jeudi 11 août 2016
Conférence « AU-EU investing in a Food Secure Future »
Le Gouvernement des Pays-Bas, la Commission de l’Union africaine et la
Commission Européenne ont organisé une conférence intitulée "AU-EU
investing in a Food Secure Future", du 4 au 6 juillet 2016 aux Pays-Bas.
Cette conférence a ciblé 5 thèmes : une agriculture intelligente face
au climat ; la réduction du gaspillage et des pertes alimentaires ;
l’amélioration de l’accès au marché ; l’augmentation de l’investissement
privé responsable dans l’agriculture durable ; ainsi que la science et
l’innovation au service du développement. Plusieurs documents ont été
publiés, dont la synthèse des discussions.
Eau agricole : produire plus avec moins
Le dossier central de cette édition de Spore est consacré à l’eau
agricole, mais vous trouverez également des articles sur :
l’agritourisme, les jeunes et l’agriculture, l’énergie solaire ou encore
les technologies nucléaires pour l’agriculture.
Cliquez ici pour lire le numéro (48p, 3Mo)
Cliquez ici pour lire le numéro (48p, 3Mo)
Accaparement mondial des terres agricoles en 2016 : ampleur et impact
Huit ans après la publication de son premier rapport sur
l'accaparement des terres, qui a inscrit cette question à l'ordre du
jour international, GRAIN publie un nouvel ensemble de données qui offre
des précisions sur près de 500 cas d'accaparement des terres dans le monde entier.
Accaparement mondial des terres agricoles en 2016 : ampleur
et impact
Almeria (Espagne) exporte les insectes auxiliaires
Les pays importateurs d'insectes auxiliaires les utilisent principalement pour les cultures de légumières - (ph:DR)
Les sociétés basées dans la province d’Almeria, en Espagne, fournissent principalement le Maroc en insectes auxiliaires.
Selon le Service de la Santé
Animale rattaché au Département de l’Agriculture et de la Pêche de
l’Espagne à Almeria, les entreprises basées dans la province d’Almeria
(Espagne) spécialisées dans la lutte biologique ont exporté, au cours des six premiers mois de l’année 2016, un
total de 405,69 millions d’insectes auxiliaires dans le cadre
du contrôle biologique des ravageurs et 31.790 ruches de bourdons pour
la pollinisation naturelle des plantes.
Les insectes auxiliaires ont pour but de
coloniser et d’attaquer les ravageurs de culture. Il existe différents
types d’insectes auxiliaires, parmi lesquelles nous pouvons citer les
syrphes (mouches à l’aspect d’abeille), les coccinelles, les chrysopes,
les carabes, staphylins, etc …
Selon le Service de la Santé Animale
d’Almeria, « Nous sommes encore en basse saison en ce qui concerne
l’exportation des insectes destinés à la lutte biologique et des ruches
de bourdons ». Cependant, une augmentation du nombre des opérations
commerciales devrait bientôt avoir lieu. Notamment au cours des mois
d’août, septembre et octobre. Période durant laquelle les exportations
atteignent leurs pics.
Les principales destinations, des
sociétés basées à Almeria, fournissant des insectes auxiliaires sont le
Maroc, l’Algérie, le Canada et la Turquie. Le Maroc reste le principal
importateur d’insectes auxiliaires en provenance de la province
d’Almeria. Il est important de souligner que l’ensemble de ces pays
utilisent ces insectes auxiliaires principalement pour les cultures de
légumières.
De nouvelles destinations en faveur
de l’exportation d’insectes auxiliaires et des ruches de bourdons
comptent désormais des pays tels que l’Arabie Saoudite, l’Arménie, la
Jordanie, le Honduras, Oman, la Tunisie et le Chili.
Les présentations du 6ème atelier de travail international du réseau AgMIP6
Cet atelier a été organisé par l'Université de Columbia (New York) avec
le soutien financier du DFID (UK aid Department for International
Development) et de l'USDA (Department of Agriculture Agricultural
Research Service) et le partenariat scientifique de l'Inra et du Cirad.
La coordination organisationnelle de cet événement a été assurée par
Agropolis International.
mercredi 10 août 2016
Bourses d’excellence "European Research Council" / Advanced Grants
Le programme de l’European Research Council (
ERC)
finance des projets d'excellence de tous les domaines scientifiques, à
la frontière des connaissances. Les dates limites de soumission des
dossiers sont d’ores et déjà fixées.
- Les Advanced Grants permettent à des scientifiques confirmés de proposer des projets novateurs à haut risque qui ouvrent de nouvelles voies dans leur discipline ou d’autres domaines.
