jeudi 29 septembre 2016

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 25 au 29 septembre 2016

Un film de six minutes sur la recherche animale


En collaboration avec le CNRS et l’Inserm, le GIRCOR a produit un film de six minutes dans lequel des chercheuses et des chercheurs expliquent comment et en quoi les modèles animaux font partie de la vie d’un projet de recherche.

Ces scientifiques qui œuvrent avec leurs équipes en France dans différents domaines scientifiques et médicaux (neurosciences, cancérologie, cardiovasculaire, ophtalmologie, médecine vétérinaire) montrent que les modèles animaux ne représentent qu’une partie des modèles utilisés par la recherche, mais qu’ils demeurent nécessaires au progrès scientifique et médical. Que ce soit en recherche fondamentale, translationnelle ou appliquée, la recherche animale apporte des informations qu’aucun autre modèle ne peut apporter.

Les modèles animaux ont permis d’aboutir à des progrès scientifiques et médicaux majeurs comme le remplacement de valves cardiaques chez l’enfant sans chirurgie lourde, la stimulation cérébrale profonde pour traiter la maladie de Parkinson, la démonstration de l’apprentissage syllabique de la lecture ou la thérapie génique pour prévenir certaines cécités chez l’enfant.

Les traits principaux de la réglementation sont rappelés et les images illustrent les propos en présentant les animaux dans le contexte des travaux de recherche.

Cette démarche de transparence de la recherche vers le public, vise à répondre aux questions que le public peut se poser sur l’utilisation d’animaux en recherche et à le familiariser avec les processus d’un projet de recherche.
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Agriconomie : le numérique pour une nouvelle économie agricole

Agriconomie, l’entreprise qui veut transformer le marché de la distribution de produits agricoles. ...
Celine Agromedia | 28 septembre 2016

 Il aura fallu attendre 2014 pour que les agriculteurs puissent commander tout ce dont ils ont besoin pour leur exploitation sur un seul site Internet, de n’importe où, n’importe quand et à des prix transparents. Combler ce manque, c’est le pari initié par Agriconomie, le premier site d’e-commerce du secteur agricole. 

Si 82% des agriculteurs ont désormais accès à Internet, l’agriculture n’en est pas encore au stade du 100% digital : l’accès au haut débit est plutôt récent dans certaines campagnes et les réseaux restent à améliorer… Pourtant, le milieu agricole est en demande d’outils numériques : preuve en est que 31% des exploitants utilisent Internet sur leur smartphone ou tablette. Ils font partie des catégories socioprofessionnelles les plus équipées.
L’enjeu est énorme, le marché l’est tout autant : actuellement estimé à plus de 33 milliards d’euros, l’approvisionnement en semences, en intrants ou en pièces de matériel sur Internet est encore peu développé sur Internet. Pourtant, les habitudes d’achat se transforment ; c’est aussi tout un modèle traditionnel qui est amené à se transformer.

Pourquoi les abeilles disparaissent

par Laure Cailloce

 Certains apiculteurs peuvent accuser jusqu'à 90 % de pertes – loin des 5 à 10 % de mortalité généralement constatés dans les colonies d’abeilles. P. MARINI/REA
Ces vingt dernières années, les populations d’abeilles ont subi des pertes spectaculaires, jamais observées auparavant. L’agriculture intensive et l’utilisation massive de pesticides figurent au premier rang des coupables présumés. Mais certaines pratiques des apiculteurs seraient également en cause. 



                                                       CNRS Le Journal
               

5 manières de sauver la planète avec les champignons

Dépollution, recyclage, pesticide naturel : les champignons possèdent des vertus extraordinaires qui pourraient contribuer à préserver l’environnement. Partons à la découverte de ce règne à part, méconnu, et des solutions qui existent.

Les champignons comme solution à la pollution, aux pesticides ou au recyclage

 

Paul Stamets est un expert en matière de champignons : il les a étudiés toute sa vie et résume ses découvertes dans une conférence TED (Technology, Entertainment and Design), vue plus de 3,6 millions de fois : « six manières de changer le monde avec des champignons ». Paul Stamets rappelle que les champignons font partie des organismes les plus anciens sur Terre, qu’ils sont capables de vivre des milliers d’années et qu’ils ont résisté à des catastrophes majeures, comme les impacts d’astéroïdes. Ils contribuent à créer la vie des sols en produisant l’humus.

mercredi 28 septembre 2016

« Le libre-échange peut répondre aux effets du réchauffement climatique sur l’agriculture »


Cet article fait partie d'une édition spéciale Les défis de l'agriculture allemande


 
                                                        

Triple A: Les ministres de l'agriculture africains bientôt en conclave à Marrakech (Maroc)

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Ferme connectée L’objet connecté entre à l’Académie d’Agriculture

L’Hôtel du 19e siècle de l’Académie (France) a accueilli ce mardi 27 septembre 2016 une conférence sur l’objet connecté et les réseaux de communication bas débit.

