samedi 8 août 2015

Célébration samedi de la journée Algérie à l'Exposition universelle de Milan

vendredi, 07 août 2015
La journée nationale de l'Algérie sera célébrée samedi à Milan, à l'occasion de l'Exposition universelle qu'abrite la ville italienne, avec un riche programme centré sur le patrimoine culturel national.
La manifestation se tiendra au pavillon de l'Algérie en présence du ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, et de plusieurs responsables algériens ainsi que de représentants du corps diplomatique algérien accrédité en Italie.

Elle sera marquée par plusieurs festivités reflétant la richesse et la diversité de la culture algérienne, avec au programme un concert de musique andalouse et une exposition philatélique.

S'étalant sur une superficie de 750 m2, le pavillon de l'Algérie à cette exposition universelle propose aux visiteurs de près de 150 pays des facettes multiples du pays, liées particulièrement au patrimoine, à la gastronomie et au tourisme.

Le pavillon constitue une véritable vitrine pour promouvoir l'image de marque du pays et valoriser ses  potentialités économiques, culturelles et touristiques.
Pour cette édition, le pavillon national a axé sa thématique sur la valorisation du patrimoine agricole et le développement technologique,  deux axes importants sur lesquels misent l'Algérie pour assurer sa sécurité alimentaire.

A cet effet, ce pavillon thématique a été équipé d'un "Cyclorama" sur lequel sont projetés des vidéos mettant en valeur le riche héritage agricole millénaire de l'Algérie et les perspectives de développement de l'agriculture.
Les organisateurs n'ont pas lésiné sur les efforts pour faire connaître les spécialités culinaires du pays en dédiant un espace dans ce pavillon à la gastronomie algérienne et un second pour une exposition philatélique regroupant l'ensemble des timbres postaux algériens, édités à l'occasion des différentes éditions de cette Exposition universelle, dont celle de cette année.

"Le pavillon nationale constitue une opportunité idoine pour montrer à la communauté internationale les efforts déployés par Algérie pour gagner la bataille de la sécurité alimentaire notamment depuis la mise en oeuvre de la politique du renouveau agricole lancée en 2008", souligne-t-on au Commissariat général de l'Algérie à l'Expo Milan 2015.

La contribution de l'Algérie à la réduction de la famine dans le monde, notamment en Afrique, sera également mis en exergue lors de cette exposition, ajoute-t-on de même source.
L'Algérie a été primée trois fois consécutivement à cette exposition pour l'excellence dans la présentation des contenus et le respect du thème.

En 2008, elle avait décroché la médaille d'argent à l'exposition de Saragosse (Espagne) puis la médaille d'or en 2010 à l'édition de Shanghai en Chine et la médaille de bronze en 2012 à l'exposition de Yeosu en Corée du Sud.

Depuis 1997, et après son adhésion au Bureau international des expositions (BIE), elle n'a plus manqué aucune exposition. Sa première participation à cet événement international remonte à 1967 à l'occasion de l'exposition de Montréal au Canada.

L'Expo Milan 2015, tenue sous  le thème "nourrir la planète, énergie pour la vie" a vu la participation de 147 pays et ambitionne de drainer quelques 20 millions de visiteurs d'Italie et du monde entier.
La première édition de cette exposition internationale, qui se tient chaque cinq ans, avait eu lieu à Londres en 1851.

La prochaine édition prévue en 2020 se tiendra à Dubaï aux Emirats arabes unis sous le thème "connecter les esprits, construire le futur".

Source:  http://www.aps.dz/economie/26937-c%C3%A9l%C3%A9bration-samedi-de-la-journ%C3%A9e-alg%C3%A9rie-%C3%A0-l-exposition-universelle-de-milan

vendredi 7 août 2015

Les 7 e-books de la FAO que nous devons avoir dans notre bibliothèque numérique

Jetez un coup d’œil et aidez-nous à choisir notre prochain livre électronique!


Nourrir une population mondiale croissante, qui devrait dépasser les 9 milliards de personnes à l’horizon 2050, est l'un des plus grands défis auxquels le monde est confronté. Les régions fortement tributaires du secteur de l'agriculture (c.-à-d. des récoltes, du bétail, des forêts et des pêches) devraient afficher les taux de croissance démographique les plus élevés. La croissance agricole durable est l'un des moyens les plus efficaces pour réduire la pauvreté et atteindre la sécurité alimentaire.

