samedi 2 juillet 2016

Demain, des insectes au menu ? Ce à quoi il faut (vraiment) s’attendre

par Marine

 L’entomophagie : un sujet brûlant de l’innovation agroalimentaire de rupture, dont la presse s’empare à tout-va, comme avec cet article « Edible insects: let’s look at what’s on the menu ? » publié dans le très sérieux FoodNavigator. Pas étonnant : certains frissonnent, d’autres s’enthousiasment, et d’autres encore sont curieux, mais personne n’y reste insensible. Alors que de prometteuses start-ups de la foodtech développent leurs produits à base d’insectes et que l’offre alimentaire se multiplie, à quel avenir entomophage les industriels de l’agroalimentaire doivent-ils se préparer ? Les consommateurs européens vont-ils révolutionner le contenu de leur assiette dans les décennies à venir ? Retour sur cet engouement collectif, avec la contribution de Jean-Michel Chardigny, directeur de recherches Inra au Département Alimentation Humaine, et expert sur la question du sourcing durable en protéines.

Non, les productions animales ne sont pas un non-sens écologique

Jean-Louis Peyraud / Chargé de mission à la direction scientifiques Agriculture de l'INRA



Les tenants d'un régime alimentaire composé à 100% de végétaux considèrent les productions animales comme une aberration environnementale. Ce n'est pas tout à fait vrai.

Les productions animales sont la cible de critiques provenant d’horizons et de milieux divers. Basées sur des convictions louables de protection de l’environnement, ces critiques prônent une alimentation basée exclusivement sur des productions végétales. Elles font l’impasse sur une réalité beaucoup plus complexe et ont en commun de mener à une vision étriquée des équilibres écologiques.  




L’extraordinaire potentiel de l’agriculture africaine, à l’aune du numérique

Par Gilles Babinet


S’il est un domaine où le numérique permettrait de retourner la table en matière de développement en Afrique, c’est bien celui de l’agriculture

Tous les chiffres connus permettent de deviner un potentiel sans comparaison

En Afrique, la productivité agricole y est environ quatre fois plus faible qu’en Europe (a), principalement en raison de manque de formation mais également de technologies appropriées. Et on y trouve 60% des terres arables non cultivées. Certaines d’entres-elles, comme celles qui se trouvent dans l’embouchure du fleuve Sénégal, sont considérées comme les plus prometteuses du monde, en raison de la qualité de leurs sols.




L'agriculture bio produit autant et rapporte plus aux agriculteurs

Une étude à long terme menée par l'Institut de recherche suisse de l'agriculture biologique (FiBL) au Kenya a clairement montré que nonseulement l'agriculture biologique produit des récoltes comparables mais qu'elle génère également des revenus supérieurs pour les agriculteurs par rapport aux méthodes traditionnelles.

mercredi 29 juin 2016

8ème séminaire scientifique international sur la santé des végétaux

The Plant Health Research Institute and the Plant Health National Center of belonging to the Ministry of Agriculture are pleased to invite you to the 8th International Scientific Seminar on Plant Health, for Cuban agriculture transition to sustainability, which will be held from April 10th to 14th, at the Havana International Conference Center, Cuba.

As in earlier issues, this seminar is considered as a comprehensive and perfect setting for debating innovative insights and scientific outcomes on dissimilar topics related to plant health. 

Professors, researchers, undergraduate students, businessmen, officials and executives linked with farming teaching, research, service and marketing will have the opportunity to share results, experiences and demands, as well as reflect on the future of plant health for the transition to a sustainable and resilient agriculture, among other current topics.
A trade fair will be conducted so as to promote technology and product, as well as identify future interests for innovation and business cooperation.

