jeudi 6 octobre 2016
mercredi 5 octobre 2016
Article: Impacts de l'utilisation des néonicotinoïdes sur les changements démographiques à long terme pour les abeilles sauvages
                                                 http://lesilencedesabeilles.over-blog.com
                                                             
 Impacts of neonicotinoid use on long-term population changes in wild bees in England  
Ben A. Woodcock, Nicholas J. B. Isaac, James M. Bullock, David B. Roy, David G. Garthwaite, Andrew Crowe & Richard F. Pywell
Ben A. Woodcock, Nicholas J. B. Isaac, James M. Bullock, David B. Roy, David G. Garthwaite, Andrew Crowe & Richard F. Pywell
- Nature Communications 7, Article number: 12459 (2016)
- doi:10.1038/ncomms1245
[Webdoc] A la recherche des semences perdues
Partout dans le monde, des mouvements paysans naissent et s'organisent en opposition à « l'agrobusiness » et aux OGM (organismes génétiquement modifiés) afin de préserver la biodiversité et l’avenir de la planète. Symbole de cette lutte, les semences paysannes, des semences non OGM, libres de droit de propriété. Elles sont échangées et développées depuis des millénaires, véritables gardiennes de la biodiversité pour toute l'humanité.
La lutte de ces mouvements paysans est d'autant plus d'actualité 
depuis l'annonce, le 14 septembre 2016, du rachat du géant américain des
 biotechnologies agricoles, Monsanto, par le groupe chimique et 
pharmaceutique allemand Bayer.
La naissance de ce géant inquiètent les écologistes, des ONG mais 
aussi de grands chefs cuisiniers français comme Cyril Lignac, Yannick 
Alléno, Yves Camdeborde, Christophe Michalak ou encore Thierry Marx qui 
appellent au boycott de Bayer-Monsanto. Ils craignent le contrôle de 
toute la chaîne agricole, de la sélection des semences à l'assiette des 
consommateurs. Ils ont d'ailleurs lancé un appel à la prise de 
conscience collective dans une Lettre ouverte contre l’invasion de l‘agrochimie dans nos assiettes.
Les insectes envahissants rongent l’économie
Le 04 octobre 2016 par Romain Loury
Chaque année, les insectes envahissants coûteraient au moins 69 milliards d’euros à l’économie mondiale, selon une étude française publiée mardi 4 octobre dans la revue Nature Communications. Un chiffre probablement très sous-estimé, de l’avis même de ses auteurs.
Dans sa base de données sur les espèces envahissantes, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dénombre 81 insectes partis à la conquête de nouveaux territoires, dont ils menacent la biodiversité, l’agriculture et la santé humaine. Peut-on chiffrer déjà ces dégâts? C’est ce qu’a tenté de faire l’équipe de Franck Courchamp, directeur de recherche au laboratoire Ecologie, systématique et évolution (université Paris-Sud/CNRS/AgroParisTech).
Chaque année, les insectes envahissants coûteraient au moins 69 milliards d’euros à l’économie mondiale, selon une étude française publiée mardi 4 octobre dans la revue Nature Communications. Un chiffre probablement très sous-estimé, de l’avis même de ses auteurs.
Dans sa base de données sur les espèces envahissantes, l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) dénombre 81 insectes partis à la conquête de nouveaux territoires, dont ils menacent la biodiversité, l’agriculture et la santé humaine. Peut-on chiffrer déjà ces dégâts? C’est ce qu’a tenté de faire l’équipe de Franck Courchamp, directeur de recherche au laboratoire Ecologie, systématique et évolution (université Paris-Sud/CNRS/AgroParisTech).
mardi 4 octobre 2016
Voir et pulvériser : l’agrobotique au secours du rendement agricole
Dans un monde dans lequel, en dépit de
 la croissance de la population, l’utilisation de terres à des fins 
agricoles a connu son pic au tournant du siècle [1],
 la question de la productivité agricole semble devenir la principale 
variable d’ajustement sur laquelle il reste possible de jouer [2].
  Plusieurs avancées technologiques ont déjà permis d’accroître cette 
productivité : l’amélioration des machines, l’élaboration d’outils de 
précision incorporant des systèmes de triangulation, l’appariement de 
nouveaux traits génétiques avec des herbicides spécifiques ou encore 
l’automatisation de la récolte. Pourtant, la lutte contre les mauvaises 
herbes repose encore sur un recours inefficace au travail manuel et une 
utilisation abusive d’herbicides. Le contrôle des adventices devient de 
fait un enjeu économique croissant, en raison notamment de la 
multiplication des cas de résistance aux herbicides à spectre large [3]. C’est dans cette optique que s’est créée fin 2011 à Sunnyvale, en plein cœur de la Silicon Valley, Blue River Technology [4]
 qui développe des systèmes de vision artificielle permettant de 
détecter et d’identifier individuellement les plantes, et ainsi 
d’ajuster en temps réel et de façon spécifique les quantités 
d’herbicides pulvérisées.
Pourquoi les feuilles changent-elles de couleur en automne ?