Si vous travaillez ou si vous vous intéressez au développement international, il n’est pas toujours facile de se tenir informé des derniers e-books parus sur le sujet. De l’agriculture respectueuse de l’environnement à la gestion du bétail en passant par des initiatives en faveur de la sécurité alimentaire et la nutrition, voici sept e-books sur la nutrition et la sécurité alimentaire publiés par la FAO en 2015.

1. Guide de nutrition familiale (disponible également en anglais, espagnol et russe)
Ce guide s'adresse à tous ceux qui veulent améliorer l'alimentation et la nutrition des familles dans les pays en développement. Il s'adresse tout particulièrement aux agents de santé, aux nutritionnistes, aux vulgarisateurs agricoles et autres acteurs du développement qui conçoivent du matériel et des activités pédagogiques relatifs à la nutrition et qui travaillent au niveau communautaire.

   
2. Graisses et acides gras dans la nutrition humaine (disponible en anglais)
L'objectif général de ces recommandations est de favoriser la santé et le bien-être nutritionnel des individus et des populations. Parmi les sujets traités ces dernières années figurent: l'énergie, les protéines et les acides aminés, les graisses et les huiles, la plupart des vitamines, des minéraux et des glucides, en vue de fournir des orientations sur les besoins nutritionnels et les apports nutritionnels recommandés.


3. Guide pour mesurer la diversité alimentaire au niveau du ménage et de l’individu (disponible également en anglais et espagnol)
Obtenir des informations détaillées sur l’accès des ménages aux denrées alimentaires ou sur le régime alimentaire individuel peut se révéler un exercice coûteux, en temps et en argent, et nécessite un niveau élevé de qualification technique, tant pour la collecte que pour l’analyse des données. Le questionnaire sur la diversité alimentaire est un outil d’évaluation peu coûteux, rapide et facile à mettre en œuvre.

 4. Lutter contre le changement climatique grâce à l’élevage (disponible en anglais)
Ce rapport présente l’estimation la plus complète réalisée à ce jour de la contribution de l’élevage au changement climatique – ainsi que le potentiel du secteur pour lutter contre ce problème. Une ressource très utile pour les parties prenantes, des producteurs d’animaux aux décideurs politiques, en passant par les chercheurs et les représentants de la société civile, mais qui vise également à éclairer le débat public sur le rôle du secteur de l’élevage dans le changement climatique et sur les solutions possibles.


5. Normes applicables aux banques de gènes pour les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (disponible en anglais)
Ces normes volontaires constituent la référence pour définir les meilleures pratiques scientifiques et techniques actuelles et tiennent compte des principaux instruments internationaux de politique en matière de conservation et d’utilisation des ressources phytogénétiques.


6. Une nouvelle donne pour les jardins scolaires (disponible en anglais)
Il existe une variété de raisons pour lesquelles il est utile de créer des jardins scolaires. Dans toutes les régions du monde, les jardins scolaires visent tout particulièrement à favoriser un bon régime alimentaire, l'éducation nutritionnelle et le développement des compétences nécessaires à la vie courante, tout en facilitant la diffusion de cet apprentissage au-delà de l'école elle-même, de différentes façons. Cet accent porté à l'éducation devrait contribuer à long terme à améliorer la santé et la sécurité alimentaire nationales.


7. Faire face à la pénurie d’eau. Un cadre d’action pour l’agriculture et la sécurité alimentaire (disponible en anglais)
Ce document offre un aperçu du cadre conceptuel sur lequel le programme de la FAO sur la pénurie d’eau devrait s’appuyer, propose un ensemble de définitions liées au concept de pénurie d’eau, et indique les principes essentiels sur lesquels la FAO devrait fonder son action en faveur de ses États membres.


Vous pouvez parcourir le catalogue des publications et nous informer par courriel – web@fao.org - du livre de la FAO que vous souhaiteriez voir converti au format e-book en libre accès. Les trois livres les plus demandés seront disponibles via notre bibliothèque d'e-books.

