Les travaux de l’Atelier international Sud-Sud d'échange de
connaissances sur «Le développement de l'élevage», qui se déroule depuis
le 21 du mois en cours, ont été clôturés hier, avec des recommandations
en faveur du renforcement de la coopération entre les pays du Sud,
notamment l’échange d’expertises dans le but de développer le secteur
agricole, et plus particulièrement l’élevage.
Les travaux de l’Atelier international Sud-Sud d'échange de
connaissances sur «Le développement de l'élevage», qui se déroule depuis
le 21 du mois en cours, ont été clôturés hier, avec des recommandations
en faveur du renforcement de la coopération entre les pays du Sud,
notamment l’échange d’expertises dans le but de développer le secteur
agricole, et plus particulièrement l’élevage.
De ce fait, il a été annoncé qu’«un potentiel considérable et des
perspectives sans précédent s'offrent à la coopération Sud-Sud, qui,
selon certaines prévisions, deviendrait, en 2030, l'un des principaux
moteurs de croissance mondiale», a-t-il soutenu. Ainsi, il a été convenu
que l’Algérie apportera son expertise dans le domaine agricole au
Soudan, à la Palestine et à Djibouti, dans le cadre d'une convention
qu'elle doit signer prochainement avec le Fonds international du
développement agricole (FIDA), qui a tracé un programme qui implique un
budget de deux millions de dollars qui sera dégagé, tandis que l'Algérie
aura à mobiliser ses experts uniquement, représentée par l'Institut
national de la recherche agronomique d'Algérie (INRAA), pour une durée
de quatre années.
Par la suite, il a été convenu que les champs d'intervention de l'Algérie toucheront d'autres pays, grâce à la maîtrise acquise au fil des années par l'Algérie dans le domaine agricole, incluant les métiers de l'élevage. Pour sa part, l'Algérie pourra également s'inspirer, par exemple, de l'expérience de certains pays qui ont pu substituer les cultures du maïs et du soja par d'autres produits, tels que l'orge comme intrant pour la filière avicole.
Mais l’importance de la coopération Sud-Sud ne signifie pas l’abandon de celle qui existe entre le Nord et le Sud, comme il a été annoncé par le secrétaire général du ministère de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, M. Kamel Chadi, en précisant qu'il n'était pas question de «perdre de vue la coopération avec les pays du Nord qui peuvent tout aussi bien proposer des solutions adaptées à l'Algérie», ajoutant que «la coopération Sud-Sud ne se substitue pas, mais complète plutôt la coopération Nord-Sud». En outre, la nécessaire coopération entre les pays du Sud a été longuement défendue par les différents animateurs de l'atelier international. Selon ce responsable, la coopération Sud-Sud dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage est importante, car la réalité des pays du Sud «est plus ou moins similaire, même si chaque pays a ses spécificités». Cet Atelier a été organisé dans le cadre de l'initiative de partenariat sur la coopération triangulaire pour le développement agricole Sud-Sud et la sécurité alimentaire améliorée (CSST-ADFS), financé conjointement par le Fonds international de développement agricole (FIDA), et l'Office des Nations unies pour la Coopération Sud-Sud (UNOSSC). En effet, selon ses concepteurs, cette coopération Sud-Sud (CSS) est un mécanisme avantageux, grâce auquel on peut développer les capacités dans les pays du Sud par le partage des connaissances et ressources.
À l’heure où la demande mondiale en matière de coopération Sud-Sud et de coopération triangulaire a atteint un niveau sans précédent, la stratégie de la FAO vise à faciliter l’adoption d’un large éventail de solutions de développement visant la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté et l’agriculture durable dans le cadre de la CSS.
Kafia Ait Allouache
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire