France agricole le 18.03.2016
Les chercheurs de l’Inra France
ont mis à jour une association entre une brassicacée et un champignon
qui appartient à l’un des groupes les plus phytopathogènes au monde.
L’Inra France (Institut national de la recherche agronomique) annonce
ce 18 mars 2016, qu’une de ses équipes de chercheurs a mis en évidence
la colonisation des racines d’Arabidopsis thaliana par le champignon
tellurique Colletotrichum tofieldiae. Ces recherches étaient conduites
dans le cadre d’un partenariat international.
L’Inra explique dans son communiqué de presse que le champignon colonise les racines puis se propage dans et entre les cellules végétales. Il diffuse ensuite vers les jeunes pousses des plantes en croissance. Il ne cause aucun symptôme visible chez Arabidopsis thaliana bien qu’il appartienne à l’un des plus importants groupes de champignons phytopathogènes au niveau mondial.
La plante contrôle cette interaction grâce à « un système de régulation du métabolisme du phosphore en conditions de carence […] au moyen duquel elle peut apprécier la disponibilité en phosphore du sol. Ce système est essentiel pour la promotion de la croissance végétale par le champignon et pour le contrôle de la colonisation de la plante par le champignon. »
« La plante mobilise également une branche du système immunitaire impliqué dans la synthèse de certains composés antimicrobiens, les glucosinolates. En l’absence de ces molécules, Colletotrichum tofieldiae se transforme en redoutable agent pathogène pour Arabidopsis thaliana. »
Source
L’Inra explique dans son communiqué de presse que le champignon colonise les racines puis se propage dans et entre les cellules végétales. Il diffuse ensuite vers les jeunes pousses des plantes en croissance. Il ne cause aucun symptôme visible chez Arabidopsis thaliana bien qu’il appartienne à l’un des plus importants groupes de champignons phytopathogènes au niveau mondial.
Le phosphore insoluble converti par le champignon
La présence du champignon augmente la croissance et la fertilité de la plante dans des milieux carencés en phosphore. Comment ? Grâce à une conversion, par le champignon, du phosphore insoluble en phosphore soluble, qui est alors transporté des cellules fongiques vers les cellules de la plante hôte où il peut être utilisé.
La plante contrôle cette interaction grâce à « un système de régulation du métabolisme du phosphore en conditions de carence […] au moyen duquel elle peut apprécier la disponibilité en phosphore du sol. Ce système est essentiel pour la promotion de la croissance végétale par le champignon et pour le contrôle de la colonisation de la plante par le champignon. »
« La plante mobilise également une branche du système immunitaire impliqué dans la synthèse de certains composés antimicrobiens, les glucosinolates. En l’absence de ces molécules, Colletotrichum tofieldiae se transforme en redoutable agent pathogène pour Arabidopsis thaliana. »
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