Source:  http://www.fao.org/


jeudi 6 août 2015

Les mystérieuses voies d’implantation de la bactérie Xylella

Loïc Chauveau  Par Loïc Chauveau  Publié le 31-07-2015

 Un deuxième site de contamination de végétaux par la bactérie Xylella a été repéré en Corse (France). C’est une souche différente de celle qui a été détectée en 2013 dans les Pouilles en Italie, épaississant le mystère de la diffusion de ce ravageur des cultures.

 ARBUSTES. C’est dans des haies ornementales constituée de polygales à feuilles de myrte d'un collège et d'un centre  de vacances de Propriano (Corse-du-sud) qu’a été repéré le 30 juillet 2015 la bactérie actuellement la plus redoutée par l’agriculture européenne. C’est la deuxième découverte effectuée en quelques jours, puisque Xylella avait été repérée le 22 juillet sur d’autres arbustes de la même espèce situés dans un centre commercial de la même ville. La Préfecture de Corse du sud a indiqué qu’aucune autre espèce végétale voisine (romarin, oliviers, lauriers) n’était infestée. Tous les polygales présents dans un rayon de 100 mètres ont été abattus et brûlés. Une surveillance accrue va être mise en place 10 km autour du site. Il est désormais interdit d’introduire en Corse plus de 200 espèces végétales sensibles. Les voyageurs en sont informés par l'affichage ci-dessous.

Cette détection est un premier succès pour le programme mis en place au printemps par le Ministère de l’agriculture. Outre les services de protection des végétaux du Ministère, et les fédérations régionales de défense des organismes nuisibles (FREDON), ce réseau mobilise les agents de l’office national des forêts (ONF), du Centre national de la propriété forestière (CNPF), et des techniciens des coopératives agricoles, organismes professionnels et chambres d’agriculture. "En tout, 4000 observateurs sont mobilisés sur Xylella, mais aussi sur tout pathogène émergent" se félicite Emmanuelle Soubeyran, chef du service des actions sanitaires au Ministère de l’Agriculture.

Expliquer l'émergence de Xylella sera difficile

PEPINIERISTES. Dès lundi, une mission d’expertise comprenant des experts en entomologie et en bactériologie de l’Inra et de l’Anses se rendra sur place pour tenter de remonter aux origines de cette infestation. Ce ne sera pas simple. Si l’on sait dès à présent que les plants contaminés proviennent de pépiniéristes installés en Toscane (Italie), ces arbustes ont été plantés en 2010. Comment expliquer cette latence ? Et pourquoi n’y a t’il pas eu une diffusion à d’autres végétaux ? Xylella peut en effet vivre sur plus de 200 espèces végétales de 50 familles botaniques différentes, dont certaines peuvent être des porteurs sains. On y trouve tous les arbres fruitiers, mais aussi les chênes, et des plantes aussi diverses que la luzerne, le navet, une plante invasive comme l’ambroisie ou encore le… géranium. La bactérie se propage par deux vecteurs. L’un est humain avec la commercialisation de greffons potentiellement infectés. L’autre est naturel avec des insectes porteurs comme les cicadelles et les cercopes. Ces insectes piqueurs sucent le xylème des feuilles, le tissu conducteur de la sève, ouvrant la voie à la bactérie.

SOUCHES. Le laboratoire de l’Anses à Angers a apporté une première réponse. Parmi les 5 sous-espèces de Xylella, la souche de la région de Propriano appartient à la sous-espèce multiplex totalement différente de la sous-espèce pauca identifiée dans les Pouilles. Jusqu’à présent, cette région du sud de l’Italie était le seul point d’infestation officiel reconnu en Europe. Le point d’origine de l’arrivée en Corse serait donc différent. La Préfecture de Corse doit publier prochainement la liste des espèces végétales indigènes susceptibles d’être infectées par la souche multiplex. Revenir aux sources sera extrêmement difficile. "Il est vraisemblable que Xylella était présente depuis plusieurs années ce qui complique les recherches pour remonter aux causes de son introduction. Dans les Pouilles, on s’est aperçu de sa présence en 2013 alors que 8000 hectares d’oliviers, de lauriers roses, d’amandiers et de chênes de cette région étaient déjà en train de dépérir" explique Thierry Candresse, virologue à l’Inra et membre du comité scientifique auteur d’un rapport complet sur la bactérie pour le compte de l’agence européenne de sécurité des aliments (EFSA).

