vendredi 23 octobre 2015

Les frelons asiatiques affaiblis ?

Publié le 21/10/2015

Les colonies de frelons asiatiques, une espèce invasive présente en France depuis 2004, seraient victimes d'une trop faible diversité génétique. Des mâles semblent apparaître trop tôt, tandis que les industrieuses ouvrières, elles, sont trop peu nombreuses. Après trois années d'observation, des biologistes français concluent que l'expansion de cet insecte, dangereux pour les populations humaines et pour la biodiversité, pourrait s'en trouver compromise.

 

Des biologistes menés par Éric Darrouzet, chercheur au sein de l’IRBI (Institut de recherche sur la biologie de l'insecte, université François-Rabelais, à Tours), ont analysé plusieurs colonies de frelons collectées tout le long de l’année entre 2012 et 2014 et ont remarqué un phénomène anormal. Comme pour les colonies de guêpes et de frelons européens, celles du frelon asiatique (Vespa velutina nigrithorax) passent par deux stades au cours de l’année. Du printemps à la mi-août, des ouvrières sont produites et agrandissent le nid puis, de fin août à décembre, des reproducteurs apparaissent : les mâles et les futures reines. Cependant, les chercheurs ont montré que 68 % des colonies analysées produisaient des mâles lors de la première période, alors que seules des ouvrières devraient être présentes. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Plos One.
 
Une analyse génétique a démontré que leur production était liée à une perte de diversité génétique chez cette espèce, une faiblesse due à l’introduction initiale d’un petit nombre de reines en France. Comme les mâles ne participent pas aux activités au sein des colonies, leur présence en grand nombre, avec comme corollaire un déficit en ouvrières, pourrait entraver la croissance des colonies et, à terme, limiter l’expansion de cette espèce invasive. 

Le frelon asiatique a été introduit accidentellement en France vers 2004. Depuis cette date, cette espèce invasive envahit l’Europe. Le frelon pose des problèmes de santé humaine (des personnes ont été attaquées et certaines sont décédées), économiques (le secteur apicole est particulièrement touché car des ruchers se font attaquer par des frelons asiatiques, en France notamment) et environnementaux (le frelon est un prédateur généraliste qui a certainement un impact sur la biodiversité, notamment sur les populations d'abeilles). Depuis son arrivée, le nombre de colonies augmente rapidement année par année sur les territoires colonisés.

 


Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 18 au 22 octobre 2015




Télécharger la revue de presse hebdomadaire de cette semaine relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf:  https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnelBTMG9qTmNXckE/view?usp=sharing

jeudi 22 octobre 2015

Les probiotiques au service de la beauté

Publié le






Les probiotiques, connus pour leurs effets bénéfiques sur la digestion, ont une autre fonction: ils peuvent devenir les meilleurs amis de votre peau!

Loin de n’être utile qu’aux intestins, le yogourt est peut-être ce qui se fait de mieux pour la peau: les probiotiques qu’il contient préservent la santé des cellules de l’épiderme. Voilà pourquoi l’industrie de la beauté commence à mettre en marché des produits à base de probiotiques, en les présentant comme des traitements miracle pour la peau. «Les probiotiques peuvent lutter contre les bactéries néfastes et rétablir le pH de la peau. Ils rééquilibrent le fragile écosystème qui se crée sur notre épiderme», explique le Dr Philippe Langella, microbiologiste et directeur de la recherche à l’Institut national de la recherche agronomique, en France.

«On sait déjà que notre système digestif a besoin de certaines bactéries pour fonctionner adéquatement. Eh bien, c’est la même chose pour notre peau», affirme pour sa part Jasmina Aganovic, ingénieure chimiste au sein de la compagnie AOBiome, qui vient de lancer la gamme Mother Dirt. Cette gamme comprend notamment l’atomiseur AO + Mist, qui permet de vaporiser sur la peau la bactérie vivante Nitrosomonas eutropha, laquelle se trouve habituellement dans la terre et dans l’eau non traitée. «Il s’agit d’une bactérie qui vivait naturellement sur la peau avant que l’hygiène et le mode de vie modernes viennent l’en chasser», ajoute Mme Aganovic.

