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samedi 12 décembre 2015
Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 06 au 11 décembre 2015
Cliquer sur le lien pour télécharger la revue de presse relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf : https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnZTlPTGJ4SW5HUDA/view?usp=sharing
vendredi 11 décembre 2015
Les plantes aromatiques et médicinales sont une source potentielle de revenus extérieurs (chercheurs)
"On doit
inventorier, cultiver et industrialiser les PAM, pour une meilleure
exploitation des ressources nationales en la matière", a soutenu Mme
Abdelatif Karima, chercheur à l'Institut national de recherche
forestière.
Des experts ont appelé mercredi à Alger à une
meilleure exploitation des potentialités de l’Algérie en termes de
production et de transformation des plantes aromatiques et médicinales
(PAM) qui peuvent constituer une source importante de revenus
extérieurs.
"Il faut donner plus d'importance à la culture
et l'exploitation des PAM, car c'est un créneau actuellement négligé,
mais qui peut être très porteur et une source importante de revenus
extérieurs", a indiqué à l'APS, la directrice du laboratoire de
recherche sur les plantes aromatiques et médicinales de l'Université de
Blida, Mme Houmani Zahia.
Elle s'exprimait en marge d'un atelier régional
sur la valorisation des plantes médicinales et aromatiques dans les
pays du Maghreb organisé par la FAO.
"Nous continuons à importer des produits comme
la verveine, alors qu'on dispose d'un potentiel énorme pour subvenir à
la demande locale et même à exporter", a-t-elle expliqué.
Mme Houmani a appelé, dans ce sens, le
ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche à
dégager des terrains et encourager les jeunes à cultiver et installer
des unités de transformation de ces plantes, pour "répondre à la forte
demande locale et substituer aux importations", aussi bien pour les PAM
que pour les produits dérivés.
Les PAM occupent une place importante en
médecine alternative, dans le cosmétique et la composition des parfums,
ainsi que dans les préparations culinaires, c'est pourquoi "cette
richesse peut être une alternative dans un contexte où nous devons
diversifier notre économie", a-t-elle estimé.
"On doit inventorier, cultiver et
industrialiser les PAM, pour une meilleure exploitation des ressources
nationales en la matière", a soutenu Mme Abdelatif Karima, chercheur à
l'Institut national de recherche forestière.
Pour elle, l'Algérie doit profiter de son
potentiel et de la disponibilité de ces plantes et renforcer ses
capacités pour développer cette filière à travers un fichier national
contenant toutes les espèces disponibles.
Par ailleurs, la sous directrice de la gestion
et de la police forestière auprès de la Direction générale des forêts
(DGF) Mme Azzi Assia, a souligné la nécessité d’une stratégie nationale
de valorisation des plantes aromatiques et médicinales, notamment le
renforcement de l'aspect réglementaire de cette filière.
"Nous travaillons actuellement sur l'aspect
institutionnel et législatif pour un développement durable de cette
filière", a-t-elle indiqué, en précisant que les PAM peuvent être
rentables économiquement et une activité pourvoyeuse d'emploi, mais "à
condition de mieux contrôler l'exploitation de certaines espèces rares".
Les experts ont également appelé à la création
d'un registre de commerce propre aux producteurs des PAM et les
herboristes, activant actuellement sous le statut d'artisans, ainsi que
la mise en place de laboratoires de recherche et de certification
permettant d'exporter ces produits.
"Nos produits sont convoités à l'étranger, mais
nous n'avons pas un instrument de certification au niveau national.
J'ai été sollicité à plusieurs reprises par des étrangers pour exporter
mes produits, mais j'ai perdu ces marchés, car je n'ai pas de
certification", a regretté, Abdellah Rouibi, producteur de safran de la
wilaya de Khenchela.
Il a préconisé ainsi la création d'un organisme
qui prend en charge l'aspect normes des PAM, la délivrance des
accréditions pour l'exploitation de certaines espèces, ainsi que la
certification pour pouvoir vendre les produits nationaux à l'étranger.
Source: APS
jeudi 10 décembre 2015
Journée internationale de la montagne – 11 décembre 2015
Promouvoir les produits de montagne pour une meilleure qualité de vie
L'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 11 Décembre comme étant la "Journée internationale de la montagne".