Les agriculteurs européens font donc désormais face à un nouveau péril. Xylella est responsable de lourdes pertes sur les vignes de Californie mais aussi sur les citronniers du Brésil. Et nul ne peut prédire comment réagiront les cultures européennes face à une bactérie américaine qui leur est inconnue.

Source:  http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/20150731.OBS3499/les-mysterieuses-voies-d-implantation-de-la-bacterie-xylella-en-corse.html



Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 2 au 6 Aout 2015



Télécharger la revue de presse hebdomadaire de cette semaine relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf:  https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnZTJUdGpYLTNYSFE/view?usp=sharing

mercredi 5 août 2015

Revue Innovations Agronomiques





Volume 44 / Juillet 2015

Ce numéro d’Innovations Agronomiques rassemble les présentations du colloque « la biodiversité des ferments au service de l’innovation » qui s'est tenu à Paris le 25 juin 2015.

 Rédaction : Christian Huyghe
Date de création : 09 Juillet 2015

Source:  http://www6.inra.fr/







La diversité génétique : une ressource pour l’agriculture de demain

Le goût d’un aliment, c’est quoi ?


Publié le 04/08/2015                                           
Ce que le langage commun appelle le « goût » d’un aliment correspond en fait à la fois à la saveur, à l’arôme de l’aliment ainsi qu’aux sensations trigéminales qu’il induit.

Le sens de l’olfaction (notre nez) permet de percevoir l’odeur et l’arôme de l’aliment. C’est notre odorat qui permet de reconnaître s’il s’agit d’un arôme de pomme, de raisin ou d’orange.

Une ouverture au fond de la bouche communique avec le nez : c'est la "voie rétronasale". Les arômes libérés en bouche lors de la mastication peuvent remonter dans les fosses nasales et stimuler les neurones de l'épithélium olfactif.

-Lorsque l’on mange, notre sens de la gustation, porté par la langue, permet de percevoir la saveur d’un aliment : saveur sucrée, salée, acide, amère, umami et le gras.
-Enfin, le système trigéminal permet de déterminer si l’aliment est frais, piquant, pétillant, chaud… Il porte ce nom car il dépend de l’activation du nerf trijumeau, avec ses trois branches dans le nez, la bouche, les yeux (par exemple quand on mange de la moutarde, c'est à la fois dans la bouche, le nez et au niveau des yeux qu'il y a réaction).
Ces trois sens sont essentiellement activés par des molécules présentes dans les aliments.
Mais nos autres sens jouent aussi un rôle dans la construction du goût : la vision donne des informations sur l’apparence des aliments et parfois même fait saliver, l’ouïe renseigne sur le croustillant d’une chips ou le craquant d’une pomme, le toucher permet d’anticiper sur la texture voire la maturité (d’un fruit).

On peut mettre aussi en évidence la force des « représentations » dans les exercices de dégustation, c'est-à-dire que le « goût » et l’odeur sont en partie construits à partir d’éléments extérieurs au produit lui-même : renommée, étiquette, couleur... Entre en jeu le marqueting…
En ce qui concerne les différences de préférences, les apprentissages jouent un rôle important.
Enfin, le plaisir lié à la dégustation d’un aliment provient en partie du contexte dans lequel il a été mangé : ce sont les souvenirs d’ambiances particulières, de moments émotionnels lors de fêtes par exemple.


 

mardi 4 août 2015

Etude récente: Le nouveau paysage mondial du soutien à l’agriculture



Dans son document de travail n°7, la Fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde (FARM) traite du nouveau paysage mondial du soutien à l’agriculture.

Lire le document de travail n°7(31 p) :
Édition 2015
Cliquez ici pour lire l'article

Revue : Les enjeux de la conférence de Paris.




La revue Natures Sciences Sociétés, coéditée par le Cirad, a consacré un numéro spécial aux enjeux de la conférence sur le climat qui se tiendra à Paris en décembre 2015.

 http://www.nss-journal.org/fr/articles/nss/abs/2015/02/contents/contents.html

Notes de décryptage du Réseau Climat & Développement



Le Réseau Climat & Développement a produit une série de « notes de décryptage » sur les enjeux du changement climatique, en vue de la 21ème Conférence des parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP-21) qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre 2015 à Paris. Ces notes portent sur 5 sujets clés pour la société civile africaine : les financements climats, l’accès à l’énergie, les enjeux liés au genre, l’adaptation, les défis pour l’agriculture et la sécurité alimentaire.