À quoi doit-on le changement de couleur 
des feuilles en automne ? Vous êtes-vous déjà posé cette question ? 
Probablement, alors voici pourquoi.
Tout
 le monde sait que les feuilles sont vertes du fait de la chlorophylle 
contenue dans la plante. Maintenant, ne nous demandez pas pourquoi il 
existe des arômes de chewing-gum à la chlorophylle… C’est un mystère, 
par contre le changement de couleur des feuilles à l’automne ne sera 
bientôt plus un secret pour vous.
27 pays africains adoptent la Déclaration de Marrakech
27 pays africains adoptent la Déclaration de Marrakech, qui crée une coalition en faveur de l’Adaptation de l’Agriculture Africaine en vue des négociations de la COP22.
Le 30 septembre 2016, en clôture
 de la Rencontre de Haut Niveau organisée à Marrakech dans le cadre de 
l’initiative pour l’Adaptation de l’Agriculture Africaine, 20 ministres 
et 27 délégations ont adopté la Déclaration de Marrakech, qui confirme 
l’engagement de ces pays à mettre l’Adaptation de l’Agriculture 
Africaine au cœur des négociations de la COP22, et dote l’initiative 
d’un plan d’actions concrètes. Au total, 27 pays[1] ont été représentés lors de la Rencontre, qui a rassemblé plus de 300 participants.  
Des graines nutritives naturelles:10 bonnes raisons pour lesquelles vous devriez consommer des légumineuses
Nous en voyons tous les jours: à l’épicerie, sur les 
marchés de producteurs et en accompagnement de vos plats préférés. Dans 
de nombreux pays, elles font partie du patrimoine 
culturel et sont consommées de manière régulière. Dans d'autres régions 
du monde, elles ne recueillent pas toute l’attention qu’elles méritent 
si ce n’est lorsqu’elles sont servies en soupe lors d’une froide journée
 d'hiver. Toutefois, ces minuscules graines multicolores constituent, 
depuis la nuit des temps, l’un des aliments naturels les plus 
nourrissants. Voici pourquoi:
lundi 3 octobre 2016
Les américains cultiveront du blé et du maïs en Algérie
Les américains misent sur 
l’agriculture algérienne. Des opérateurs économiques américains viennent
 de mettre en place un ambitieux projet agricole à El-Baydh, au 
sud-ouest du pays. Plus de 25 mille hectares ont été concédés à des 
entreprises américaines pour des productions laitières, fourragères, 
céréalières et maraîchères. Le processus de production commencera au 
début de l’année 2017.
C’est lors de son passage  dimanche sur les ondes de la  radio nationale que le président de Conseil d’Affaires Algéro-Américain, Smaïl Chikhoun, a fait la promotion de ce projet qui va être concrétisé en coopération avec un consortium d’entreprises américaines.
C’est la wilaya d’El-Bayadh qui a été 
sélectionnée pour ce projet. Environ 25.000 hectares de terres arables 
ont été mis à la disposition des investisseurs américains pour pratiquer
 la culture de blé dur, d’orge, de maïs, de fourrage et de pomme de 
terre “à raison de deux plantations par an”, indique Smaïl Chikoun.
Illustrant la fiabilité de ce projet, M.
 Chikhoun a fourni quelques chiffres prévisionnels. Selon lui, ce projet
 permettra la production annuelle de 72.000 tonnes de blé dur, 76.000 
tonnes de fourrage, 77000 tonnes d’ensilage de maïs et 385.000 tonnes de
 pommes de terre. Les premiers produits seront réceptionnés au plus tard
 en mai 2017.
ICPP 2018: la santé des plantes dans une économie mondiale
ICPP 2018: Plant Health in A Global Economy
     Des experts du monde
entier présenteront les dernières avancées et innovations pour assurer la santé des plantes dans une
économie mondiale. La vision du Congrès - Une communauté engagée  spécialistes de la santé des plantes réflichissent pour un
approvisionnement sûr et sécuritaire, abordable de nourriture, de fourrage et
de fibres pour une population croissantes.
19e Conférence internationale sur la protection des végétaux et des hormones végétales (ICPPPH 2017)
Le
ICPPPH 2017: 19ème Conférence internationale sur la protection des végétaux et
des hormones végétales vise à rassembler des scientifiques universitaires, des
chercheurs et chercheurs d'échanger et de partager leurs expériences et les
résultats de la recherche sur tous les aspects de la protection des végétaux et
des hormones végétales. Il fournit également le forum interdisciplinaire de
premier plan pour les chercheurs, les praticiens et les éducateurs à présenter
et discuter les innovations, les tendances et les préoccupations les plus
récentes, les défis pratiques rencontrés et les solutions adoptées dans le
domaine de la protection des végétaux et des hormones végétales.  
