vendredi 25 mars 2016
jeudi 24 mars 2016
Clôture de l'Atelier sur le développement de l’élevage : La coopération Sud-Sud une alternative
Les travaux de l’Atelier international Sud-Sud d'échange de
connaissances sur «Le développement de l'élevage», qui se déroule depuis
le 21 du mois en cours, ont été clôturés hier, avec des recommandations
en faveur du renforcement de la coopération entre les pays du Sud,
notamment l’échange d’expertises dans le but de développer le secteur
agricole, et plus particulièrement l’élevage.
Les travaux de l’Atelier international Sud-Sud d'échange de
connaissances sur «Le développement de l'élevage», qui se déroule depuis
le 21 du mois en cours, ont été clôturés hier, avec des recommandations
en faveur du renforcement de la coopération entre les pays du Sud,
notamment l’échange d’expertises dans le but de développer le secteur
agricole, et plus particulièrement l’élevage.
De ce fait, il a été annoncé qu’«un potentiel considérable et des
perspectives sans précédent s'offrent à la coopération Sud-Sud, qui,
selon certaines prévisions, deviendrait, en 2030, l'un des principaux
moteurs de croissance mondiale», a-t-il soutenu. Ainsi, il a été convenu
que l’Algérie apportera son expertise dans le domaine agricole au
Soudan, à la Palestine et à Djibouti, dans le cadre d'une convention
qu'elle doit signer prochainement avec le Fonds international du
développement agricole (FIDA), qui a tracé un programme qui implique un
budget de deux millions de dollars qui sera dégagé, tandis que l'Algérie
aura à mobiliser ses experts uniquement, représentée par l'Institut
national de la recherche agronomique d'Algérie (INRAA), pour une durée
de quatre années.
Par la suite, il a été convenu que les champs d'intervention de l'Algérie toucheront d'autres pays, grâce à la maîtrise acquise au fil des années par l'Algérie dans le domaine agricole, incluant les métiers de l'élevage. Pour sa part, l'Algérie pourra également s'inspirer, par exemple, de l'expérience de certains pays qui ont pu substituer les cultures du maïs et du soja par d'autres produits, tels que l'orge comme intrant pour la filière avicole.
Mais l’importance de la coopération Sud-Sud ne signifie pas l’abandon de celle qui existe entre le Nord et le Sud, comme il a été annoncé par le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, M. Kamel Chadi, en précisant qu'il n'était pas question de «perdre de vue la coopération avec les pays du Nord qui peuvent tout aussi bien proposer des solutions adaptées à l'Algérie», ajoutant que «la coopération Sud-Sud ne se substitue pas, mais complète plutôt la coopération Nord-Sud». En outre, la nécessaire coopération entre les pays du Sud a été longuement défendue par les différents animateurs de l'atelier international. Selon ce responsable, la coopération Sud-Sud dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage est importante, car la réalité des pays du Sud «est plus ou moins similaire, même si chaque pays a ses spécificités». Cet Atelier a été organisé dans le cadre de l'initiative de partenariat sur la coopération triangulaire pour le développement agricole Sud-Sud et la sécurité alimentaire améliorée (CSST-ADFS), financé conjointement par le Fonds international de développement agricole (FIDA), et l'Office des Nations unies pour la Coopération Sud-Sud (UNOSSC). En effet, selon ses concepteurs, cette coopération Sud-Sud (CSS) est un mécanisme avantageux, grâce auquel on peut développer les capacités dans les pays du Sud par le partage des connaissances et ressources.
À l’heure où la demande mondiale en matière de coopération Sud-Sud et de coopération triangulaire a atteint un niveau sans précédent, la stratégie de la FAO vise à faciliter l’adoption d’un large éventail de solutions de développement visant la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté et l’agriculture durable dans le cadre de la CSS.