L’Académie d’Agriculture investit de nombreux sujets liés aux nouvelles technologies. Après le drone ou le rapport « Agriculture Innovation 2025 », l’Association des Amis de l’Académie d’Agriculture de France (4AF) tenait ce mardi une conférence sur l’objet connecté et ses implications en agriculture.

Serge Deleau, Directeur Général de la société Visiogreen, présentait notamment à une vingtaine de membres de l’association 4AF les acteurs et le fonctionnement des objets connectés sur les réseaux bas débit.
Si ce sujet de l’objet connecté est très présent dans les médias, et s’installe maintenant en salle des séances de l’Académie, c’est que le développement technologique est bel et bien soutenu. Les réseaux de communication bas débit se développent, l’objet connecté aussi.

Pour la FAO : couper des arbres est bon pour la planète

 Par Denis Gentile

Même coupé, un arbre a des effets positifs sur l'environnement et les changements climatiques. Ce rapport de la FAO explique comment et pourquoi.

L’utilisation du bois suscite des réactions contrastées. D’un côté, il évoque la déforestation, un des principaux facteurs des changements climatiques. Pourtant, il s’avère un matériau respectueux de l’environnement. La FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, vient de publier un rapport sur l’utilisation du bois pour répondre au défi du réchauffement climatique. Cette étude permet de remettre en place certaines idées reçues.

mardi 27 septembre 2016

Agro-écologie : la voie vers une agriculture "savante"


On pense souvent que l'agriculture non-industrielle c'est un peu comme l'électricité sans nucléaire, où les gens croient avec terreur qu'ils devraient alors s'éclairer à la bougie... que l'agriculture bio, et l'agro-écologie, c'est dire adieu aux superbes rendements et revenir aux tous débuts du néolithique...Marc Dufumier interviewé ici nous explique le contraire.... 

 ...l'agro-écologie, c'est la mise en oeuvre de découvertes scientifiques, relatives à l'agriculture, partout dans le monde, se passant des fameux "intrants" chimiques dispendieux et toxiques, et remettant en cause la mécanisation à outrance : engins agricoles qui tassent les sols et consommation importante de carburants, fossiles, avec des résultats tout à  fait appréciables.

Céréaliculture en Algérie : Nécessité de mettre en place un programme ambitieux de modernisation de la filière

Le Maghreb - le quotidien de l'économie du 25-09-2016 


La dernière récolte de céréales en Algérie a été  de 33 millions de q au lieu de 40 millions en 2015, ceci peut-il être mieux ?

Des pertes post-récoltes de l'ordre de 35% environ de la production nationale  ce qui impacte fortement le revenu des céréaliculteurs mais également la collectivité, s'agissant d'un produit de base et de large consommation destiné à assurer la sécurité alimentaire de la population algérienne.
Bien entendu les contraintes signalées plus haut ne sont pas une fatalité, des solutions existent et peuvent être scindées en deux catégories :

R & D agricole est en mouvement


Agricultural R&D is on the move

Big shifts in where research and development in food and agriculture is carried out will shape future global food production, write Philip G. Pardey and colleagues.
 
 
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FAO: Comité de l'agriculture - Vingt-cinquième session

Rome, 26-30 septembre 2016 

Lors de la vingt-cinquième session, le Comité de l'agriculture se penchera sur 14 thèmes prioritaires. L'un des principaux sujets abordés concernera les mesures efficaces à prendre pour que des éléments fondamentaux du Programme de Développement Durable à l’horizon 2030 soient mis en œuvre en traitant les secteurs de l'agriculture, des forêts et de la pêche d'une manière plus intégrée.

Les champignons aident les arbres

26 septembre 2016 par Mariela Hristova, Eatglobe
Source: Swiss Federal Institute for Forest, Snow and Landscape Research WSL



Le champignon (en vert) entoure la pointe de la racine et pousse entre les cellules de l'écorce de la racine.

lundi 26 septembre 2016

Conférence internationale sur les changements climatiques.

International Conference on Climate Change


Solo city - indonesia


November 30, 2016 – December 1, 2016

 

 Site web de l’évènement

 

Guide: Je veux publier, Comment faire ?