19e Conférence internationale de pathologie végétale etde Virologie des plantes (The ICPPPV 2017)
Le ICPPPV 2017: 19ème Conférence internationale sur la
pathologie végétale et Virologie des plantes vise à rassembler des
scientifiques universitaires, des chercheurs et chercheurs d'échanger et de
partager leurs expériences et les résultats de la recherche sur tous les
aspects de la pathologie végétale et Virologie des plantes. Il fournit
également une plate-forme interdisciplinaire de premier plan pour les
chercheurs, les praticiens et les éducateurs à présenter et discuter les
innovations les plus récentes, les tendances et les préoccupations ainsi que
les défis pratiques rencontrés et les solutions adoptées dans les domaines de
la pathologie végétale et Virologie des plantes.
dimanche 2 octobre 2016
Numéro 240 de la lettre d'information électronique de l'AFPP
Nous avons le plaisir de vous adresser, ci-joint, le numéro 240 de la lettre d'information électronique de l'AFPP.
Conférence sur les Ravageurs et Auxiliaires en Agriculture se tiendra à Montpellier SupAgro les 25 et 26 octobre 2017. Elle sera précédée le 24 octobre par une journée thématique sur « L’ècologie chimique : nouvelles contributions à la protection des cultures contre les ravageurs ». N’hèsitez pas à proposer une communication !  vous avez jusqu’au 31 décembre 2016 pour compléter les  fiches “Appel à communications”.
Une vigne qui transpire moins pour faire face aux changements climatiques
Le 28 septembre, les chercheurs de l'Institut national de la recherche 
agronomique de France (Inra) et de Montpellier Sup Agro ont dévoilé les résultats 
de leurs recherches en sélection de variétés de vigne résistantes à la 
sécheresse.
 Une transpiration nocturne réduite. C'est le nouveau critère de 
sélection de la vigne que proposent les chercheurs de l'Institut 
national de la recherche agronomique (Inra) et de Montpellier Sup Agro, 
en réponse aux changements climatiques.
 Limiter les pertes d'eau sans handicaper la croissance
Impossible de diminuer la transpiration le jour sans impacter la croissance de la plante. En effet, les flux sortants d'eau et entrants du carbone nécessaires à l'élaboration des sucres se font au même endroit : par les stomates, microscopiques ouvertures présentes sur la face inférieure des feuilles. En revanche, la nuit, pas de photosynthèse… or, les stomates ne se ferment que partiellement, continuant à laisser s'échapper de l'eau. L'étude réalisée par les chercheurs a prouvé que la sélection de cépages qui transpirent moins la nuit n'affecte pas la croissance de la vigne. En revanche, elle peut économiser jusqu'à 50 % des pertes d'eau nocturnes. Et ainsi, entrer en jeu dans la sélection de variétés résistantes à la sécheresse.
Impossible de diminuer la transpiration le jour sans impacter la croissance de la plante. En effet, les flux sortants d'eau et entrants du carbone nécessaires à l'élaboration des sucres se font au même endroit : par les stomates, microscopiques ouvertures présentes sur la face inférieure des feuilles. En revanche, la nuit, pas de photosynthèse… or, les stomates ne se ferment que partiellement, continuant à laisser s'échapper de l'eau. L'étude réalisée par les chercheurs a prouvé que la sélection de cépages qui transpirent moins la nuit n'affecte pas la croissance de la vigne. En revanche, elle peut économiser jusqu'à 50 % des pertes d'eau nocturnes. Et ainsi, entrer en jeu dans la sélection de variétés résistantes à la sécheresse.
 Un nouveau champ de recherche en génomique
Les chercheurs ont mené leur étude sur 200 plants de vigne issus d'un croisement entre Syrah et Grenache, deux cépages méditerranéens. En les plaçant sous conditions contrôlées puis sous conditions naturelles, ils ont pu identifier les régions du génome associées au maintien de la croissance et à la réduction de la transpiration nocturne. Les recherches se poursuivent pour déterminer plus finement les portions génomiques impliquées.
Les chercheurs ont mené leur étude sur 200 plants de vigne issus d'un croisement entre Syrah et Grenache, deux cépages méditerranéens. En les plaçant sous conditions contrôlées puis sous conditions naturelles, ils ont pu identifier les régions du génome associées au maintien de la croissance et à la réduction de la transpiration nocturne. Les recherches se poursuivent pour déterminer plus finement les portions génomiques impliquées.
Des boues transformées en engrais expérimental
Depuis 3 ans, le Cirad, en partenariat avec Veolia, mène, expérimente l’impact de l’épandage agricole des boues issues de la station d’épuration du Grand Prado, à Sainte-Marie.
"Les rendements, la qualité et la richesse en sucre sont similaires"
"Les
 résultats que l’on observe aujourd’hui, pour la partie rendement en 
canne à sucre, montre que l’on a aucune différence statistiquement 
significative, dans le cadre de cet essai. Quel que soit la modalité, ou
 le type de matière organique que nous utilisons, les rendements, la 
qualité et la richesse en sucre sont similaires", met en exergue 
Frédéric Feder, chercheur au Centre de coopération internationale en 
recherche agronomique pour le développement (Cirad).
En partenariat avec Veolia, le Centre 
mène, depuis octobre 2013, un suivi des impacts agroenvironnementaux de 
l’épandage agricole des boues issues de la station d’épuration du Grand 
Prado, à Sainte-Marie.
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