Kafia Ait Allouache
mardi 22 mars 2016
2017, année d’évaluation des projets de programme de développement rural intégré
APS/ mardi, 22 mars 2016
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche,
Sid-Ahmed Ferroukhi a déclaré, lundi soir à Jijel, que l’année 2017 sera
celle de l’évaluation des projets de programme de développement rural
intégré (PPDRI) qui ont concerné quelque 11.000 bénéficiaires à travers
le pays.
Elevages pastoraux en territoires méditerranéens
L'UMT
"Elevages pastoraux en territoires méditerranéens ", créée à
Montpellier, associe les équipes de l'Inra, de Montpellier SupAgro et de
l'Institut de l'Elevage (Idele) autour des élevages pastoraux en
territoires méditerranéens, pour développer autour d'un thème de
recherche à finalité affirmée, des relations de travail approfondies
entre organismes de recherche publique/établissements d'enseignement
supérieur et des instituts techniques agricoles ou agroindustriels.
11ème Semaine pour les alternatives aux pesticides
Du 20 au 30 mars se déroule la Semaine pour les alternatives aux pesticides,
qui a pour objectif d’informer sur l’impact des pesticides sur
l’environnement et la santé et de promouvoir les alternatives
existantes. Terre de Liens est partenaire pour la première année de la
campagne organisée par Générations Futures.
Pendant
les 10 premiers jours de printemps, période de reprise des épandages de
pesticides, plus de 1 000 manifestations sont organisées en France et à
l’international pour informer le plus grand nombre sur les enjeux
sanitaires et environnementaux des pesticides. Conférences, débats,
ateliers de jardinage, projections de films, visites de fermes, marché
bio... L’imagination est au rendez-vous quand il s’agit de se mobiliser
pour démontrer que les alternatives existent et qu’il est possible
d’entrevoir un avenir sans produits toxiques.
Partout dans le
monde, l’utilisation de pesticides reste massive, la France est
d’ailleurs le premier utilisateur en Europe avec 62 700 tonnes de
matières actives utilisées. Produits toxiques utilisés pour éliminer les
champignons, les insectes, les « mauvaises » herbes ou encore certains
mammifères, les pesticides se retrouvent dans notre alimentation et dans
notre eau. Plus de 50 % des fruits et légumes non bio testés en
contiennent et 92 % des cours d’eau surveillés sont pollués par ces
chimiques. Ils peuvent également se retrouver dans l’air, les sols ou
même les pluies et les brouillards.
Les pesticides peuvent avoir
des conséquences graves pour notre environnement et notre santé, et cela
nous concerne toutes et tous, surtout les femmes enceintes et les
enfants qui sont particulièrement vulnérables à ces toxiques. Pourtant,
il est possible de se passer des pesticides de synthèse : en
agriculture, la meilleure alternative reste l’agriculture biologique. La
règle fondamentale de l’agriculture biologique est de respecter les
écosystèmes naturels et de penser agronomie plutôt que chimie.
Infos pratiques :
Semaine pour les alternatives aux pesticides
Du 20 au 30 mars
Programme : www.semaine-sans-pesticides.fr
Téléchargez la brochure « Pesticides et santé, tous concernés ! », éditée par Générations Futures.
l’élevage dans le sud : Intensifier la coopération Sud-Sud
La nécessaire coopération entre les pays du sud de la Méditerranée a été
longuement soulignée par les participants à un atelier international,
d’échange de connaissances sur le développement de l’élevage dans la
région du sud de la Méditerranée.