Je veux publier, Comment faire ? Un Guide simple clair et concis établi par le Professeur Smain Balaska du département de physique de l’Université d’Oran. Pourquoi publier, Comment choisir la revue, calcul de l’IF, etc. Autant de réponses pour maximiser vos chances de publication dans une revue scientifique.

Lire le guide


Impact-facteur-2016-Thomson Reuters

Phénomènes météorologiques : les plus belles photos de 2016


Le 10 septembre 2016, les lauréats du premier concours international de photographie amateur de phénomènes météorologiques, organisé par la Société royale de photographie, en Angleterre, furent connus. Voici les six photos récompensées, plus celles de quatre autres finalistes, parmi les 800 soumises au jury.

 « La Grande-Bretagne est une nation obsédée par la météo. C'est probablement la raison pour laquelle la Royal Meteorological Society et la Royal Photographic Society ont organisé le premier concours du photographe météo de l'année », écrit le quotidien britannique The Guardian en préambule de sa présentation des photos qui ont été retenues par le jury.

Les plus belles photos de 2016

 

Recensement des Revues Scientifiques Nationales (Mise à jour le 25/09/2016)



Résultats d'enquête nationale au niveau des établissements d’enseignement supérieur et de recherche pour la mise en place du fichier national des revues scientifiques.


 

Une pénurie de café provoquée par le réchauffement climatique

Le caféier sauvage est menacé d’extinction. L’arabica décline. Le robusta, bien nommé, résiste mieux et sera sans doute le café du futur, quand la production mondiale aura chuté de moitié, en 2050. C’est ce que prédit une étude australienne.

 L'arabica est votre café préféré ? Profitez-en maintenant. Il viendra à manquer vers 2050, selon Corey Watts, du Climate Institute, une organisation australienne mandatée pour l'occasion par la Fairtrade Australia & New Zealand. Selon le rapport qui vient d'être publié (A Brewing Storm), la production mondiale de café va baisser de 50 % d'ici à 2050 et les caféiers sauvages, ressource génétique pour l'agriculture, sont menacés d'extinction en 2080. La faute, essentiellement, au réchauffement climatique.

Corey Watts et son équipe ont par exemple mesuré l'effet de la température sur la production de Coffea arabica en Tanzanie : 137 kg de moins par hectare et par an pour 1 °C de hausse de la température minimale. La productivité, dans ce pays, aurait chuté de 50 % depuis les années 1960. L'augmentation de la concentration de l'air en CO2 pourrait réduire cet impact, en favorisant la croissance, mais cet effet n'est pas prouvé explique le rapport. Le robusta (Coffea canephora), lui, résiste mieux à la chaleur mais ne représente aujourd'hui que 30 % de la production mondiale. Cette espèce, à l'arôme moins apprécié, est surtout destinée aux préparations instantanées.

Les auteurs soulignent que les pays exportant beaucoup de café sont aussi parmi les plus exposés aux effets du changement climatique. Plus de 120 millions de personnes, dans 70 pays, dépendent de cette culture et « la plupart des 25 millions de producteurs sont des petits exploitants ». Les pratiques culturales, par exemple en montant en altitude ou en trouvant des variétés plus résistantes, peuvent compenser cette baisse mais seulement partiellement et resteront difficiles à réaliser pour les exploitations modestes.

Source

                                      


Une start-up américaine fabrique du lait de vache sans vache

La start-up "Perfect Day" basée à Berkeley, aux Etats-Unis, cherche à commercialiser du lait synthétique. - Perfect Day
 

Ce lait, produit à partir de levures, aurait exactement le même aspect et le même goût que le lait traditionnel. Ses deux créateurs espèrent le commercialiser fin 2017. Prenant de vitesse le "steak éprouvette"...

Lait de soja, d'amandes, de riz... Si on cherche une alternative au lait de vache, il y a aujourd'hui l'embarras du choix. Oui mais voilà, ça n'a pas le même goût et ce n'est même pas la peine d'essayer de les transformer en fromage. Ryan Pandya en a fait la désagréable expérience il y a deux ans, alors qu'il dégustait un bagel vegan : "Cette crème au fromage était si mauvaise qu'elle m'a littéralement inspirée la création de cette entreprise", raconte-il sur le site américain Co.Exist .