- Date limite de candidature : 1er septembre 2016
Union africaine-Union européenne : bourses de recherche
Union africaine a lancé, avec le soutien de l'Union européenne,
la seconde phase de son programme La recherche de l'Union africaine
en ouvrant un appel à projets
pour des bourses
sur la recherche et l'innovation en Afrique.
Cet appel s'intègre à la stratégie 2024 en science, technologie et innovation de l'Union africaine qui reprend les thématiques de l' Agenda 2063 pour l'Afrique et du partenariat Afrique-UE.
Il porte sur la sécurité alimentaire et la nourriture ainsi que l'agriculture durable , avec un focus particulier sur l'intensification durable de l'agriculture .
Ces bourses font partie des programmes initiés par l'Union africaine pour contribuer à faire de la science et de la technologie des outils pour le développement durable et le renforcement des capacités en Afrique.
Cet appel s'intègre à la stratégie 2024 en science, technologie et innovation de l'Union africaine qui reprend les thématiques de l' Agenda 2063 pour l'Afrique et du partenariat Afrique-UE.
Il porte sur la sécurité alimentaire et la nourriture ainsi que l'agriculture durable , avec un focus particulier sur l'intensification durable de l'agriculture .
Ces bourses font partie des programmes initiés par l'Union africaine pour contribuer à faire de la science et de la technologie des outils pour le développement durable et le renforcement des capacités en Afrique.
- Documents à télécharger (en anglais )
La sécurité alimentaire n'est l’apanage ni des agronomes ni des scientifiques…
Le Soir d'Algérie du 07.08.2016
Ancien directeur de l’INFSA (ex-ITA) de Mostaganem. Enseignant à l’université de Mostaganem....
Cours sur l’Agroécologie
L’ENSA organise du 24 au 27 octobre 2016 en collaboration avec les
association Torba (Algérie) et Terre d’Humanisme (France) ainsi que le
club scientifique Greensa (ENSA) un cours sur l’Agroécologie. Soyez
nombreux à y participer.
Asie: Bactérie tueuse de vergers d'orangers
Les vergers d'orangers sont ravagés par un insecte suceur. La production
d'agrumes est en danger en Floride et au Brésil/ photo
Une bactérie
importée d'Asie va-t-elle nous priver de jus d'orange, complément
indispensable du petit-déjeuner pour la plupart d'entre nous ? C'est la
question qui se pose à l'heure où l'on constate une production en chute
libre, tant au Brésil qu'en Floride considérée comme la deuxième région
du monde pour la commercialisation de cet agrume. Le Brésil et la
Floride pèsent en effet à eux deux plus de 85 % de la production
mondiale de jus d'orange.
Tout cela est la faute du «dragon jaune» qui s'attaque aux agrumes depuis quelques années déjà, mais dont les effets semblent redoubler, faisant chuter comme jamais la production. Mais que sont ces bactéries mortelles pour les oranges ? Des agents pathogènes transmis par deux espèces d'insectes de la famille des psyllidae proches des pucerons. Jusqu'alors, cet insecte suceur ne sévissait qu'en Asie et l'Afrique, avant qu'il ne gagne le continent américain où le phénomène a été observé dès 2005. Les symptômes qui signalent cette maladie sont le jaunissement des nervures de la feuille, une défoliation prématurée et le dépérissement des rameaux, jusqu'à la mort de l'arbre. Les arbres malades ont un retard de croissance, les fruits deviennent vite amers et tombent prématurément.
Pour l'heure, il n'existe toujours pas de traitement préventif et curatif. La plupart des labos, y compris la recherche agronomique française à travers l'Inra, planchent depuis des années sur les moyens d'éradiquer cette bactérie tueuse. Aucun moyen encore d'enrayer la dissémination progressive de la maladie à tous les vergers. La recherche s'oriente vers le développement de variétés d'orange résistantes à la maladie. La Floride consacre un budget de 20 millions de dollars à la lutte contre le psylle.
Alors, ne soyons pas étonnés si le prix des jus d'orange sont condamnés à grimper.
Les États-Unis sont de loin le premier consommateur mondial de jus d'orange, mais sa consommation a tendance à baisser, les Américains préférant les sodas allégés moins caloriques. Mais la consommation a tendance à croître en France qui doit déjà se protéger contre les oranges importées d'Espagne, qui n'offrent pas toujours toutes les garanties sanitaires, notamment pour ce qui concerne les pesticides.