Le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, M. Kamel Chadi, qui était présent à l’ouverture des travaux, a tenu à souligner toute l’importance que revêt la coopération Sud-Sud dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage à cause, notamment, de la réalité des pays du Sud qui «est plus ou moins similaire, même si chaque pays a ses spécificités». «L'Algérie pourra s'inspirer, par exemple, de l'expérience de certains pays qui ont pu substituer les cultures du maïs et du soja par d'autres produits tels que l'orge comme intrant pour la filière avicole», a-t-il expliqué. M. Chadi a toutefois rappelé qu'il n'était pas question de «perdre de vue la coopération avec les pays du Nord qui peuvent tout aussi bien proposer des solutions adaptées à l'Algérie». «La coopération Sud-Sud ne se substitue pas, mais complète plutôt la coopération Nord-Sud», a-t-il dit. Le directeur général des relations économiques et de la coopération internationale au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Merzak Belhimeur, a abondé dans le même sens, en appelant les animateurs de l'atelier à conclure leurs travaux avec des recommandations en faveur du renforcement de la coopération entre les pays du Sud. «Un potentiel considérable et des perspectives sans précédent s'offrent à la coopération Sud-Sud qui, selon certaines prévisions, deviendrait en 2030 l'un des principaux moteurs de la croissance mondiale», a-t-il soutenu.
Le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, M. Kamel Chadi, qui était présent à l’ouverture des travaux, a tenu à souligner toute l’importance que revêt la coopération Sud-Sud dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage à cause, notamment, de la réalité des pays du Sud qui «est plus ou moins similaire, même si chaque pays a ses spécificités». «L'Algérie pourra s'inspirer, par exemple, de l'expérience de certains pays qui ont pu substituer les cultures du maïs et du soja par d'autres produits tels que l'orge comme intrant pour la filière avicole», a-t-il expliqué. M. Chadi a toutefois rappelé qu'il n'était pas question de «perdre de vue la coopération avec les pays du Nord qui peuvent tout aussi bien proposer des solutions adaptées à l'Algérie». «La coopération Sud-Sud ne se substitue pas, mais complète plutôt la coopération Nord-Sud», a-t-il dit. Le directeur général des relations économiques et de la coopération internationale au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Merzak Belhimeur, a abondé dans le même sens, en appelant les animateurs de l'atelier à conclure leurs travaux avec des recommandations en faveur du renforcement de la coopération entre les pays du Sud. «Un potentiel considérable et des perspectives sans précédent s'offrent à la coopération Sud-Sud qui, selon certaines prévisions, deviendrait en 2030 l'un des principaux moteurs de la croissance mondiale», a-t-il soutenu.
Le Soudan, la Palestine et Djibouti vont bénéficier de l'expertise algérienne dans le domaine agricole (FIDA)
APS/ lundi, 21 mars 2016
L'Algérie apportera son expertise dans le domaine agricole au Soudan,
à la Palestine et à Djibouti dans le cadre d'une convention qu'elle
doit signer prochainement avec le Fonds international du développement
agricole (FIDA), a révélé lundi à Alger, un représentant de cette
institution onusienne.
lundi 21 mars 2016
1ères Rencontres Francophones sur les Légumineuses
Les 31 mai et 1er juin 2016 - Palais des Congrès
Dijon - FRANCE
L’INRA, le CIRAD Terres Univia et Terres Inovia se sont associés et
organisent les 1ères Rencontres Francophones sur les Légumineuses
(RFL1). Les 31 mai et 1er juin 2016 sous forme d’un colloque
international francophone. Ces deux journées d’échanges traiteront de la
place des espèces légumineuses dans les filières agro-alimentaires. Les
légumineuses à graines et fourragères seront considérées pour leurs
débouchés en alimentation humaine ou animale.
Objectifs de ces journées :
-échanger sur la place et la valeur multi-critères des légumineuses,
de l’amont de la production à l’aval de l’utilisation, dans le cadre de
conférences plénières, de tables rondes, d’ateliers et de sessions
informelles,
-organiser la présentation d’innovations et proposer des rendez-vous d’affaires en associant des scientifiques et des acteurs économiques des filières des légumineuses à graines et fourragères.
Ces rencontres internationales qui se tiendront en langue française
seront largement diffusées en France et à l’international vers les
communautés francophones.
Un comité scientifique / technique incluant des experts internationaux assure la construction du programme.