 Contact

 Download: Frist Announcement (pdf) in Spanish & English




 

Des chercheurs toulousains ont décrypté le génome du tournesol, plus complexe que celui de l'homme

SCIENCE Pour développer de nouvelles variétés de tournesol mieux adaptées à la sécheresse et aux maladies, l’Inra de Toulouse a planché sur son génome. Une première mondiale…

 Le génome du tournesol a été décrypté dans le cadre d'un programme Sunrise qui vise à développer de nouvelles variétés mieux adaptées à la sécheresse. - INRA

Le réchauffement climatique est un fléau qui touche de plein fouet le monde agricole. Pour faire face aux hausses de températures, les chercheurs toulousains de l’Institut national de la recherche agronomique planchent depuis plusieurs années sur des plantes capables de s’adapter à la sécheresse. Parmi elles, le tournesol, peu consommateur d’eau et peu gourmand en engrais azotés.

Mieux sélectionner les variétés 

 

En résumé, une plante écolo cultivée l’an dernier sur 619.00 hectares en France, avec des rendements plus ou moins importants. Pour mieux comprendre la fleur du soleil, les scientifiques ont décidé il y a quelques années de se lancer dans le séquençage de son génome dans le cadre du programme Sunrise.

Les membres du pôle de recherche en agrogénomique du tournesol de l’Inra ont annoncé ce mardi qu’ils avaient réussi à reconstituer le puzzle des 50.000 gènes de cette plante. Une première mondiale pour un génome plus complexe que celui de l’homme (si, si) décrypté il y a une quinzaine d’années.

« C’est une base d’informations, cela va nous permettre d’accélérer la sélection des variétés plus résistantes aux maladies, plus tolérantes à la sécheresse et de créer de nouvelles variétés », plaide Nicolas Langlade, directeur de recherches.

Nombreuses débouchés 

 

Décortiquée, cette carte génétique va permettre d’identifier les mutations de certaines variétés, de les comparer, de les croiser sans avoir recours à la modification des gènes (OGM).
Et ainsi de pouvoir planter les bonnes graines en fonction des sols, de l’hygrométrie, et d’avoir des rendements intéressants pour cette plante aux nombreux débouchés : que ce soit pour l’huile, l’alimentation animale ou encore la cosmétique.



ICE 2016, XXV Congrès international d'entomologie

Orlando, Florida, USA
 

IOBC-Global will be sponsoring four biological control symposia at the International Congress of Entomology.
  • Biological Control Under Climate Change
    Convener: Jianqing Ding (Chinese Academy of Sciences, China)
  • Prospects and Challenges for Biocontrol of Disease Vectors
    Convener: Matthew Thomas (Penn State University, USA)
  • Status and Prospects for Biological Control in the 21st Century
    Conveners: Russell Messing (University of Hawaii, USA) and Jacques Brodeur (University of Montreal, Canada)
  • Zoophytophagous Arthropods in Biological Control
    Conveners: Josep A. Jaques (Universitat Jaume I, Spain) and Alberto Urbaneja (Valencian Institute for Agricultural Research, Spain)

For more information on other biocontrol-related talks, see the full list of symposia here: http://ice2016orlando.org/scientific-program/symposia

Contact

Congrès "Natural Products and Biocontrol 2016": PROGRAMME PRÉVISIONNEL

dimanche 26 juin 2016

Conférence scientifique canadienne en agriculture biologique - 2e édition

« La recherche en bio se cultive à la ferme », voilà le thème sous lequel se tiendra la deuxième conférence scientifique canadienne en agriculture biologique. Au programme : deux journées de conférences entrecoupées d’une journée de visites de fermes biologiques du Québec.

Des conférenciers de renommée nationale et internationale seront présents pour faire part de leurs travaux dans tous les secteurs du bio, des productions végétales aux productions animales en passant par la science du sol et le développement de chaînes de valeur.

C’est un rendez-vous du 19 au 21 septembre 2016 à Longueuil. C’est également une occasion d'échanges qui se veut « biologiquement fructueuse » entre les chercheurs et les producteurs agricoles. On vous attend!