Depuis 2003, elle a eu lieu chaque année afin de sensibiliser à
l'importance des montagnes pour la qualité de vie, pour mettre en
évidence les opportunités et les contraintes du développement des
régions montagneuses et pour construire des alliances qui apporteront
des changements positifs pour les peuples et environnements de montagne
dans le monde entier.
Promouvoir les produits de montagne
est le thème choisi pour la célébration de la Journée internationale de
la montagne cette année. La mondialisation offre des opportunités aux
les producteurs de montagne pour commercialiser leurs produits de haute
qualité, tels que le café, le cacao, le miel, les herbes, les épices et
de l'artisanat aux niveaux national, régional et international. Bien que
l'agriculture de montagne ne puisse pas rivaliser avec les prix et les
volumes de production de plaine, elle peut se concentrer sur la haute
valeur ajoutée et la haute qualité des produits pour stimuler les
économies locales.
Les services liés au tourisme tels que le ski,
l'escalade, le patrimoine culturel ou les sentiers naturels qui
permettent aux visiteurs de découvrir une biodiversité unique sont aussi
des offres fournies par les montagnes et les communautés de montagne.
S’il est géré durablement, le tourisme peut constituer une opportunité
pour le développement des régions montagneuses.
La Journée
internationale de la montagne 2015 fournit une occasion de mettre en
évidence la façon dont les communautés de montagne protègent la
biodiversité en produisant une grande variété de produits typiques et la
fourniture de biens et services essentiels pour nous tous.
Promouvoir les produits de montagne est
le thème proposé pour 2015. Cependant les pays, les communautés et les
organisations sont invités à célébrer la Journée internationale de la
montagne à travers via un thème de leur choix qui pourrait être plus
pertinent pour eux.
D’ici là, veuillez contacter sara.manuelli@fao.org concernant les nouvelles des événements que vous envisagez, afin que nous puissions les publier sur notre carte interactive.
Source: http://www.fao.org
L'invité de la Rédaction de la chaine III Pr. FOUED CHAHAT : Directeur de l'INRAA
D’ici 2030, les besoins de consommation annuelle des Algériens en céréales grimperont à 80 millions de quintaux, prévient le DG de l’INRAA
Le DG de l’Institut national de la recherche agronomique (INRAA) est catégorique :
l’agriculture, affirme-t-il, est, aujourd’hui, l’un des rares secteurs sur lequel il faut miser pour réaliser la croissance dont l’Algérie a cruellement besoin.
Reçu, ce mercredi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, M. Foued Chahat préconise, au préalable, de rompre avec les anciennes pratiques « routinières » en les remplaçant par des techniques innovantes.
Observant que les rendements, particulièrement dans la céréaliculture, restent en deçà des attentes, il appelle à y consacrer le maximum d’efforts sachant, « que d’ici 2030 », les besoins de consommation annuelle des Algériens en céréales atteindront les 80 millions de quintaux, « qu’on n’est par sûrs de trouver sur les marchés ».
M. Chahat estime qu’une augmentation de la production agricole dans son ensemble reste du domaine du possible, à la condition toutefois, souligne-t-il, que l’investissement privé s’y fasse plus important. Il cite à cet effet la réussite constatée par la production de maïs dans les zones sud du territoire.
Durant son intervention, le DG de l’INRAA tient à préciser que les 100 milliards de DA débloqués annuellement par l’Etat ne le sont pas au seul profit de l’investissement et de la production agricoles. « Une bonne partie, indique-t-il, sert à soutenir les prix à la production de lait et de céréales et à subventionner l’achat de matériels agricoles à 0% de taux d’intérêt ».
Pour agir sur une augmentation de la production agricole, l’intervenant appelle à accélérer la remise des droits de concession à leurs attributaires, une décision dont il assure qu’elle aiderait certainement à libérer leurs initiatives et à leur permettre de s’associer à des privés pour réaliser cet objectif.