Dans la foulée, en 2014, lui et son comparse Perumal Gandhi lançaient "Perfect Day" (initialement appelée "Muufri"), une start-up visant à concevoir du lait de vache, mais sans avoir recours à des vaches. Du lait 100 % conçu en éprouvette. « Nous voulons fabriquer un produit doté du meilleur des produits laitiers, mais aussi du meilleur des autres solutions alternatives », résume Perumal Gandhi.

Un processus de fabrication comparable à celui de la bière

 

Pour ce faire, les deux Américains, âgés respectivement de 24 et 25 ans, se sont appuyés sur leur formation en génie biomédical. « Nos produits sont fabriqués à partir de véritables protéines de lait combinées avec du sucre, des graisses végétales, des vitamines et des minéraux », expliquent-ils sur leur site .

Source



dimanche 25 septembre 2016

La 3éme école dédiée l'Imagerie Radar SAR et ses Applications en Géosciences- AIPA'2016


Le laboratoire LTIR organise du 20au 24 novembre 2016 àl'USTHB la troisième école dédiée l'Imagerie Radar SAR et ses Applications en Géosciences

le site correspondant est : http://www.usthb.dz/AIPA2016/

EUCARPIA Genetic Resources 2017: Mobilizing the green gold of plant genetic ressources

Parution: L’agroécologie. Du nouveau pour le pastoralisme ?

En quoi le concept d'agroécologie peut-il s’appliquer au pastoralisme, et que pourrait-il apporter aux élevages agropastoraux ?…

Premières pages

Un livre de 106 p., illustré, au format 200x260 broché dos carré collé, ép. 6 mm, pds 400 g
Août 2016 - isbn 9782914053921


En savoir plus

 L’agroécologie, on en parle beaucoup… mais qu’est-ce que c’est vraiment : discours politique, terme à la mode, réel virage pour l’agriculture ?  En quoi ce concept peut-il s’appliquer au pastoralisme, et que pourrait-il apporter aux élevages agropastoraux ?


L’agroécologie est à la fois une discipline scientifique, un ensemble de pratiques et un mouvement social. De son côté, le pastoralisme est souvent considéré comme implicitement agroécologique. Mais si certains usages, savoir-faire et approches du pastoralisme, développés parfois par nécessité, relèvent bien de l’agroécologie, celle-ci peut aussi apporter des regards nouveaux et accompagner le développement à venir des activités pastorales.

 

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Danuta, variété de raisin sans pépin


En Septembre 2003, l’Inra France achevait sa deuxième vendange de la variété de raisin de table sans pépin Danuta sur son domaine expérimental du Chapitre dans l’Hérault. Dans un packaging individuel bien reconnaissable, inauguré par l’Inra avec Danuta, d’autres variétés sans pépin ont depuis fait leur apparition sur les étals des primeurs à la fin de chaque été.

 Grain blanc délicatement allongé, pellicule fine, Danuta offre une saveur simple et fraîche aux arômes d’amande et de noisette. Et surtout, c’est un raisin sans pépin ! Plus précisément, le pépin n’existe qu’à l’état embryonnaire à l’intérieur du fruit, dans une forme molle, indécelable sous la dent. Danuta présente aussi la particularité de produire naturellement des baies de grosseur moyenne de 4,5 à 5 grammes sans qu’il soit nécessaire d’utiliser des  hormones végétales (gibbérellines). Un atout donc car l’absence de pépin implique une diminution de la taille de la baie. En effet, c’est le pépin qui est responsable de la sécrétion de régulateurs de croissance de la baie. Certains pays ont ainsi recours aux traitements aux gibbérellines pour augmenter le calibre du fruit. C’est le cas notamment pour la Sultanine blanche dont les petites baies sont traditionnement utilisées pour produire des raisins secs.

Alternatives au cuivre : quelles perspectives ?


                 Encore rien de très convaincant parmi les produits alternatifs pour lutter contre le mildiou de la     vigne. (© C.-É. Parveaud - Grab)
                 

Les partenaires du projet européen Co-Free ont travaillé pendant quatre ans à la recherche des stratégies pour remplacer le cuivre. Le produit miracle est loin d’être arrivé sur le marché. Combiner les leviers reste la perspective la plus réaliste.

