samedi 19 décembre 2015
Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 13 au 19 décembre 2015
vendredi 18 décembre 2015
Ouvrages sur le changement climatique - COP21
Posted: 15 Dec 2015
Voici une sélection d'ouvrages publiés aux Editions Quae et IRD sur le changement climatique, sélection faite à l'occasion de la COP 21.
Source:
|
jeudi 17 décembre 2015
Séminaire de lancement de la phase II du projet de soutien à l'initiative ENPARD Méditerranée en Algérie
Le Ministère algérien de l'Agriculture, du Développement Rural et de
la Pêche, en partenariat avec la Délégation de l'Union Européenne en
Algérie et le CIHEAM-IAMM, a organisé, le mercredi 16 décembre 2015, le
séminaire de lancement de la phase II du Programme d'Appui à
l'Initiative ENPARD Méditerranée en Algérie (ESSP II).
Plus d'informations: Enpard Méditerranée
Site Web: http://enpard.iamm.fr/…/196-seminaire-de-lancement-esspii-a…
Site Web: http://enpard.iamm.fr/…/196-seminaire-de-lancement-esspii-a…
Le séminaire en vidéo: https://www.youtube.com/watch?v=cyUffkHN8p0
mercredi 16 décembre 2015
L'arganier tient son congrès international à Agadir (Maroc)
La 3ème édition du Congrès international de l'arganier se tiendra du 17
au 19 décembre 2015 à Agadir, à l'initiative de l'Agence nationale pour
le développement des zones oasiennes et de l'arganier, le ministère de
l'Agriculture et de la Pêche maritime, le Haut-commissariat aux eaux et
forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLD) et l'Institut
national de la recherche agronomique.
Cet événement qui se tient tous les deux ans a pour objectifs le partage des connaissances scientifiques et techniques entre les chercheurs nationaux et internationaux, les gestionnaires forestiers, les acteurs économiques et les institutions, ainsi que la contribution à la mise en œuvre du Contrat-programme de la filière de l'arganier sur des bases scientifiques solides, a indiqué un communiqué de l'Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l'arganier.
Lors de cette 3ème édition du congrès, 133 communications orales et affichées seront présentées par les chercheurs et scientifiques de plusieurs pays (Maroc, France, Algérie, Allemagne, Royaume-Uni et Canada) autour de quatre thématiques, à savoir "Structure et fonctionnement de l'écosystème de l'arganeraie", "Agroforesterie, intensification et biotechnologie", "Valorisation, économie et commercialisation des produits de l'arganeraie" et "Patrimonialisation, changements sociaux et aspects juridiques".
En marge de cette édition, des prix et distinctions seront décernés aux jeunes chercheurs pour les meilleurs travaux de recherche en master, doctorat et mémoire d'ingénieurs.
Source: http://www.libe.ma/
3e conférence d’Agroscope sur la durabilité: «Evaluation de la durabilité dans l’agriculture»
L’évaluation globale de la durabilité des exploitations en ce qui
concerne l’environnement, l’économie et la société gagne en importance
dans les secteurs de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. A
l’occasion de la 3e conférence d’Agroscope sur la durabilité, les
récents développements d’Agroscope dans ce domaine de même que des
contributions de la Haute école des sciences agronomiques, forestières
et alimentaires HAFL et de l’Institut de recherche en agriculture
biologique FiBL seront présentés. L’exposé introductif de Christian
Bockstaller de l’Institut national de la recherche agronomique INRAFrance de
Colmar permet de considérer ces développements dans un contexte
international. Plusieurs contributions suisses et allemandes sur le
thème du lait illustreront en outre, avec des exemples concrets,
l’application de méthodes d’évaluation de la durabilité.
La 3e conférence d’Agroscope sur la durabilité (en allemand) aura lieu le jeudi 21 janvier 2016 de 9h10 à 16h25 à Agroscope sur le site de Reckenholz, Zurich (délai d’inscription le 13 janvier 2016).
La 3e conférence d’Agroscope sur la durabilité (en allemand) aura lieu le jeudi 21 janvier 2016 de 9h10 à 16h25 à Agroscope sur le site de Reckenholz, Zurich (délai d’inscription le 13 janvier 2016).
Pour lire cette news dans son intégralité, veuillez cliquer ici.