L’autre possibilité d’influer sur une croissance des rendements réside, assure-t-il, dans l’augmentation des superficies agricoles accordées à des personnes au titre de la concession, « à la condition, insiste-t-il, qu’ils acceptent de se former aux technique d’exploitation de celles-ci ».
De l’éventualité pour des étrangers d’acquérir des superficies agricoles dans le pays, M. Chahat est catégorique : « les terres Algériennes, tranche-t-il, doivent rester Algériennes », ces dernières pouvant, toutefois, y investir et y apporter leur connaissance en matière de gestion en particulier.
L’invité juge, par ailleurs, « absurde » l’idée de faire appel à des ouvriers étrangers pour combler le déficit de main d’oeuvre observé dans l’agriculture. « La solution, déclare-t-il, réside dans l’introduction de techniques minimisant l’usage de celle-ci ».
Source: www.radioalgerie.dz/chaine3/
Groupe Benamor : Rencontre nationale sur la filière tomate
Le groupe agroalimentaire privé Amor Benamor organisera, lundi
prochain, une rencontre nationale à Guelma consacrée exclusivement à la
filière de la tomate.
«La rencontre à laquelle participeront les instituts de recherche et
les producteurs sera l’occasion de débattre des problématiques de la
filière de la tomate et des perspectives de son développement», a
précisé le président-directeur général du groupe, Mohamed Laïd Benamor,
joint hier par téléphone. Parrainé par le Premier ministère, ce
rendez-vous sera rehaussé par la participation du ministre de
l’Agriculture et celui de la Formation et de l’Enseignement
professionnels et du wali de la région.
Les participants se pencheront notamment sur les voies et moyens
d’améliorer le rendement de la filière de la tomate et d’enrichir les
variétés. Pour le PDG du groupe, booster la compétitivité des différents
acteurs de la filière passe particulièrement par l’amélioration des
revenus des producteurs de tomates.
La filière de la tomate a enregistrée, en 2015 dans son ensemble, des
résultats encourageants après un déclin de près de cinq ans. Cette
année, le ministère de l’Agriculture table sur une production de 1,2
million de tonnes de tomates fraîches et pas moins de 90 000 t de double
concentré de tomate. Passer de l’autosuffisance à la conquête des
marchés extérieurs est l’une des ambitions du groupe pour les prochaines
années.
Leader sur le marché national en matière de tomate industrielle, le
groupe peut notamment s’appuyer sur sa conserverie dont la production a
été multipliée par plus de 20 entre 1986 et 2011, passant de 3000 à 67
000 t. «Si nous mettons la main dans la main, l’Algérie pourrait se
placer comme un important acteur dans le Bassin méditerranéen», a
souligné notre interlocuteur, en espérant un effet d’émulation pour les
autres filières comme le lait et les céréales. L’organisation en amont
des filières agricoles et le renforcement de la production permettraient
notamment, selon lui, d’assurer davantage d’emplois et de réduire la
facture des importations.
Hocine Lamriben
Source: http://elwatan.com/economie/groupe-benamor-rencontre-nationale-sur-la-filiere-tomate-10-12-2015-309567_111.php
Atelier sur la gestion de la protection phytosanitaire en Afrique
L'Afrique à la recherche d'une stratégie de protection des plantes
Un atelier sur la gestion de la
protection phytosanitaire en Afrique s’est tenu le 08 décembre 2015 à
Yaoundé (Caméroune). Organisé par le Conseil phytosanitaire inter-africain de
l’Union africaine (Cpi-UA), avec l’appui de l’Union européenne, cet
atelier vise à renforcer les capacités des responsables en charge de la
protection des végétaux en Afrique dans la gestion efficace du secteur
phytosanitaire. Il est question d’engager une réflexion sur la meilleure
stratégie de lutte contre les maladies qui attaquent les plantes.
La gestion de la santé des plantes en
Afrique n’est pas encore bien maîtriser et beaucoup de pays ne disposent
pas encore suffisamment de laboratoires d’analyses des produits et
d’intrants agricoles. Or à l’heure de la réduction des barrières
douanières imposées par l’Organisation mondiale du Commerces (OMC), le
flux des produits biologiques ne cessent d’augmenter avec les risques de
propagations de maladies que cela entraîne. L’Omc qui s’intéresse
également à la question, a mis sur pied un système d’analyse du risque
agricole consacré comme seul outil pour déterminer la palette de mesures
à appliquer à un produit pour qu’il soit mis en circulation. Les pays
africains dans leur stratégie 2013-2014, avaient déjà misé sur la
sensibilisation et la formation des acteurs du secteur sur la question.