Lire la note sur les financements climat (19 p.) :

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Lire la note sur l’énergie (15 p.) :

Cliquez ici pour lire l'article

Lire la note sur genre et climat (19 p.) :

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Lire la note sur l’agriculture et la sécurité alimentaire (11 p.) :

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Lire la note sur l’adaptation (18 p.) :

Cliquez ici pour lire l'article

Source:  www.inter-reseaux.org/

lundi 3 août 2015

Publication FAO: Cadre Stratégique Réduction des pertes et du gaspillage de produits alimentaires dans la région Proche-Orient et Afrique du Nord

Année de publication: 2015
Éditeur: FAO
Pages: 16 p.

Résumé:
 Les pertes et le gaspillage de produits alimentaires dans la région Proche-Orient et Afrique du Nord sont considérables et contribuent à réduire les disponibilités alimentaires, à aggraver la pénurie d’eau, à accélérer la dégradation de l’environnement et à accroître les besoins d’importations alimentaires dans une région déjà fortement tributaire des importations. Le présent document décrit les grandes lignes d’un cadre stratégique pour la réduction des pertes et du gaspillage de produits alimentaires dans la région. Il répond ainsi à la recommandation de la trente et unième Conférence régionale pour le Proche-Orient demandant à la FAO d’«aider les États Membres à s’attaquer aux problèmes principaux que pose la réduction des pertes et du gaspillage alimentaires en réalisant des études exhaustives sur l’impact de ces pertes en matière de sécurité alimentaire dans la région et à élaborer un plan visant à les réduire de moitié dans les dix ans».Les composantes du cadre stratégique tiennent compte du contexte socioéconomique, des faiblesses de la lutte menée contre les pertes et le gaspillage d’aliments, ainsi que des ressources dont dispose la région.


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Les agronomes québécois à la rescousse des abeilles

3 août 2015 | René Mongeau - Président de l’Ordre des agronomes du Québec



 Photo: François Pesant Le Devoir Les abeilles souffrent de l’usage des insecticides de la classe des néonicotinoïdes. Il faut donc adopter une stratégie rationnelle et rigoureuse pour son utilisation.

L’été est bien engagé et la vie estivale bat son plein. Les insectes pollinisateurs, dont les abeilles, sont aussi très actifs. Malheureusement, depuis une dizaine d’années, on constate un déclin de ces insectes pollinisateurs, une situation alarmante qui affectera notre agriculture. Ces insectes sont non seulement essentiels à la reproduction des plantes, soit 80 % des espèces végétales, mais fondamentaux aux fins de notre alimentation pour 35 % de la production mondiale.

  La majorité des études scientifiques attribuent ce déclin à plusieurs facteurs, y compris l’usage de certains pesticides, dont les néonicotinoïdes. Un insecticide utile pour l’agriculture, car il sert à protéger les semences au printemps contre l’attaque des insectes du sol et la pourriture. Utilisées depuis fort longtemps, les semences enrobées d’une fine couche d’insecticide et de fongicide permettent d’obtenir de meilleurs résultats. Au cours des années, les produits utilisés ont évolué pour d’autres plus efficaces, comme les néonicotinoïdes.

  Au Québec, depuis 2008, près de 100 % des cultures de maïs et plus des deux tiers des cultures de soya utilisent ce type de semences enrobées.

