vendredi 8 janvier 2016

Bactérie tueuse d'oliviers : neuf chercheurs italiens mis en examen

Publié le 07/01/2016



Neuf scientifiques italiens sont soupçonnés d’avoir introduit, accidentellement ou non, cette bactérie Xylella qui a engendré l’abattage de milliers d’oliviers en Italie.


jeudi 7 janvier 2016

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 03 au 07 janvier 2016

Cliquer sur le lien pour télécharger la revue de presse  relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf : https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcndVNkQk9wa3E3VDA/view?usp=sharing

Voici comment le changement climatique va aussi modifier notre alimentation


Tout au long de l'année, des scientifiques n'ont cessé d'alerter l'opinion sur les nombreuses conséquences qui résulteront du changement climatique, comme par exemple la probable extinction d'une espèce animale sur six à travers le monde. Au premier rang de leurs inquiétudes, se pose également la question des risques auxquels seront exposées les récoltes, et de nombreuses denrées alimentaires. Dans plusieurs endroits du globe, les agriculteurs devront affronter des complications quotidiennes, et parfois profondes, dans leur activité. 
Pour mieux comprendre les changements auxquels le monde agricole devra faire face, et les efforts déployés par les scientifiques pour adapter les récoltes à la sécheresse, la chaîne britannique BBC a récemment sollicité l'avis de plusieurs chercheurs et spécialistes à travers la planète.

En utilisant des gènes issus de "plantes de résurrection", Jill Farrant, chercheuse à l'Université du Cap, travaille par exemple à l'augmentation de la durée de vie des récoltes, sans que celles-ci aient besoin d'eau.
Malgré les déclarations alarmistes de nombreux spécialistes affirmant que "la nourriture est en voie d'extinction", rien ne permet aujourd'hui d'affirmer avec certitude que des aliments très répandus tel que les haricots, le chocolat, le vin, le maïs, ou encore la farine cesseront d'exister dans un avenir proche. "Les cultures ne seront pas directement visées par un risque d'extinction (…) elles continueront à pousser quelque part dans le monde", assure Andrew Jarvis, qui dirige un groupe de recherche aux Etats-Unis sur le changement climatique, l'agriculture, et la sécurité alimentaire. 

Si un risque majeur et à grande échelle d'extinction des denrées alimentaire est donc à écarter, l'avenir de notre alimentation n'est pas pour autant rassurant. Dans de nombreuses régions, l'homme devra certainement changer les endroits où il a aujourd'hui l'habitude de développer ses cultures. Si un tel scénario venait à se confirmer, plusieurs populations pourraient être privées de certaines denrées alimentaires. "Même si la majorité de l'industrie agro-alimentaire n'est pas atteinte, la sécurité des aliments pourra être impactée", estime Margaret Walsh, qui travaille sur les questions écologiques au département d'Etat américain. 

Si certaines cultures parviendront toujours à être développées dans certaines parties du globe, il n'est donc pas certain que les habitants de la planète puissent y avoir accès comme aujourd'hui. Par ailleurs, la production de certains aliments comme le café ou le chocolat serait vraisemblablement touchée de manière significative par le réchauffement climatique. Le niveau d'impact sur ces aliments dépendra de l'ampleur du réchauffement climatique, mais de manière générale, les régions où la température excèdera les 30 degrés Celsius seront particulièrement hostiles pour l'agriculture, estime Wolfram Schlenker, professeur à l'Université de Columbia. A titre d'exemple, selon les études statistiques élaborées avec ses équipes, la production de maïs et de soja aux Etats-Unis a souffre d'une diminution drastique quand les températures dépassent la barre des 30 degrés Celsius.  

Source: http://www.atlantico.fr/
 

Apiculture : des odeurs de fleurs calment les abeilles

 Les gardiennes postées à l’entrée de la ruche assurent la défense de la colonie, une des tâches les plus importantes. © Waugsberg, Wikimedia Commons, CC BY-SA 3.0

Une équipe internationale a découvert que certaines odeurs florales ont la capacité surprenante de diminuer l’agressivité des abeilles malgré des intrusions qui déclenchent une phéromone d’alarme. Les résultats de ces expériences ouvrent des perspectives importantes pour l’apiculture.

La relation entre Hommes et abeilles est très ancienne, comme l’illustrent des peintures rupestres âgées de 15.000 ans montrant des figures humaines collectant du miel. Cette relation privilégiée a toujours eu un côté douloureux : les abeilles n’apprécient pas que le fruit de leur travail, le miel si ardûment produit tout au long du printemps et de l’été, leur soit volé par quiconque, y compris l’Homme. Elles répondent par des attaques et des piqûres qui peuvent mettre en danger la vie de l’intrus. 