L’atelier de Yaoundé qui s’achève le 12 décembre 2015 s’inscrit dans la
même ligne.
Source: http://www.mediaterre.org/
Rapport des Nations Unies sur l'état des ressources en sols dans le monde
Selon un nouveau rapport des Nations Unies publié aujourd'hui, la détérioration rapide des sols de la planète due à l'érosion, à la perte de nutriments et de carbone organique, à l'imperméabilisation et autres menaces peut être inversée, pour autant que les pays prennent l'initiative de promouvoir des pratiques de gestion durable et l'utilisation de technologies appropriées.
Le Rapport sur l'Etat des ressources en sols dans le monde du
Groupe technique intergouvernemental sur les sols de la FAO réunit les
travaux de quelque 200 scientifiques de 60 pays. Sa publication coïncide
avec la célébration de la Journée mondiale des sols, le 4 décembre, et
la conclusion de l'Année internationale des sols 2015 qui a servi à renforcer la prise de conscience sur ce qui a été décrit comme «l'allié silencieux de l'humanité».
Source: http://www.fao.org/news/
Atelier régional sur la valorisation des plantes médicinales et aromatiques dans les pays du Maghreb organisé par la FAO
Publié le 09/11/ 2015
L'Algérie, importateur net de plantes aromatiques et médicinales
(PAM), devrait rendre ce créneau une filière à part entière afin de
tirer profit de son riche potentiel, à l'instar des autres pays du
Maghreb, ont recommandé mardi à Alger des experts maghrébins.
"L'Algérie importe presque la totalité de ses besoins en plantes
aromatiques et médicinales et les huiles essentielles", a indiqué à
l'APS Lamia Sahi, chercheur chargée d'études à l'Institut agronomique
méditerranéen de Montpellier (France) en marge d'un atelier régional sur
la valorisation des plantes médicinales et aromatiques dans les pays du
Maghreb organisé par la FAO.
Les importations des huiles essentielles notamment celles du citron et
de l'orange proviennent de pays méditerranéen comme la France, l'Italie
et l'Espagne, alors que les pays d'Asie tels que la Turquie, le
Pakistan, l'Inde et la Chine sont les principaux fournisseurs d'épices
du marché algérien.
Pourtant, "on peut trouver et produire ces épices ici en Algérie comme
le safran, la cannelle, et le curcuma", s'interroge cette experte
mettant en exergue certaines problématiques auxquelles est exposée cette
activité.
Il s'agit, entre autres, de l'état spontané de ces plantes qui les fait
exposer aux phénomènes du surfaçage et aux feux de forêts. C'est le cas
de l'armoise et de l'Alfa dont l'Algérie possède un grand potentiel.
Fouad Chahat,Directeur de l'INRAA sur les ondes de la Chaîne III: Agriculture, libérer les initiatives
Publié le 10/11/2015
M. Chahat a également souligné que «les rendements, particulièrement dans la céréaliculture, restent en deçà des attentes». Dans ce sens, il a appelé à y consacrer le maximum d’efforts. «D’ici 2030, les besoins de consommation annuelle des Algériens en céréales atteindront les 80 millions de quintaux, qu’on n’est par sûr de trouver sur les marchés», a-t-il indiqué. M. Chahat a tenu à souligner que «l’augmentation de la production agricole dans son ensemble est possible, à la condition toutefois, que l’investissement privé soit plus important». Il a également indiqué que «les 100 milliards de DA débloqués annuellement par l’Etat ne sont pas au seul profit de l’investissement et de la production agricole. Une bonne partie sert à soutenir les prix à la production de lait et de céréales et à subventionner l’achat de matériels agricoles à 0% de taux d’intérêt». Afin d’agir sur une augmentation de la production agricole, M. Chahat appelle à accélérer la remise des droits de concession à leurs attributaires, une décision dont il assure qu’elle aiderait certainement à libérer leurs initiatives et à leur permettre de s’associer à des privés pour réaliser cet objectif.