Source: http://www.romandie.com/
mardi 15 décembre 2015
La situation des marchés des produits agricoles 2015–2016
La situation des marchés des produits agricoles:
Commerce et sécurité alimentaire: trouver un meilleur équilibre entre
les priorités nationales et le bien commun
L’objectif de cette édition de La situation des
marchés des produits agricoles est d’atténuer la polarisation actuelle
des points de vue sur les impacts qu’a le commerce des produits
agricoles sur la sécurité alimentaire, et sur la manière dont le
commerce agricole devrait être régi de sorte qu’une ouverture accrue aux
échanges profite à tous les pays. En donnant des éléments concrets et
des éclaircissements sur une gamme de sujets, le présent rapport vise à
contribuer à un débat plus éclairé sur les choix de politique et à
dresser l’inventaire des améliorations qu’il faut apporter dans les
processus politiques au sein desquels ces choix sont faits.
Télécharger le rapport
Télécharger le e-book IPAD | KINDLE
Voir le communiqué de presse
Questions et réponses (disponible seulement en anglais)
Source: http://www.fao.org/
La Conférence Innover pour améliorer les performances de l'irrigation
Environ
800 participants venant de 65 pays ont assisté à la conférence, les
évènements parallèles et les réunions de projets. Cette manifestation a
été organisée par l'Association Française pour l'Eau, l'Irrigation et le
Drainage (AFEID) à l'occasion de la tenue des Réunions du 66° Conseil
Exécutif International de la Commission Internationale des Irrigations
et du Drainage (CIID).
Retrouvez les communications : écrites, orales, articles, posters,
enregistrement, etc.
Le manque de coordination intersectorielle entrave la mise en œuvre du Schéma national de l'aménagement du territoire
Publié le mardi 15/12/2015
L'absence de coordination entre les différents secteurs est l'une des
contraintes qui entravent la mise en œuvre du Schéma national de
l'aménagement du territoire (SNAT), ont relevé lundi à Alger des experts
qui recommandent d'accompagner ces plans d'outils d'application au
niveau local.
"Le SNAT (2010-2030) a été très bien fait, mais il n'a pas été
accompagné d'outils d’application de ses schémas directeurs au niveau
local pour pouvoir assurer l'intersectorialité", estime Rachid
Boukhechem, chercheur à l'Institut national de recherche agronomique
d'Algérie (INRAA) lors d'un atelier consacré aux secteurs de
l'Agriculture, l'eau, les énergies renouvelables et l'environnement
organisé en marge des assises nationales de l'aménagement du territoire.
L'absence d'intersectorialité a été à l'origine de stagnation et de
retards de plusieurs projets de développement ainsi que de l'émergence
de certaines problématiques territoriales, selon ces experts.
Noureddine Messahel, universitaire à l'Université de Sétif a cité
l'exemple de la réalisation de grands périmètres irrigués (GPI) de
80.000 ha dans l'est des Hauts Plateaux, prévue par le schéma directeur
2010-2014 et dont les études n'ont pas été élaborées à ce jour, et ce,
malgré la mise en service des transferts d'eau.
"Les GPI n’ont pas été préparés, c'est à dire, on n’a pas pensé aux
techniques d’irrigation en tenant compte du phénomène d'évaporation de
l'eau et au traitement des eaux non évacuées des plaines. Or, cela
devait se faire avant la mise en service des transferts", a-t-il
expliqué.
"La vision territoriale compte sur l’intersectorialité pour accélérer
la réalisation de ce projet en berne cela fait cinq ans", a-t-il dit.
Le morcellement du foncier agricole est l'autre problématique soulevée
par les experts qui plaident pour la "sanctuarisation" des terres
agricoles notamment celles situées aux alentours des grands centres
urbains.
"Le SNAT a arrêté la directive de rééquilibrage territorial. Mais notre
souci majeur c'est que les textes législatifs mis en place n'ont pas
été appliqués, puisque nous continuons à créer des conditions
d'attractivité du Nord et des grands centres urbains créant ainsi une
pression énorme sur le foncier agricole", selon le directeur général du
Bureau national d'études et du développement rural (BNEDER).
dimanche 13 décembre 2015
Salon international de la zootechnie: La filière lait au cœur des débats
Le Salon international de zootechnie, qui se tiendra à partir de demain à Sidi Bel-Abbès (du 14 au 18 décembre), se veut une occasion de débattre de plusieurs sujets aux filières animales, notamment avicole et lait. Le but étant de renforcer notre sécurité alimentaire, d’assurer une meilleure traçabilité et une conformité au codex alimentarius international, visant le renforcement de la sécurité sanitaire des protéines animales, surtout les viandes blanches et le lait. Car ces derniers restent des aliments de base, nécessitant une focalisation urgente et de première instance des responsables.