  D’importants projets

  Le Québec a très peu fait connaître son plan d’action face à cette situation préoccupante et donne une impression d’inaction, comparativement à l’Ontario. Bien au contraire, d’importants projets sont en cours pour trouver une solution agronomique rationnelle aux néonicotinoïdes. Ces projets appuieront aussi les producteurs dans le changement.
  Le milieu agronomique québécois s’est donc mobilisé en adoptant une stratégie rationnelle et rigoureuse. Ainsi en 2012, le Québec a entrepris un projet de recherche de grande envergure en confiant l’évaluation de l’impact des traitements de semences néonicotinoïdes sur les ravageurs du semis au Centre de recherche sur les grains du Québec (CEROM). De concert avec des producteurs et des agronomes, le CEROM a mis sur pied un important réseau de dépistage à la ferme pour trouver des solutions de rechange aux applications préventives de néonicotinoïdes sur les semences. Ce projet vise à diagnostiquer et à documenter la présence des insectes de sol par le dépistage, à réaliser des essais comparatifs sur près de 80 parcelles traitées et non traitées et à recommander ou non l’utilisation de semences traitées l’année suivante. De plus, le Réseau d’avertissements phytosanitaires documente la présence d’insectes de sol sur 150 sites depuis 2011. Les résultats de ces projets seront compilés, un rapport de recherche sera dévoilé en 2016 et l’analyse des données servira à élaborer un outil de décision destiné aux agronomes et aux producteurs.
  Par ailleurs, les fournisseurs de semences se sont aussi mobilisés. Ils offrent des semences non traitées, donnant le choix aux agriculteurs d’éviter l’usage de ce pesticide lorsqu’il y a une stratégie de dépistage des insectes et que le risque de subir des pertes est bien évalué.
  Rappelons que le Québec compte près de 400 agronomes experts en phytoprotection, le domaine scientifique visant à protéger les plantes contre leurs ravageurs. L’Ordre des agronomes du Québec a publié en 2013, avec leur collaboration, un mémoire sur l’exposition des abeilles aux pesticides de la catégorie des néonicotinoïdes, qui propose une série d’actions. De plus, un projet-pilote d’accompagnement à la ferme est en cours et sera terminé en 2016.

  Le travail de recherche du CEROM et des agronomes ainsi que l’appui aux agriculteurs sont soutenus financièrement par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec. En 2014, près de 250 producteurs ont bénéficié de cette aide pour le dépistage de ravageurs et environ 50 % des agriculteurs n’ont pas utilisé de semences de la catégorie des néonicotinoïdes en 2015.
  La communauté agronomique et agricole québécoise travaille en collaboration et est confiante de trouver une solution qui s’appuie sur une approche scientifique et globale.
  Une réglementation efficace

  Dans l’éventualité où le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) réglementerait l’utilisation des néonicotinoïdes et autres pesticides, l’Ordre des agronomes l’invite à considérer les pistes de solutions concrètes développées par la communauté agronomique qui seront bientôt applicables au Québec. De plus, une future réglementation sur l’usage des néonicotinoïdes et autres pesticides doit s’appuyer sur une justification agronomique plutôt que sur une interdiction. Cette recommandation de l’Ordre repose tant sur les connaissances et les compétences des agronomes en matière de pesticides que sur sa compréhension des enjeux auxquels fait face le milieu agricole. Elle s’inscrit dans une perspective de protection et de santé du public, en tenant compte de la pérennité de l’agriculture.

Source:  http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/446585/les-agronomes-quebecois-a-la-rescousse-des-abeilles


dimanche 2 août 2015

Les insectes, bouclier écologique de l’agriculture

Le vendredi 31 juillet 2015 à 17h 24 par Romain Loury



Dans les champs agricoles, la diversité d’insectes constitue un frein aux pathogènes des cultures, démontre une étude publiée dans la revue Science Advances. D’autant plus lorsque les espèces présentent de nombreuses interactions entre elles.

Extrait : Menée par Jonathan Lundgren, chercheur au département américain de l’agriculture (USDA), et ses collègues, cette étude porte un nouveau coup de canif au dogme de l’agriculture conventionnelle.


Trading biodiversity for pest problems

Science Advances  31 Jul 2015:
Vol. 1, no. 6, e1500558
DOI: 10.1126/sciadv.1500558 

Source: http://advances.sciencemag.org



Agriculture : intensifier la coordination aux niveaux central et local pour régler les problèmes du secteur

Publié le dimanche 02 août 2015

Le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Sid-Ahmed Ferroukhi a appelé dimanche à Alger à la mobilisation de tous les moyens du secteur en matière de coordination au niveaux central local pour régler les problèmes auxquels font face les agriculteurs et les éleveurs. 


M. Ferroukhi a indiqué à cet effet que le ministère instruira les wilayas, les comités et les chambres d'agriculture pour faire participer les agriculteurs aux débats pour qu'ils puissent exposer leurs préoccupations.