Il a tenu à préciser que «les terres doivent rester algériennes et les étrangers peuvent investir et apporter leurs connaissances en matière de gestion en particulier». L’autre possibilité d’influer sur une croissance des rendements réside, selon lui, dans l’augmentation des superficies agricoles accordées à des personnes au titre de la concession, à la condition, qu’elles acceptent de se former aux techniques d’exploitation moderne. M. Chahat a indiqué que «la solution n’est pas dans l’importation de la main-d’œuvre, la solution est dans l’utilisation des techniques qui minimisent le recours à la main-d’œuvre.»
Wassila Benhamed
Source: http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/87547
«L’agriculture est l’un des rares secteurs sur lequel on peut miser afin
de continuer une croissance économique, le secteur a encore des
potentialités énormes qui ne sont pas encore exploitées»
«L’agriculture est l’un des rares secteurs sur lequel on peut miser afin
de continuer une croissance économique, le secteur a encore des
potentialités énormes qui ne sont pas encore exploitées», a estimé hier à
Alger, le directeur général de l'Institut national de la recherche
agronomique, Fouad Chahat, sur les ondes de la Chaîne III. M. Chahat a
déclaré que «c’est un secteur qui a aussi la capacité d’être un réel
moteur d’industrialisation de l’économie, de développement en aval et en
amont d’une industrie plus importante et diversifiée et orientée non
seulement vers les marchés intérieurs, mais aussi potentiellement vers
l’exportation». Selon lui, cette industrialisation implique la rupture
avec certaines pratiques routinières dans l’agriculture qui consistent à
répéter l’utilisation des mêmes techniques. Dans ce sens, M. Chahat a
estimé que «l’innovation est nécessaire dans les exploitations
agricoles. Il faut continuer à approfondir la démarche d’intensification
de la production agricole, d’accroissement des rendements et de la
productivité et cela est impossible sans la modernisation des techniques
agricoles et l’introduction des nouvelles technologies. Nous devons
faire un effort en matière de mécanisation de l’activité agricole. Les
agriculteurs ont de plus de plus de difficultés à trouver des
travailleurs, de ce fait la mécanisation s’impose».
M. Chahat a également souligné que «les rendements, particulièrement dans la céréaliculture, restent en deçà des attentes». Dans ce sens, il a appelé à y consacrer le maximum d’efforts. «D’ici 2030, les besoins de consommation annuelle des Algériens en céréales atteindront les 80 millions de quintaux, qu’on n’est par sûr de trouver sur les marchés», a-t-il indiqué. M. Chahat a tenu à souligner que «l’augmentation de la production agricole dans son ensemble est possible, à la condition toutefois, que l’investissement privé soit plus important». Il a également indiqué que «les 100 milliards de DA débloqués annuellement par l’Etat ne sont pas au seul profit de l’investissement et de la production agricole. Une bonne partie sert à soutenir les prix à la production de lait et de céréales et à subventionner l’achat de matériels agricoles à 0% de taux d’intérêt». Afin d’agir sur une augmentation de la production agricole, M. Chahat appelle à accélérer la remise des droits de concession à leurs attributaires, une décision dont il assure qu’elle aiderait certainement à libérer leurs initiatives et à leur permettre de s’associer à des privés pour réaliser cet objectif.
Il a tenu à préciser que «les terres doivent rester algériennes et les étrangers peuvent investir et apporter leurs connaissances en matière de gestion en particulier». L’autre possibilité d’influer sur une croissance des rendements réside, selon lui, dans l’augmentation des superficies agricoles accordées à des personnes au titre de la concession, à la condition, qu’elles acceptent de se former aux techniques d’exploitation moderne. M. Chahat a indiqué que «la solution n’est pas dans l’importation de la main-d’œuvre, la solution est dans l’utilisation des techniques qui minimisent le recours à la main-d’œuvre.»
Wassila Benhamed
Source: http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/87547
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