Les abeilles ont toujours exercé une véritable fascination sur les humains de par leur organisation sociale complexe et leurs systèmes de communication sophistiqués. Une des tâches les plus importantes au sein de cette organisation est justement la défense de la colonie assurée par des gardiennes postées à l’entrée de la ruche. Ces individus ont la responsabilité de détecter et de signaler les potentielles menaces pour la colonie. Pour ce faire, elles exposent leur dard et, en battant des ailes, dispersent une phéromone d’alarme, une substance chimique qui déclenche l’attaque des congénères envers l’intrus. 

Des fourmis reprogrammées... par épigénétique

Publié le 5/11/2015

 La régulation de certains gènes expliquerait la différence de comportement entre les fourmis filles d'une même reine, les unes formant des unités combattantes et les autres des compagnies d'ouvrières zélées. Des biologistes le démontrent de manière spectaculaire en confortant ou en réprimant, chez ces deux catégories, la motivation à chercher de la nourriture. Ce mécanisme épigénétique pourrait jouer un rôle dans les relations sociales chez les vertébrés, où il est présent, et pourrait être impliqué dans une maladie humaine.


Dans une fourmilière, toutes les ouvrières sont au moins demi-sœurs puisqu’elles sont nées de la même mère et, le plus souvent semble-t-il, d’un père unique. Pourtant, elles peuvent ne pas se ressembler. C’est le cas, par exemple, des femelles des colonies de fourmis charpentières de Floride, Camponotus floridanus. Il en est des grandes, qui forment les bataillons de soldates, et des petites, qui sont des ouvrières. Les premières ont une tête plus grosse, proportionnellement au corps, et des mandibules bien plus fortes. De plus, leurs comportements diffèrent, bien sûr, les unes montent la garde et sont agressives tandis que les autres cherchent de la nourriture et s’occupent des larves

Une équipe de chercheurs de l’université de Pennsylvanie s’est penchée sur leur cas et avait déjà compris que le secret est épigénétique : ouvrières et soldates possèdent les mêmes gènes mais ils ne sont pas tous exprimés de la même manière. Ainsi, chez les premières, les gènes liés au développement du cerveau et aux neurotransmetteurs sont davantage utilisés.
Depuis, les biologistes, emmenés par Shelley Berger, ont repéré ce facteur épigénétique : la modification d’une protéine intervenant dans la lecture d’un gène, en l’occurrence une histone. La découverte n’est pas une surprise car on sait que ces molécules, sur lesquelles vient s’enrouler l’ADN, jouent un rôle dans la lecture des gènes. Ainsi, l’ajout d’un groupe acétyle – l’acétylation – sur une histone peut rendre l’un d’eux plus exposé, donc plus accessible à sa transcription, c’est-à-dire, finalement, à son expression. Des enzymes s’occupent de ce travail, les HAT (histones acétyltransférases), et l’opération inverse est déclenchée par les HDAC (histones désacétylases). Un gène peut ainsi être régulé. 

Les fourmis charpentières de Floride, Camponotus floridanus, forment de grandes colonies. Les femelles sont dédiées à ces tâches spécifiques alors que leurs génomes sont identiques. © bob in swamp, Flickr, CC by-nc-sa 2.0

Le même facteur épigénétique présent chez les humains

Le premier salon international de l’agriculture d’Oran



Un premier salon de l’agriculture (Agripro Expo) se tiendra du 20 au 23 janvier en cours à Oran avec la participation d’une centaine d’exposants.

Cette manifestation, qu'abritera le Centre des conventions d’Oran (CCO), regroupera les professionnels du secteur agricole de 13 wilayas de l’Ouest, dont Oran, Ain Temouchent, Mascara, Mostaganem, Relizane, Saida, Sidi Bel-Abbes, Tlemcen, Tiaret et Chlef.

 C'est le premier salon concernant toutes les filières agricoles à l'Ouest où généralement des salons spécialisés sont organisés dont ceux de la pomme de terre "Batatis" à Mostaganem, de l’agroalimentaire à Tlemcen et de l’élevage à Sidi Bel-Abbes, a indiqué Chemseddine Amara Belhadj, organisateur de l’évènement.