 

19 - 21 septembre 2016

Hôtel Sandman Montréal-Longueuil
999, rue de Sérigny
Longueuil (Québec) J4K 2T1
1 800 726-3626
 
Je m’inscris

Source 

 

Les Rencontres du Végétal,

Depuis 2003, les Rencontres du Végétal, événement Recherche-Formation-Innovation, sont un espace de dialogue entre les acteurs de la recherche, de l'expérimentation et de l'enseignement, publics comme privés. Elles offrent l’occasion d’identifier de nouvelles questions de recherche et de construire de façon concertée des stratégies innovantes d’expérimentation dans les domaines de l’horticulture (fruits, légumes, ornement, plantes aromatiques et médicinales), des semences, de la cidriculture, de la viticulture et du paysage.

Organisées tous les deux ans, elles ont également vocation à mettre à la disposition des chercheurs, des enseignants et des acteurs économiques les résultats les plus récents des recherches, fondamentales et appliquées, conduites dans les différents secteurs du végétal spécialisé.

Afin de favoriser les relations avec les professionnels, elles seront organisées en 2017 la veille du SIVAL (Salon des matériels et techniques pour les productions arboricoles, viticoles et légumières) et du Végépolys Symposium s’intègreront dans la Plants Week, évènement coordonné par Végépolys.




Jardiner bio contre les limaces

Le jardinage bio consiste à utiliser des méthodes naturelles, y compris à se passer de fongicides ou pesticides. Voici un inventaire des techniques pour lutter contre les limaces.
 
 

Lutter contre les limaces sans utiliser des produits chimiques, c’est possible. Et crucial car l’environnement souffre de trop de pesticides. D’où l’intérêt des pesticides bio.

Recettes bio contre les limaces

Les limaces sont des gastéropodes sans coquille externe apparente appartenant à l’infra-ordre des Stylommatophora. Les limaces peuvent mesurer de 1 à 30 cm.

Astuces anti limaces

Vous pouvez télécharger cette fiche pratique au format pdf
 


Dossier: Imaginer les forêts de demain

A quoi ressembleront les forêts en 2050? Quelles sont les essences les mieux adaptées à un environnement donné? Dans ce contexte climatique, comment se prémunir des risques qu’il s’agisse des bio-agresseurs ou des sécheresses à venir? Quelles sont les options pour les sylviculteurs? Quelles ressources génétiques pour les forêts de demain? Mais aussi : comment la sylviculture peut-elle participer à l’atténuation du changement climatique?

Les chercheurs de l’Inra de France développent des outils novateurs et performants pour comprendre la dynamique des forêts, mesurer et analyser les impacts du changement climatique sur cet écosystème complexe : concentrations en dioxyde de carbone dans l’atmosphère, précipitations, micro-organismes du sol, vents... Améliorer la qualité du bois et optimiser la production de biomasse pour la filière bois énergie sont également au cœur des travaux de l’Inra.

Connaître les services rendus par les forêts pour mieux les exploiter, comprendre les risques qu’elles encourent, proposer des stratégies à plus ou moins long terme pour une sylviculture durable et agroécologique... Ce nouveau dossier de presse vous propose une promenade dans les bois de l’Inra ; là où les chercheurs bûchent sur l’avenir des forêts ! 

Télécharger ici le dossier "Imaginer les forêts de demain"

Au sommaire :

1. Une panoplie de services forestiers
Les forêts, sources ou puits de carbone ?
Les pouvoirs des sols
Les forêts, trésors de biodiversité
Bois, chasse, récréation : les autres services de la forêt

2. Les risques pour la forêt
Des forêts agressées
L’arbre face à la sécheresse
Tempêtes et feux : les aléas extrêmes

3. Quelles forêts pour le futur ?
La sylviculture de demain
S’adapter à la rareté des ressources en eau
Des ressources génétiques pour les forêts
Adapter sa forêt est-il économiquement réaliste ?


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