Tout cela est la faute du «dragon jaune» qui s'attaque aux agrumes depuis quelques années déjà, mais dont les effets semblent redoubler, faisant chuter comme jamais la production. Mais que sont ces bactéries mortelles pour les oranges ? Des agents pathogènes transmis par deux espèces d'insectes de la famille des psyllidae proches des pucerons. Jusqu'alors, cet insecte suceur ne sévissait qu'en Asie et l'Afrique, avant qu'il ne gagne le continent américain où le phénomène a été observé dès 2005. Les symptômes qui signalent cette maladie sont le jaunissement des nervures de la feuille, une défoliation prématurée et le dépérissement des rameaux, jusqu'à la mort de l'arbre. Les arbres malades ont un retard de croissance, les fruits deviennent vite amers et tombent prématurément.
Pour l'heure, il n'existe toujours pas de traitement préventif et curatif. La plupart des labos, y compris la recherche agronomique française à travers l'Inra, planchent depuis des années sur les moyens d'éradiquer cette bactérie tueuse. Aucun moyen encore d'enrayer la dissémination progressive de la maladie à tous les vergers. La recherche s'oriente vers le développement de variétés d'orange résistantes à la maladie. La Floride consacre un budget de 20 millions de dollars à la lutte contre le psylle.
Alors, ne soyons pas étonnés si le prix des jus d'orange sont condamnés à grimper.
Les États-Unis sont de loin le premier consommateur mondial de jus d'orange, mais sa consommation a tendance à baisser, les Américains préférant les sodas allégés moins caloriques. Mais la consommation a tendance à croître en France qui doit déjà se protéger contre les oranges importées d'Espagne, qui n'offrent pas toujours toutes les garanties sanitaires, notamment pour ce qui concerne les pesticides.
J.-M.D.
mardi 9 août 2016
Article: le système de collecte de l'eau à l'envers de Syntrichia caninervis
The upside-down water collection system of Syntrichia caninervis
Zhao Pan, William G. Pitt, Yuanming Zhang, Nan Wu, Ye Tao & Tadd T. Truscott
Cliquez ici pour lire l'article (anglais)
Prospective Agrimonde-Terra : usage des terres et sécurité alimentaire mondiale en 2050
Avec Agrimonde-Terra, l'Inra et le Cirad ont prolongé leurs travaux
publiés en 2011, sur la sécurité alimentaire mondiale à l'horizon 2050
(Prospective Agrimonde), en étudiant les principaux déterminants de
l'évolution de l'usage des terres et leurs interactions avec la sécurité
alimentaire et le climat. En 2050, les sols devront en effet permettre
d'alimenter une population mondiale estimée à 9,7 milliards d'habitants,
tout en participant à la lutte contre le changement climatique avec un
rôle essentiel des forêts.
Conférence internationale "Filières agricoles et développement durable : lier dynamiques locales et globales"
Cette conférence est organisée par le Cirad en partenariat avec le
ministère français des Affaires Etrangères, l'AFD (Agence Française de
Développement), Agropolis International, Agrinatura, le CGIAR, l'IAVFF,
l'Inra, l'IRD, Montpellier SupAgro, l'université de l'Etat du Michigan,
RIMISP, les universités de Sussex et de Wageningen et le Fonds Moringa.
Kézako : comment les abeilles fabriquent-elles du miel ?
Le miel est l'un des plus anciens moyens de sucrer les aliments. Il est virtuellement impérissable et sa fabrication demande beaucoup de travail aux abeilles. Unisciel et l’Université de Lille 1 nous expliquent, avec le programme Kézako, les étapes de sa confection.
L’histoire du miel commence bien avant la ruche. La majorité des fleurs dépend des insectes. Pour les attirer et permettre la pollinisation, les plantes sécrètent en effet du nectar. Ce liquide sucré est ensuite récupéré par l’abeille et stocké dans le jabot, une poche spéciale où commence sa transformation chimique.
Une fois de retour à la ruche, l’abeille régurgite
le nectar. Celui-ci est de nouveau ingurgité par d’autres abeilles avant
d’être déposé dans des alvéoles en cire.
Le travail se termine grâce aux abeilles ventileuses qui vont encore
assécher la préparation. Lorsque la teneur en eau du nectar tombe en
dessous de 20 %, l’insecte scelle l’alvéole et le miel est ainsi
conservé.
© Unisciel
KEZAKO: Comment les abeilles fabriquent-elles... par Unisciel
Source
lundi 8 août 2016
Appels à articles: Numéro spécial : Innovations. Revue d’économie et de management de l’innovation
Titre : Le changement climatique : nouvelle frontière pour l’innovation ?