Le salon "Agripro Expo" se veut une plateforme qui regroupe tous les métiers de l’agriculture: culture, semence, élevage, phytosanitaire, vétérinaire, matériels,à, a-t-il souligné.

Agriculteurs, fabricants, éleveurs et représentants de laboratoires, d'institutions et d'écoles spécialisées algériens et étrangers prendront ainsi part à cet évènement, a-t-il ajouté.
Les organisateurs prévoient, par ailleurs, la participation de 3.500 professionnels du métier et quelque 30.000 visiteurs.

Un riche programme prévoit, entre autres, des conférences sur les  nouveautés dans le monde de l’agriculture, en marge de ce salon.


Site web de la manifestation:  http://www.agripro-expo.com/

Source:  APS


mardi 5 janvier 2016

1er Colloque International d’Ecophysiologie Animale et Biodiversité (CIEAB2016)



Le Laboratoire de Recherche sur les Zones Arides (LRZA) de l'USTHB organise le 1er Colloque International d'Ecophysiologie Animale et Biodiversité (CIEAB2016).

 Le colloque sera organisé à l’ USTHB (Maison de la Science), sur 2 jours (du 22 au 23 novembre 2016) pendant lesquels différents thèmes seront développés et organisés en plusieurs sessions. Il est ouvert aux chercheurs, dont l’activité scientifique s’inscrit dans la problématique de recherche liée à l’écophysiologie animale.

Site web de la manifestation:  http://www.usthb.dz/cieab2016/spip.php?article6


dimanche 3 janvier 2016

Luzerne déshydratée, un marché mondial de plusieurs millions de tonnes dans moins de 5 ans

Par Hénin Frédéric



La production de luzerne est une très bonne alternative au soja pour couvrir les besoins en protéines végétales de la planète. L’industrialisation de sa production ouvre de très grandes opportunités à l’export sur les marchés mondiaux.

Le constat établi par Coop de France déshydratation est implacable. « 180 millions d’hectares supplémentaires seront nécessaires à la fourniture de protéines végétales si la croissance de la population et la transition alimentaire continuent au rythme actuel. » Mais pour des raisons pédoclimatiques, ils ne pourront pas tous être cultivés en soja.
En revanche la capacité d’adaptation de la luzerne permet d’envisager une expansion de la production de légumineuses et de protéines végétales sur toutes les latitudes. Cette plante est en effet connue depuis 10 000 ans pour être facile à cultiver. Aussi, « elle a un rôle considérable à jouer à l’avenir dans une agriculture responsable, capable de lever les défis de l’alimentation mondiale », défend Coop de France déshydratation dans l’édition 2016/2018 de son ouvrage « Références luzerne ».


Or, avec ses 300 000 hectares cultivés, dont 60 000 destinés à la déshydratation, il semble que la France n’ait pas encore intégré ce potentiel de développement.
En fait, la luzerne n’est plus en France le fourrage produit et autoconsommé en masse dans les exploitations d'élevage pour alimenter les animaux. Mais sous sa forme déshydratée, c’est un produit industriel qui ne manque pas de débouchés, ni sur le marché intérieur, ni à l’export. Même si, cette année, le marché est tendu car la production a pâti de la sécheresse.
Les marchés mondiaux de produits agricoles comptent sur les vertus de cette plante pour compenser le déficit mondial en protéines végétales. Dans les cinq prochaines années, la Chine devra trouver 3 millions de tonnes de luzerne (matière sèche) en plus du million de tonnes actuel acheté auprès de pays tiers. Le pays ne produit en effet qu’un million de tonnes, selon Coop de France déshydratation.

Les algues pourraient devenir une nouvelle source d'énergie verte



Des chercheurs de l'Université Concordia (Montréal, Québec, Canada) mettent au point une technologie pour capter l'énergie électrique des plantes
À l'heure où les dirigeants du monde se réunissent en France pour la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de 2015, le réchauffement de la planète et les moyens à prendre pour le contrer constituent un sujet brûlant.

Selon les experts, il nous faut parvenir à la neutralité carbone au plus tard d'ici la fin du siècle pour limiter les changements climatiques. En vue d'atteindre cet objectif, nous devons réduire notre dépendance aux combustibles fossiles. Mais par quelle source d'énergie les remplacer ? Les chercheurs de l'Université Concordia, à Montréal, pourraient bien détenir la réponse: les algues.


Dans une étude parue dans la revue Technology, une équipe dirigée par Muthukumaran Packirisamy, professeur au Département de génie mécanique et industriel de l'Université Concordia, décrit son invention: une cellule qui capte l'énergie électrique générée par la photosynthèse et la respiration des algues bleu?vert.