Secondes Journées " Avenir de l'Eau "
les 25 et 26 mai 2016 à Montpellier
France
l'Institut Montpelliérain de l'Eau et de l'Environnement (IM2E),
l'Association Internationale des Hydrogéologues (AIH), l'Association
Internationale des Sciences Hydrologiques (AISH), l'Association
Française pour l'Eau, l'Irrigation et le Drainage (AFEID), l'Association
Scientifique et Technique pour l'Eau et l'Environnement (ASTEE) co
organisent les secondes Journées " Avenir de l'Eau " les 25 et 26 mai
2016 à Montpellier.
Jeunes scientifiques (chercheurs, universitaires, post-docs,
doctorants), jeunes ingénieurs et techniciens des secteurs public et
privé, qui avez moins de 10 ans d'expérience dans le domaine, ces
journées s'adressent à vous qui êtes l'Avenir de notre domaine
professionnel.
Les Journées " Avenir de l'Eau – 2016 " ont plusieurs objectifs. Le
premier est d'offrir un cadre souple pour des présentations
scientifiques et techniques réalisées selon un format dynamique autour
de sujets d'actualité. Le deuxième est d'aider à développer un réseau de
jeunes professionnels du secteur de l'eau quel que soit leur rôle et le
contexte dans lequel ils évoluent. Le troisième est de développer des
liens avec le monde de l'entreprise à travers des interactions avec le
Salon professionnel HydroGaïa . (www.hydrogaia-expo.com/)
LA PARTICIPATION A CETTE MANIFESTATION EST GRATUITE MAIS SOUMISE A INSCRIPTION
Les labels bientôt élargis au miel, viandes ovines et l’huile d’olive
le 21.03.16 | El Watan
Pour valoriser les produits agricoles à l’export, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural et de la Pêche (MADRP) mise sur la labellisation.
La loi d’orientation agricole du 3 août 2008 stipule d’ailleurs la mise
en place d’un comité national de labellisation de produits agricoles,
lequel a été installé en juillet dernier. La loi en question définit
l’architecture générale du système de reconnaissance de la qualité des
produits agricoles par des signes liés à l’origine par des labels
agricoles ainsi que des produits d’agriculture biologique. Une mission
attribuée audit comité appelé à accompagner les agriculteurs dans ce
processus qui permet de garantir l’origine ou la qualité de leurs
produits. Comment ? En coordonnant avec les associations des
producteurs et des éleveurs pour pouvoir marquer, par des signes
distinctifs de la qualité, l’origine des produits agricoles du terroir.
Les plantes sont-elles des animaux comme les autres?
21 mars 2016
|Sabah Rahmani - Le Monde |
Science et technologie
Mémoire, douleur, vision, odorat… Les botanistes
découvrent chez les végétaux toujours plus de capacités qu’on pensait
propres au monde animal. Les débats sont passionnés.
Loin des clichés sur la plante verte et passive, la biologie
végétale ne cesse d’observer depuis une quinzaine d’années des facultés
surprenantes que l’on croyait réservées au monde animal. Les végétaux
ont de multiples capacités sensorielles
qui leur permettent de
communiquer entre eux et avec des insectes, de s’adapter aux situations
de crise et de mémoriser. À la grande surprise des chercheurs, leurs
activités biochimiques sont liées à de mystérieuses activités
électriques.
dimanche 20 mars 2016
Le Pr Chehma (Université de Ouargla) met en lumière le caractère écologique du dromadaire
Publié le 19.03.16 | El Watan
Organisé par la faculté des sciences de la nature et de la vie de l’université Kasdi Merbah de Ouargla, en partenariat avec les laboratoires de recherche «Bio-ressources sahariennes : préservation et valorisation» et de recherche sur la phœniciculture «Phoenix», le 5e workshop sur l’agriculture saharienne «Situation de l’élevage camelin en Algérie, entre passé et avenir», a regroupé il y a deux semaines plusieurs spécialistes du camelin, qui ont mis en exergue la nécessité d’intensifier la recherche scientifique autour de ce sujet.
