité d’une ruche à passer l’hiver. C’est la principale conclusion d’un projet Interreg franco-suisse mené par la Fondation rurale interjurassienne, en collaboration avec le Lycée agricole de Poisy à Annecy et l’ARADA (Apiculteurs professionnels de Rhône-Alpes- France), avec le soutien de la Station fédérale de recherche agronomique Agroscope de Liebefeld. Des résultats rendus possibles au terme de trois ans d’essais réalisés sur nonante ruches dans le Jura et en France voisine.

Deux hypothèses contradictoires

« On avait deux hypothèses. La première, côté suisse, qui disait que les abeilles qui vont butiner sur des fleurs en arrière-saison mourraient à cause des engrais verts semés et qui fleurissaient en fin de saison. Et la seconde, côté français, qui disait tout l’inverse. C’est-à-dire que ces fleurs qui fleurissaient en arrière-saison représentant un avantage pour la colonie afin de passer l’hiver », explique Gérald Buchwalder, responsable des projets apiculture à la FRI. « Et selon les conclusions du projet, personne n’avait raison, ni tort. On n’a pas vu d’effet positif, ni d’effet négatif sur les colonies qui allaient butiner sur ces engrais verts », déclare Gérald Buchwalder.

Des insecticides un peu partout

Cette étude a aussi permis d’analyser ce qui se trouve dans les ruches. « Nous avons été surpris de retrouver les insecticides « néonicotinoïdes » un peu partout, notamment dans des parcelles qui normalement ne devaient pas en avoir », explique le spécialiste abeilles à la FRI. La recherche n’a toutefois pas permis de déterminer si cette présence est liée à de la dérive ou de l’érosion. « Nous ne pouvons pas non plus répondre à la question de savoir si ces insecticides ont un effet sur nos colonies du moment qu’on a changé la cire chaque année. Il faudrait pouvoir refaire un essai  maintenant sur du plus long terme pour savoir si ces insecticides sont un mal pour la colonie », précise-t-il. /afa