Depuis 3 ans, le Cirad, en partenariat avec Veolia, mène, expérimente l’impact de l’épandage agricole des boues issues de la station d’épuration du Grand Prado, à Sainte-Marie.
"Les rendements, la qualité et la richesse en sucre sont similaires"
"Les
résultats que l’on observe aujourd’hui, pour la partie rendement en
canne à sucre, montre que l’on a aucune différence statistiquement
significative, dans le cadre de cet essai. Quel que soit la modalité, ou
le type de matière organique que nous utilisons, les rendements, la
qualité et la richesse en sucre sont similaires", met en exergue
Frédéric Feder, chercheur au Centre de coopération internationale en
recherche agronomique pour le développement (Cirad).
En partenariat avec Veolia, le Centre
mène, depuis octobre 2013, un suivi des impacts agroenvironnementaux de
l’épandage agricole des boues issues de la station d’épuration du Grand
Prado, à Sainte-Marie.
Un programme expérimental d’envergure, unique dans les Dom
Cette
démarche innovante mise en œuvre par le Centre, s’inscrit dans un
programme national de recherche en environnement (SOERE-PRO) mené sur un
réseau de 4 sites d’observation principaux. Dont un implanté à La
Réunion.
Geoffroy Mercier, directeur général de Veolia Réunion, explique que les enjeux de cette expérimentation sont considérables.
"Ce projet pourrait participer au mouvement de l’économie solidaire"
"L’intérêt
pour ce programme de recherche, il est énorme pour Veolia. Car il
pourrait participer au mouvement de l’économie solidaire. Puisque les
boues produites sur la station d’épuration du Grand Prado, qui sont de
l’ordre de 2 000 tonnes par an, doivent aujourd’hui trouver un débouché
qui soit favorable pour toutes les parties. Et, une conséquence de cette
étude serait de pouvoir les épandre sur de la canne par exemple”.
Chaque année, 33 000 tonnes d’engrais chimiques sont importés à La Réunion. Ces boues pourraient les remplacer.
S’il s’agit de la première phase de
test, ce projet pour les agriculteurs, représenterait une économie
substantielle, de l’ordre de 500 euros par hectare par an.Source
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