Organisé par la faculté des sciences de la nature et de la vie de l’université Kasdi Merbah de Ouargla, en partenariat avec les laboratoires de recherche «Bio-ressources sahariennes : préservation et valorisation» et de recherche sur la phœniciculture «Phoenix», le 5e workshop sur l’agriculture saharienne «Situation de l’élevage camelin en Algérie, entre passé et avenir», a regroupé il y a deux semaines plusieurs spécialistes du camelin, qui ont mis en exergue la nécessité d’intensifier la recherche scientifique autour de ce sujet.
Le Pr Abdelmadjid Chehma a axé son intervention sur la problématique de
l’alimentation de cet animal rustique, précisant que l’élevage camelin,
mené en extensif, se base exclusivement sur les parcours sahariens
constitués par des fourrages relativement pauvres et généralement
lignifiés où le dromadaire arrive quand même à vivre, se reproduire et
même produire grâce à ses particularités anatomiques, physiologiques et
comportementales.
70ans.Inra.fr : un site 3D qui se consulte comme un beau livre
Publié le 17 mars, 2016 - 10:23 par Jean-Pierre Largillet
A l’occasion de son 70e anniversaire, l’Inra met en ligne un site événementiel en 3D réalisé par l'atelier Werkstatt : 70ans.inra.fr.
L'Institut National de la Recherche Agronomique propose ainsi un voyage
interactif et ludique à travers sa propre histoire en illustrant en
quelque sorte sa "baseline" : "votre avenir est notre culture".
Il y regroupe les découvertes et innovations, infrastructures de
recherche, avancées technologiques et grandes figures de l’agronomie qui
ont marqué ces 70 années. Du programme national de 1946 "Nourrir la
France" au défi mondial de 2016 "Nourrir le monde", l’Inra a donc
déroulé au gré de 250 faits marquants, quelque 70 années de sciences et
de recherche.
Le défi aura été de réinventer la timeline, tout en restant accessible dans la navigation, comme l'explique Matthieu Kobler de Werkstatt (ce n'est pas évident d'un premier abord). "Le
logo de l'Inra évoquant l’ADN, nous l’avons redisposé dans l'espace
pour créer une double hélice d'ADN. Chaque forme rectangulaire qui la
compose est ainsi une des 250 dates majeures de l'Inra".
Sur ordinateur ou sur tablette, le visiteur peut ainsi faire défiler la
timeline et sélectionner l’ouverture d’un événement qui s’affiche en
plein écran, chaque fiche étant illustrée grâce au fond iconographique
de l’Inra. L’utilisateur peut également modifier l’affichage des faits
marquants de l’hélice en choisissant parmi 13 filtres, tous activés par
défaut : Personnalités, Découvertes, Infrastructures, Sols, Arbres,
Plantes, Alimentation, Climat, Animaux, Eau, Santé, Insectes, Energie.
Disponible en français et en anglais, multiplateformes et
multi-navigateurs (dans leur version la plus récente) le site ouvre
aussi vers les articles, dossiers ou vidéos des canaux d’actualité et de
l’espace institutionnel du site inra.fr. Un site web étonnant, avec
ambiance musicale recherchée, qui se consulte, on pourrait presque dire
feuillette, comme un beau livre...
SourceUn nouvel exemple d’interactions entre plantes et champignons du sol
France agricole le 18.03.2016
Les chercheurs de l’Inra France
ont mis à jour une association entre une brassicacée et un champignon
qui appartient à l’un des groupes les plus phytopathogènes au monde.
L’Inra France (Institut national de la recherche agronomique) annonce
ce 18 mars 2016, qu’une de ses équipes de chercheurs a mis en évidence
la colonisation des racines d’Arabidopsis thaliana par le champignon
tellurique Colletotrichum tofieldiae. Ces recherches étaient conduites
dans le cadre d’un partenariat international.