La variabilité de la teneur en cuivre des sols agricoles est très forte. La compilation de plusieurs travaux scientifiques sur 829 sols agricoles en France et en Allemagne montre une variation de la teneur en cuivre total entre 5 et 1 030 mg/kg (1). La cartographie nationale de la teneur en cuivre dans les horizons de surface (0-30 cm) indique que les valeurs les plus élevées sont observées dans les régions viticoles (2). “Témoins des temps où l’on pouvait appliquer jusqu’à 50 kg de cuivre métal par hectare et par an”, indique Claude-Éric Parveaud du Grab et de l’Itab, lors des journées PNPP de l’Itab le 27 avril 2016. La toxicité du cuivre dépend de sa biodisponibilité : “Il faut en effet tenir compte du cuivre biodisponible – cuivre EDTA – par rapport au cuivre total pour évaluer sa toxicité. Ce qui n’est pas facile à calculer, sachant qu’il n’existe pas de relation simple entre ces deux variables.
(…)

Frédérique Rose
(1) Source : P. Hinsinger (Inra Montpellier, UMR Eco & Sols). (2) GIS Sol ; RMQS, 2011 ; Inra, BDGSF, 1998.

Lire l'intégralité de l’article dans le Biofil n°107 - sept-oct. 2016

 Source

Montpellier (France) : Tela Botanica crée les applis 2.0 pour les plantes (Vidéos)

Jennifer Carré de Tela Botanica et Rémi Knaff de l’Inra.
VINCENT PEIRERA

L'association basée à Montpellier en France est au cœur du développement d'applications web et mobiles de botanique.

Créée en 1999 à Montpellier et aujourd'hui forte d'un réseau de 22 000 membres de 89 pays, l'ONG Tela Botanica s'est donnée pour mission de développer des outils et événements autour de la botanique. L'une de ses activités est la création et l'animation d'une base de données informatique open source des différentes variétés de plantes, qui compte aujourd'hui près de 100 000 entrées.

Une mine de connaissances que l'association met dès 2009 au profit d'applications numériques innovantes. Elle s'associe avec plusieurs partenaires financiers et scientifiques (Agropolis Fondation, Inra, Inria, Cirad, IRD) afin de développer l'application PlantNet. "Notre objectif était de fournir aux botanistes professionnels et amateurs un outil pour mieux reconnaître les espèces de la biodiversité végétale, et enrichir notre base de données collaborative de nouvelles entrées", précise Jennifer Carré, responsable des réseaux botaniques de l'association.

Des solutions de végétalisation innovantes pour limiter l’érosion des sols et améliorer l’aménagement

                         
Deux entreprises héraultaises et des laboratoires du CNRS et de l’INRA, France dont le Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive1, collaborent au sein du projet TalVeg2 pour mettre au point de nouvelles technologies destinées à végétaliser les sols de sites industriels et d’infrastructures.

Endiguer l’érosion des sols et la prolifération d’espèces végétales envahissantes, tout en économisant des coûts d’entretien galopants : telle est l’ambition du projet TalVeg2 (« talus végétalisé ») initié en septembre 2015 pour une durée de trois ans, et lancé officiellement le 26 mai 2016. Ce projet de R&D vise à développer des technologies innovantes pour végétaliser efficacement les sols après la réalisation d’infrastructures. Cofinancé à hauteur de 1.3 M€ par le Fonds européen de développement régional et la région Occitanie, il associe deux entreprises de l’Hérault et quatre laboratoires de recherche montpelliérains : les  sociétés Valorhiz, experte dans les biotechnologies de la rhizosphère, le diagnostic fonctionnel, le traitement biologique et le monitoring des sols, et L’Avion Jaune, spécialisée dans l’imagerie aéroportée à très haute résolution spatiale et les capteurs multispectraux –– mais aussi le Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (Cefe)1, l’unité Botanique et modélisation de l’architecture des plantes et des végétations2, le Laboratoire d’étude des interactions entre sol - agrosystème - hydrosystème3, et l’unité Ecologie fonctionnelle et biogéochimie des sols et des agrosystèmes4.

Comment les racines des plantes perçoivent les inondations et y répondent


On savait déjà les racines des plantes capables de percevoir séparément de nombreuses propriétés du sol (disponibilité en eau, en nutriments et en oxygène), sans comprendre comment elles intègrent les variations simultanées de ces différents signaux pour y réagir de manière adaptée. Des chercheurs du CNRS et de l’Inra France viennent de découvrir un mécanisme permettant à la plante d’ajuster son statut hydrique et sa croissance en fonction des conditions d’inondation des sols. Publiés le 15 septembre 2016 dans la revue Cell, leurs travaux décrivent comment les racines perçoivent de manière conjointe la teneur en potassium et en oxygène du sol afin de moduler leur capacité à absorber l’eau. Outre leur importance fondamentale, ces résultats permettent d’envisager une optimisation de la tolérance des plantes cultivées aux inondations.