Date limite d’envoi de texte : 30 septembre 2016
avant le 17 octobre 2016 : vos contributions pour la 2ème Conférence Agriculture et Changement Climatique
Climate ready resource use-efficient crops to sustain food and nutritional security qui aura lieu les 26-28 mars 2017 en Espagne
Site de l'évènement
Proposer une contribution, avant le 17 octobre 2016
La fenêtre du vent
Des enseignants de l’École supérieure d’agronomie d’El-Harrach estiment
que, dans un contexte de précarité alimentaire qui va en s’aggravant, le
gouvernement devrait revaloriser le statut de leur établissement pour
qu’il joue son plein rôle.
Par cette initiative, les deux scientifiques rappellent tous les prêcheurs du désert qui foisonnent dans le pays et qui essayent, avec une obstination de missionnaires, de convaincre les dirigeants qu’il est possible de bien faire. De telles entreprises, comme Care, pour le développement de l’entreprise, par exemple, suscitent à la fois admiration et exaspération. Admiration parce qu’il faut une forte dose d’optimisme pour s’attaquer au mur de mépris qui protège le pouvoir des alertes contre les dangers de ses ruineuses politiques et exaspération parce qu’il y a une part de comédie à faire semblant d’interpeller une autorité qui pourrait écouter en s’adressant à un pouvoir dont l’autisme est avéré. Ces “lanceurs d’alertes” académiques, on en rencontre dans tous les secteurs : économie, santé, éducation, environnement, urbanisme, sport… Un peu comme les chroniqueurs ou comme les pratiquants de “la fenêtre du vent”, ils ne se lassent pas de se remettre à l’ouvrage, malgré la vanité de leurs suppliques.
Il y a divergence de préoccupation. Ces experts et autres think tanks prêchent dans le désert pour un pouvoir autocentré qui ne se préoccupe que de sa pérennité. Rien à voir avec le souci des conditions de vie de la population dans la durée. Ce qui intéresse le pouvoir, et sa pratique de la gestion des ressources et leur allocation le montrent clairement, c’est de nous faire taire au présent. Comme nous apprécions nos dirigeants sur les effets à court terme de leur politique, nous leur facilitons la tâche : on veut du pain, du lait, de l’huile et du sucre pas chers maintenant. Et si possible des logements sociaux et des crédits sans intérêts. Même la retraite, on la veut maintenant. Comme Keynes, nous pensons qu’“à long terme nous serons tous morts”.
Étrange retour des choses que notre aveuglement nous impose : à force de subventionner l’abandon de l’agriculture, nous, nous payons notre alimentation au prix le plus cher. Une agriculture tellement abandonnée qu’il plane sur nous un risque alimentaire !
Pourtant, on ne peut pas dire que les autorités n’ont pas dépensé pour ce secteur. Sauf que les fonds distribués n’ont pas servi à la recherche agronomique : une partie - de la somme affectée au FNDA - a été détournée à Djelfa (des dizaines de milliards de dinars !) et l’autre a servi à effacer la dette… des agriculteurs à la veille de l’élection présidentielle 2009. Dans une gestion réglée par les échéances “électorales”, le bon terme n’est pas le long terme. Investir dans la recherche ou la stratégie, c’est perdre du temps et des ressources tactiques.
Soucieux de sa “stabilité” au jour le jour, il préfère à l’investissement les dépenses à effets -politiques - immédiats.
Les rendements des cultures sont plus élevés quand différentes plantes sont mélangées
Des chercheurs français démontrent que les rendements des cultures sont
plus élevés quand différentes plantes sont mélangées et qu’elles
possèdent un patrimoine génétique diversifié. L’exact contraire de ce
que fait l’agriculture depuis 60 ans.
"PARADIGME. "C’est un nouveau paradigme" s’enthousiasme Cyrille Violle, chercheur au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive (CEFE-CNRS/université de Montpellier).
Dans le cadre du projet PRAISE sur l’amélioration génétique des
prairies semées (financé par l’Agence nationale de la recherche), le
CEFE et l’Inra de Lusignan dans la Vienne ont mené une expérimentation
originale par sa démarche et totalement nouvelle pour la science. "Pendant
un an, nous avons cultivé sur 120 mini-parcelles de 1,2 m sur 1,3 cinq
espèces fourragères (luzerne, trèfle blanc, ray-grass, dactyle, fétuque), explique Cyrille Violle. Des
parcelles ont accueilli une seule plante en monoculture, d’autres les 5
en polyculture, et nous avons également fait varier la diversité
génétique, certaines parcelles n’abritant qu’un seul type, d’autres cinq
ou dix génotypes". Certaines parcelles ont été irriguées d’autres pas, pour vérifier le comportement des plantes en situation de sécheresse.
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