Source:  http://journalmetro.com/plus/tendances/861466/les-probiotiques-au-service-de-la-beaute/


Une nouvelle alternative contre les puçerons des céréales


 Crédit Photo : CA56 Philippe Lannuzel


NUFARM vient d’obtenir l’homologation d’un nouveau traitement de semences insecticide à base d'Imidaclopride, NUPRID® 600 FS, et devient donc la première entreprise à proposer une alternative post-brevet à base de cette molécule en Traitement de semences. 

La formulation de NUPRID® 600 FS est une innovation issue de l’expertise NUFARM en matière de traitements de semences. Conformément à sa stratégie, l’entreprise a choisi de développer - à base d’une matière active connue, mais dont l’efficacité ne fait pas de doutes - une nouvelle solution originale particulièrement concentrée.

« La concentration particulièrement élevée de ce produit permettra de faciliter le travail des opérateurs, en réduisant le volume de produit à utiliser, tout en maintenant un niveau de protection similaire aux solutions classiques. Moins de contenants, c’est des économies de stockage, de nettoyage et de recyclage, autant d’opérations coûteuses et fastidieuses dans les stations de traitement de semences.» précise Noël SCHERMESSER, Directeur Marketing Agro France.
L’homologation obtenue porte sur les ravageurs des parties aériennes (puçerons) en céréales à paille, et sur mouches, ravageurs des parties aériennes (puçerons et altises), et ravageurs du sol (Atomaires) en betteraves. D’un point de vue agronomique, toutes les expérimentations de la firme ou des instituts techniques montrent le haut niveau d’efficacité de cette solution.
NUFARM, un nouvel intervenant direct dans le marché des traitements de semences en France.
Pour assurer un service optimal à nos clients, NUPRID® 600 FS sera distribué au travers d’équipes de professionnels spécialisés. Ainsi, nous pourrons nous assurer de l’utilisation de ces produits conformément aux conseils et précautions d’emploi, afin d’en garantir la pleine efficacité et la sécurité des utilisateurs.
NUPRID® 600 FS sera donc commercialisé dès la campagne prochaine pour un usage sur semences certifiées, par NUFARM qui se dote à partir de cette année d’une équipe spécialisée d’experts en traitements de semences. « Nous souhaitons continuer à accompagner nos clients et partenaires, afin de leur permettre de préconiser au mieux nos produits tout en développant notre gamme dans des segments nouveaux » explique Noël SCHERMESSER.
Par ailleurs, ce traitement sera également accessible pour les traitements à la ferme ou à façon, sous la marque MATRERO®, dont la commercialisation a été confiée à la société CERTIS, disposant d’une équipe dédiée à ce segment.

Les TS, un marché dans lequel NUFARM continue d’investir
« Nous faisons partie des entreprises ayant développé un réel savoir-faire en matière de traitements des semences autour du globe, et, même si nous n’étions pas encore présents en France sur ce segment, nous développons depuis des années des solutions fongicides et insecticides sur ce créneau dans de nombreux pays, y compris Européens. Nous disposons d’ailleurs de l’appui d’un Centre Européen d’Excellence des Traitements de Semences, véritable laboratoire de recherche et de suivi, regroupant nos moyens et compétences à Wyke, en Angleterre. C’est tout cela que nous venons mettre à disposition de l’agriculture française, avec NUPRID® 600 FS » précise José RUIVO, Directeur de l’activité agricole de NUFARM en France.

Ainsi, NUFARM vient d’homologuer cette année en France, deux nouvelles solutions innovantes en traitement de semences : COPSEED®, fongicide contre la carie du blé, autorisé en Agriculture Biologique, et NUPRID® 600 FS / MATRERO® sur le segment des insecticides.
Cela représente une étape importante pour NUFARM dans la constitution d’une gamme dans ce segment, et montre notre volonté d’investir dans ce marché. Pour le futur, nous préparons d’ores et déjà plusieurs autres projets, qui nous permettrons d’attaquer les segments majeurs de ce marché.



mardi 20 octobre 2015

L’ouvrage Maladies fongiques reçoit le Prix de l’OIV 2015

Changins, 20.10.2015 - Le premier volume de la collection La Vigne édité par l’AMTRA, a été désigné meilleur livre 2015 par le prestigieux Jury du Prix de l’OIV. Il obtient le prix No 1, catégorie Viticulture. Décernée hier à Paris dans les locaux de l’Ambassade de Roumanie, cette haute distinction consacre les travaux remarquables présentés dans cet ouvrage de référence et confirme la portée internationale de la recherche d’Agroscope.