Lors d'une réunion avec le secrétaire général de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA) et des cadres du secteur, le ministre a évoqué notamment les questions liées à l'ouverture de l'investissement et au problème du foncier agricole.
Il a estimé à cette occasion que le secteur de l'agriculture est un domaine vaste qui nécessite une grande mobilisation pour pouvoir mettre en oeuvre le plan quinquennal et les recommandations du Premier ministre pour l'organisation des filières agricoles et la production à l'horizon 2019.
Il a également insisté sur la formation des agriculteurs notamment les jeunes. "Nous allons soutenir les jeunes agriculteurs dans les campagnes pour qu'ils soient la locomotive du secteur aux côtés des jeunes diplômés des universités et instituts".

M. Ferroukhi a en outre affirmé la disposition de son secteur à promouvoir le dialogue et la communication entre les agriculteurs, les organisations et le gouvernement afin de sortir avec des mesures à même d'alléger les charges sur les agriculteurs.

Pour sa part, le secrétaire général de l'UNPA, Mohamed Alioui a présenté des propositions portant notamment sur la représentativité des paysans dans les commissions relevant du secteur agricole dont les chambres d'agriculture.
Selon le secrétaire général de l'UNPA, l'agriculteur demeure marginalisé notamment en ce qui concerne le droit au logement rural et la couverture sociale et sanitaire, d'où le manque d'intérêt de la main d'oeuvre pour ce secteur.

Le responsable a souligné la nécessité de garantir un seuil minimum et de plafonner les prix pour éviter aux agriculteurs toutes pertes.
Concernant la reconversion du droit de jouissance perpétuelle en droit de concession, M. Alioui a fait part du refus catégorique des agriculteurs de payer une redevance au titre des exploitations agricoles avec effet rétroactif à partir de 1987.

Soulignant que la nouvelle loi amendée en 2010, prévoyant la conversion du droit de jouissance en droit de concession, abrogeait la loi n°19-87, il a précisé que les agriculteurs de 30 wilayas concernées étaient disposés à payer cette redevance avec effet rétroactif à partir de 2010.

70% d'actes de concession ont été établis et les 30% en suspens sont au niveau de la justice.
Le responsable a, par ailleurs, appelé à consacrer les périmètres irrigués à la céréaliculture et à soutenir les activités de production de lait comme priorité pour réduire de 80% les charges d'importation de ces produits.

Source:  http://http://www.aps.dz/index.php?option=com_k2&view=item&id=26746:agriculture-intensifier-la-coordination-aux-niveaux-central-et-local-pour-r%C3%A9gler-les-probl%C3%A8mes-du-secteur&Itemid=704/index.php?option=com_k2&view=item&id=26746:agriculture-intensifier-la-coordination-aux-niveaux-central-et-local-pour-r%C3%A9gler-les-probl%C3%A8mes-du-secteur&Itemid=704






Économie de l'Algérie - Perspectives économiques en Afrique - Edition 2015

Cartographie des initiatives d'influence en matière d'élevage au niveau international





Pour consulter le rapport publié en Juin 2015: cliquer ici.

Xylella En Corse (France), une sous-espèce différente de celle d'Italie

Publié le vendredi 31 juillet 2015


Le ministère français de l'Agriculture l'a annoncé le 30 juillet 2015 : la bactérie présente dans les échantillons de la région de Propriano appartient à la sous-espèce multiplex, totalement différente de la sous-espèce pauca identifiée en Italie.

Le préfet de Corse modifiera donc son arrêté du 24 juillet et notamment la liste des végétaux hôtes. L'arrêté prévoira également dans la zone de 100 mètres de rayon autour d'un foyer d'infection, la destruction de ces seuls végétaux hôtes, ainsi que de tout végétal soupçonné d'être infecté par la bactérie.

Par ailleurs, le préfet de Corse a indiqué dans un communiqué que les plantes pour lesquelles les résultats de recherche de la bactérie sont positifs sont toutes des polygales à feuille de myrte issues du même lot implanté sur l'île en 2010. Tous les autres prélèvements effectués sur des végétaux, avec ou sans symptômes, autour du premier plant découvert infecté, ont abouti à des résultats négatifs à ce jour.

La mission d'experts qui sera dépêchée la semaine prochaine permettre de préciser les choses.

Aujourd'hui, des mesures de désinsectisation, à base de deltaméthrine, ont été programmées dans la zone comprise dans un rayon de 100 mètres autour des plants de polygale à feuilles de myrte infectés.
F.M.

Source: http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/xylella-en-corse-une-sous-espece-differente-de-celle-d-italie-107625.html