Le commissaire du salon zootech-expo a souligné l’importance de ce rendez-vous, considéré cette année l’occasion de établir un contact direct entre les différents acteurs afin de soulever cette problématique et suggérer une solution à cette crise, et ce, à travers la tenue d’un programme riche en communications et tables rondes. Le choix du thème « lait cru : stratégies et perspectives de développement » est dicté, comme le souligne Laâla Boukefla, par le fait que « le lait constitue un produit de base dans le modèle de consommation et occupe une place importante dans la ration alimentaire de l’individu, et ce, en raison de son apport protéique et énergétique, ainsi que son prix d’achat attractif, suite au soutien important mis en place par les pouvoirs publics ». Notre interlocuteur a rappelé qu’après l’indépendance et pour répondre aux besoins croissants d’une évolution démographique, l’industrie laitière en Algérie a vu la naissance de l’Office national du lait (Onalait), structuré en trois offices régionaux, à savoir l’Orolait, l’Orlac et Orelait. Ces offices régionaux sont organisés actuellement en groupe Giplait, avec la naissance, récemment, de l’Onil, au niveau du ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, chargé de la régulation et de la substitution du lait cru à l’importation de la poudre. Aussi et dans le but d’encourager la filière lait, de nombreuses mesures ont été prises, telles que l’importation massive de vaches laitières à fort potentiel génétique.
« Ces mesures tendent à impliquer toutes les laiteries, publiques et privées, dans cette dynamique pour utiliser le lait local à la place de la poudre de lait importée et, par conséquent, réduire substantiellement la facture devise, ayant coûté au Trésor public plus de 600 millions de dollars en 2012 et plus de un milliard de dollars en 2013, pour une importation d’environ 230 mille tonnes de poudre de lait en 2014, pour une importation de 385 mille tonnes pour une valeur de plus de 2 milliards de dollars », a expliqué Laâla Boukhelfa. Selon ce dernier, les besoins en lait en Algérie sont estimés à environ 5 milliards de litres de lait pour une population de 40 millions d’habitants. Pour assurer cette production, il suffit de mobiliser et de mettre en valeur 200.000 ha irrigués et 800.000 vaches laitières à fort potentiel génétique, a-t-il estimé. La mise en place de ce dispositif permettra, a-t-il ajouté, de produire près de 6 milliards de litres de lait par an, alors que nos besoins ne sont que de l’ordre de 5 milliards de litres. Lors de ce Salon, d’autres conférences seront données, dont une sous le thème « état des lieux de la filière lait et perspectives dans le cadre du programme 2015-2019 en Algérie » qui sera présentée par le chercheur Cherfaoui Hamid de l’Institut algérien de l’agriculture (INRA). Le conférencier mettra en exergue les efforts consentis dans la filière lait à travers le programme 2010-14 en Algérie, dont les résultats s’ils ont été certes encourageants demeurent, cependant, en deçà des objectifs arrêtés. L’accent sera mis sur les perspectives 2015-2019 afin de répondre aux nouveaux défis, et ce, grâce aux enseignements tirés du précédent plan.
Ce programme permettra la réception de un million d’hectares avec une partie consacrée aux fourrages. D’ailleurs, dans le même contexte, Mour Bekkay, expert, évoquera la culture de la luzerne qui occupe plus de 33 millions d’hectares dans le monde, car il s’agit de la première légumineuse fourragère utilisée dans l’alimentation animale à l’échelle mondiale. Afin d’encourager sa culture en Algérie, l’orateur évoquera sa richesse en matière azoté digestible, qui augmente le taux de matière grasse du lait, favorise le transit digestif et influe sur production de la vache laitière. Cette plante est utilisée comme fourrage vert ou sec et ensilage, comme elle peut être annexée aux différents aliments de bétail.
Assises nationales pour mettre à jour le plan national d'aménagement du territoire pour 2030
Publié le 13/12/2015
Les assises nationales sur l'aménagement du territoire prévues lundi
et mardi à Alger constitueront l'occasion pour actualiser et mettre à
jour le plan national d'aménagement du territoire pour l'horizon 2030 et
examiner les moyens de construire une économie nationale diversifiée
hors hydrocarbures.
La rencontre qui réunira plus de 1200 acteurs du secteur au palais des
Nations (club des pins) portera sur les moyens de "construire une
économie nationale diversifiée et forte hors hydrocarbures en en se
basant sur cinq secteurs essentiels alternatifs que sont l'agriculture,
l'industrie, le tourisme, les services et le savoir", a appris l'APS
auprès des organisateurs.
Organisées par le ministère de l'Aménagement du territoire, du Tourisme
et de l'Artisanat sous le slogan "la dynamique territoriale: une
alternative pour un développement économique durable", les assises
porteront également sur la possibilité "d'actualiser le plan national
d'aménagement du territoire en vue d'explorer des perspectives sérieuses
et prometteuses à l'horizon 2030".