 Source: https://www.news.admin.ch/dokumentation/00002/00015/?lang=fr&msg-id=59147

 

 

 

Congrès EcoSummit 2016 "Ecological Sustainability: Engineering Change"

Posted: 16 Oct 2015 01:44 AM PDT
Cette série de conférences a été fondée en 1996 à Copenhague, en tant que forum pour répondre aux demandes des scientifiques travaillant dans plusieurs nouvelles disciplines écologiques, et qui exige une meilleure compréhension des concepts et des méthodes pour une utilisation globale de l'écologie dans la gestion environnementale.

Source: 

dimanche 18 octobre 2015

Eau et changement climatique : innover pour une irrigation raisonnée

09/10/2015 - Article


Comment augmenter la production agricole mondiale, très demandeuse en eau, alors que dans les années à venir les épisodes de sécheresse se feront plus nombreux en raison du changement climatique ? Les participants à la conférence internationale ICID2015, qui se tient à Montpellier du 11 au 16 octobre, tenteront de répondre à cette question. 


Pour nourrir les 9 milliards et demi d’humains qui peupleront la planète en 2050, l’agriculture mondiale devra doubler sa production. Problème : elle consomme déjà près de 70 % des volumes d’eau douce mondiaux. Or les modèles climatiques prévoient que dans de nombreuses régions, le précieux liquide va encore se raréfier… L’irrigation aura donc un rôle important à jouer pour aider l’agriculture à relever le défi du changement climatique. Techniques économes en eau, sources d’eau issues du recyclage, nouveaux modes de gouvernance… Depuis plusieurs années les performances de l’irrigation sont en net progrès. Elle permet déjà de tripler la productivité des terres, assurant aujourd’hui 40 % de la production alimentaire sur seulement 18 % des terres agricoles irriguées, et constitue de ce fait une véritable «assurance sécheresse» pour la sécurité alimentaire de nombreuses régions, en particulier sur le pourtour méditerranéen, en Afrique de l’Ouest, au Moyen-Orient, dans une grande partie de l’Asie et en Amérique Centrale. Afin de gérer durablement la ressource en eau et permettre son partage équitable avec tous les autres usages humains et écologiques, il lui faudra poursuivre sur cette lancée. 


Organisée par l’AFEID (Association Française pour l’Eau, l’Irrigation et le Drainage), comité national de la CIID (Commission Internationale des Irrigations et du Drainage), la conférence ICID 2015 exposera les transformations des pratiques en réponse au changement climatique, ainsi que les innovations qui permettent de gérer durablement la ressource en eau (réutilisation agricole des eaux usées, technique d’irrigation goutte-à-goutte, nouvelles modalités de gouvernance des ressources, fonctionnement des sociétés d’aménagement régional françaises, etc.). 


Cette conférence sera l’occasion pour le Cirad, membre de l’AFEID, de rencontrer ses partenaires du Sud (notamment du Maghreb et du Sahel subsaharien), et de présenter leurs travaux communs. Ils exposeront notamment plus d’une trentaine de posters scientifiques.
Directeur adjoint du département Environnements et Sociétés, Sylvain Perret préside depuis 2011 le groupe de travail CIID sur l’environnement. Il organisera dans le cadre de la conférence un workshop international sur la multifonctionnalité et les services écosystémiques générés par les systèmes irrigués.

Enfin, une exposition présentera le dispositif en partenariat SIRMA (Systèmes irrigués au Maghreb), qui regroupe une soixantaine de chercheurs, enseignants et doctorants algériens, français, marocains et tunisiens. 

À l’occasion de la conférence ICID2015 se tiendra par ailleurs le séminaire final du projet Groundwater ARENA (utilisation des nappes phréatiques pour l’irrigation au Maghreb), porté par le réseau SIRMA.

Le programme détaillé est disponible sur le site de la conférence.