Pourquoi les plantes ? Parce qu'elles contiennent déjà de l'énergie.

"La photosynthèse et la respiration, qui se déroulent dans les cellules végétales, engendrent toutes deux des chaînes respiratoires. En piégeant les électrons libérés pendant la photosynthèse et la respiration par les algues bleu?vert, nous pouvons capter l'énergie électrique naturellement produite par ces organismes", explique le professeur Packirisamy, qui est subventioné partiellement par le Conseil des recherches en sciences naturelles et génie du Canada (CRSNG).

Production fourragère : Une technique hors sol mise au point par un inventeur algérien Une nouvelle technique pour développer la production laitière

Publié le 03/01/2016


Une nouvelle technique de production fourragère hors sol a été mise au point par un chercheur algérien en agronomie, permettant non  seulement de multiplier le rendement de cet aliment de bétail, mais d'en assurer aussi la production durant toute l'année. Ce nouveau procédé, appelé fourrage vert hydroponique, peut contribuer  à résoudre le problème de déficit de la production fourragère, principal frein  au développement de la filière lait en Algérie, explique à l'APS le concepteur de cette technique, Abdelkrim Chenguel, chercheur à l'Agence nationale de valorisation  des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredet). Conçue pour couvrir les besoins de l'alimentation animale, cette nouvelle  technologie permet de produire le fourrage vert durant toute l'année quelles que soient les contraintes climatiques, à la différence du fourrage conventionnel qui est produit à raison de deux récoltes par an uniquement. Selon ce chercheur, il s'agit d’une machine qui joue le rôle d’une serre de culture ou d’une chambre isolée assurant les conditions climatiques favorables au fourrage, permettant d'obtenir 7 kg d'alimentation animale à partir d'un kg d'orge cultivé dans un délai ne dépassant pas les 7 jours. Cette technologie peut même produire sur 50 m2 l'équivalent de ce qui  est cultivé sur 40 ha avec la méthode conventionnelle, assure M. Chenguel. "Les essais de cette nouvelle méthode ont montré des résultats très positifs. Maintenant, je suis à la phase de réalisation du prototype", indique-t-il en précisant que cette nouvelle technique a été enregistrée auprès de l'Institut national de la propriété industrielle (Inapi). En fait, la culture hors sol a été découverte, pour la première fois, par les chercheurs de l’Agence américaine de l'aéronautique et de l'espace (Nasa), mais cette technologie n’a jamais été transposée vers un domaine précis, explique ce chercheur qui se dit "fier" de l’avoir développée en Algérie. Pour M. Chenguel, qui devrait rencontrer des responsables du ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche pour leur expliquer cette nouvelle technique aux fins de la mettre en application, "cette innovation est importante dans la mesure où elle permet d'assurer la pérennité de la production laitière et d'établir des fermes intégrées". Le prototype du fourrage hors sol, une fois réalisé par l'Anvredet, pourrait être mis à la disposition de l'Institut national de la recherche agronomique d'Algérie (Inra) ou l'Institut technique des élevages pour une éventuelle application sur le terrain, avance pour sa part un responsable auprès du  ministère de l'Agriculture, Zineddine Yahiaoui.

Une nouvelle technique pour développer la production laitière
 
M. Yahiaoui estime que cette expérience est "importante" dans un contexte où les pouvoirs publics visent à développer et à promouvoir la filière lait et l'élevage bovin en vue de réduire les importations de poudre de lait d'ici 2019. C'est que toute augmentation de production du lait cru dépend du développement de la production fourragère, actuellement insuffisante par  rapport aux besoins du cheptel. En raison de l'insuffisance de fourrages, la production quotidienne de lait est à peine de 25 litres/vache, alors que les normes internationales  oscillent entre 40 et 65 litres. Pour stimuler la filière, le ministère de l'Agriculture envisage, d'ailleurs, de mettre en place un dispositif de soutien à la production de fourrage pour  exploiter un potentiel estimé à 250.000 ha. Il s'agit, entre autres, de facilitations pour l'accès au foncier et aux financements nécessaires. En outre, le gouvernement a récemment décidé de nouvelles mesures en faveur des éleveurs et des opérateurs de la filière lait, d'un coût de plus de 200 milliards DA sur la période 2016-2020 dont 25 milliards DA destinés à l'investissement dans les différents segments de la filière, y compris la production du fourrage.

Source: http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/88661



تعزية في وفاة