Selon les organisateurs, la rencontre devra être sanctionnée par la
mise en place d'une "plate-forme" qui permettra d'évaluer la première
étape de mise en œuvre du programme national et du plan directeur de
l'aménagement du tourisme à l'horizon 2030 et de renforcer les
orientations stratégiques de ce programme en tant qu'élément essentiel
de la dynamique socio-économique créatrice de richesse à travers toutes
les régions du pays notamment le sud et les Hauts plateaux.
Une "feuille de route" pour la relance du tourisme en Algérie en vue
d'en faire un secteur générateur de richesse et de développement durable
et un alternatif aux hydrocarbures sera en outre dégagée à la faveur de
la rencontre.
Le plan national d'aménagement du territoire à l'horizon 2030
s'articule autour de cinq axes principaux auxquels le gouvernement
accorde la priorité en vue d'un développement durable d'ou la nécessité
des "moyens d'adapter ce plan aux exigences de la conjoncture actuelle
afin qu'il soit un véritable outil de la dynamique économique".
Ces assises sont "un espace d'échange d'idées et de vues sur la
nouvelle stratégie de développement du territoire qui doit reposer
essentiellement sur "le renforcement et la promotion du tourisme, de
l'artisanat, de la culture et des technologies de l'information et de la
communication".
La stratégie cible par ailleurs les domaines de l'industrie, la
protection de l'environnement, le secteur de l'agriculture, les énergies
renouvelables et les ressources en eau.
Les participants auront à débattre des mécanismes visant à faire des
secteurs budgétivores des secteurs créateurs de richesses et de postes
d'emploi permanents, à valoriser toutes les potentialités que renferme
l'Algérie et à aménager certaines régions de manière à leur permettre de
participer à la dynamique engagée ces dernières années pour assurer la
sécurité économique.
Les travaux de cette rencontre se dérouleront au niveau de sept
ateliers qui feront ressortir les options de développement à travers la
révision du plan national de l'aménagement du territoire.
Les criquets pèlerins menacent l’Algérie
Publié le 13/12/2015
Dix pays de la région occidentale de l'Afrique, dont l'Algérie, ont
renforcé leur dispositif de surveillance et d'intervention face à une
éventuelle invasion acridienne, les conditions étant favorables à la
multiplication du criquet pèlerin.
"Actuellement la situation est calme, mais il y a des conditions qui
nous exigent d'être vigilants et de suivre de plus près l'évolution des
circonstances", a avisé le secrétaire exécutif de la Commission de lutte
contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (Clcpro), Mohamed
Lemine Hamouny, lors d'une rencontre avec la presse maghrébine
organisée récemment à Tunis par l'Organisation des Nations unies pour
l'alimentation et l'Agriculture (FAO).
Les pluies exceptionnelles enregistrées cette année au nord-ouest de
l'Afrique et même en Corne de l'Afrique et au Yémen ont créé des
conditions favorables à la multiplication du criquet. De vastes zones du
nord de la Mauritanie et des zones adjacentes de l'ouest de l'Algérie,
du Sahara occidental, du sud-ouest de la Libye et du sud du Maroc, ont
reçu des précipitations exceptionnelles en octobre. Ces pays sont
appelés à accroître leur vigilance entre janvier et mai 2016,
recommande pour sa part la FAO.
Face à ces conditions propices à une invasion acridienne, les pays de
la Clcpro vont multiplier leur dispositif de surveillance, d'alerte et
d'intervention, alors que certains d'entre eux disposent de centres
performants comme l'Algérie et la Mauritanie où les équipes de lutte
anti-acridienne sont déjà prêtes à réagir, assure M. Hamouny.
L'Algérie a mobilisé quatre équipes supplémentaires basées au sud ouest
du pays, tandis que la Mauritanie a multiplié ses effectifs au moins
par trois en mobilisant 12 équipes.
Quant à la FAO, elle a mis en place un mécanisme pouvant offrir l'appui
nécessaire au pays membres de la commission. "La situation est très
propice pour le développement de l'activité acridienne, mais la région
est dotée de moyens plus importants par rapport à 2003 qui avait connu
une importante invasion", selon ce fonctionnaire onusien.
La Clcpro, dont le siège est à Alger, a tenu récemment une réunion à
Nouakchott pour étudier le plan de lutte antiacridienne de la Mauritanie
qui connaît plusieurs saisons de reproduction alors que les pluies
qu'elle a enregistrées durant la dernière saison ont favorisé des
reproductions acridiennes depuis plusieurs semaines.
En outre, ce pays n'est pas loin de pays sahéliens dont certaines
zones présentent des risques sécuritaires et où les actions de lutte
anti-acridienne sont, donc, impossibles, laissant les criquets
prospérer.
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