L’Inra explique dans son communiqué de presse que le champignon colonise les racines puis se propage dans et entre les cellules végétales. Il diffuse ensuite vers les jeunes pousses des plantes en croissance. Il ne cause aucun symptôme visible chez Arabidopsis thaliana bien qu’il appartienne à l’un des plus importants groupes de champignons phytopathogènes au niveau mondial.
La plante contrôle cette interaction grâce à « un système de régulation du métabolisme du phosphore en conditions de carence […] au moyen duquel elle peut apprécier la disponibilité en phosphore du sol. Ce système est essentiel pour la promotion de la croissance végétale par le champignon et pour le contrôle de la colonisation de la plante par le champignon. »
« La plante mobilise également une branche du système immunitaire impliqué dans la synthèse de certains composés antimicrobiens, les glucosinolates. En l’absence de ces molécules, Colletotrichum tofieldiae se transforme en redoutable agent pathogène pour Arabidopsis thaliana. »
Source
L’Inra explique dans son communiqué de presse que le champignon colonise les racines puis se propage dans et entre les cellules végétales. Il diffuse ensuite vers les jeunes pousses des plantes en croissance. Il ne cause aucun symptôme visible chez Arabidopsis thaliana bien qu’il appartienne à l’un des plus importants groupes de champignons phytopathogènes au niveau mondial.
Le phosphore insoluble converti par le champignon
La présence du champignon augmente la croissance et la fertilité de la plante dans des milieux carencés en phosphore. Comment ? Grâce à une conversion, par le champignon, du phosphore insoluble en phosphore soluble, qui est alors transporté des cellules fongiques vers les cellules de la plante hôte où il peut être utilisé.
La plante contrôle cette interaction grâce à « un système de régulation du métabolisme du phosphore en conditions de carence […] au moyen duquel elle peut apprécier la disponibilité en phosphore du sol. Ce système est essentiel pour la promotion de la croissance végétale par le champignon et pour le contrôle de la colonisation de la plante par le champignon. »
« La plante mobilise également une branche du système immunitaire impliqué dans la synthèse de certains composés antimicrobiens, les glucosinolates. En l’absence de ces molécules, Colletotrichum tofieldiae se transforme en redoutable agent pathogène pour Arabidopsis thaliana. »
Source
Et si les pesticides coûtaient plus qu’ils ne rapportent ?
LE MONDE
| 19.03.2016 Par Stéphane Foucart
Source
Hasard du calendrier, le lancement de
la semaine mondiale des alternatives aux pesticides, organisée du 20 au
30 mars, coïncide cette année avec la publication d’une vaste étude sur
les « coûts cachés » de l’utilisation de ces substances. Ce travail de
longue haleine, entrepris par deux chercheurs de l’Institut national de
la recherche agronomique (INRA) et publié dans la dernière édition de Sustainable Agriculture Reviews, est le premier à colliger l’ensemble des connaissances disponibles sur ce que les économistes appellent les « externalités négatives »
liées à l’utilisation des produits phytosanitaires. Ce fardeau
économique, estiment les chercheurs, peut dans certains cas excéder
largement les bénéfices offerts par les herbicides, fongicides et autres
insecticides.
Selon leurs estimations, le rapport coûts-bénéfices des pesticides de
synthèse était ainsi largement défavorable aux Etats-Unis au début des
années 1990. Alors qu’ils apportaient environ 27 milliards de dollars
par an à l’économie américaine, ils pesaient pour au moins 40 milliards
de dollars… « L’utilisation des pesticides procure des bénéfices
économiques bien connus en termes de productivité de l’agriculture par
exemple, explique Denis Bourguet, chercheur au Centre de biologie
pour la gestion des populations (INRA, CIRAD, IRD, SupAgro Montpellier)
et coauteur de ces travaux. Mais ils entraînent aussi des coûts
économiques très variés qui font l’objet de peu, voire d’aucun travaux.
Et lorsqu’ils sont évalués, ces coûts sont généralement lourdement
sous-estimés. »
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