Publié le 03/01/2016
 
M. Yahiaoui estime que cette expérience est "importante" dans un contexte où les pouvoirs publics visent à développer et à promouvoir la filière lait et l'élevage bovin en vue de réduire les importations de poudre de lait d'ici 2019. C'est que toute augmentation de production du lait cru dépend du développement de la production fourragère, actuellement insuffisante par rapport aux besoins du cheptel. En raison de l'insuffisance de fourrages, la production quotidienne de lait est à peine de 25 litres/vache, alors que les normes internationales oscillent entre 40 et 65 litres. Pour stimuler la filière, le ministère de l'Agriculture envisage, d'ailleurs, de mettre en place un dispositif de soutien à la production de fourrage pour exploiter un potentiel estimé à 250.000 ha. Il s'agit, entre autres, de facilitations pour l'accès au foncier et aux financements nécessaires. En outre, le gouvernement a récemment décidé de nouvelles mesures en faveur des éleveurs et des opérateurs de la filière lait, d'un coût de plus de 200 milliards DA sur la période 2016-2020 dont 25 milliards DA destinés à l'investissement dans les différents segments de la filière, y compris la production du fourrage.
Source: http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/88661
Une nouvelle technique de production fourragère hors sol a été mise au 
point par un chercheur algérien en agronomie, permettant non  seulement 
de multiplier le rendement de cet aliment de bétail, mais d'en assurer 
aussi la production durant toute l'année. Ce nouveau procédé, appelé 
fourrage vert hydroponique, peut contribuer  à résoudre le problème de 
déficit de la production fourragère, principal frein  au développement 
de la filière lait en Algérie, explique à l'APS le concepteur de cette 
technique, Abdelkrim Chenguel, chercheur à l'Agence nationale de 
valorisation  des résultats de la recherche et du développement 
technologique (Anvredet). Conçue pour couvrir les besoins de 
l'alimentation animale, cette nouvelle  technologie permet de produire 
le fourrage vert durant toute l'année quelles que soient les contraintes
 climatiques, à la différence du fourrage conventionnel qui est produit à
 raison de deux récoltes par an uniquement. Selon ce chercheur, il 
s'agit d’une machine qui joue le rôle d’une serre de culture ou d’une 
chambre isolée assurant les conditions climatiques favorables au 
fourrage, permettant d'obtenir 7 kg d'alimentation animale à partir d'un
 kg d'orge cultivé dans un délai ne dépassant pas les 7 jours. Cette 
technologie peut même produire sur 50 m2 l'équivalent de ce qui  est 
cultivé sur 40 ha avec la méthode conventionnelle, assure M. Chenguel. 
"Les essais de cette nouvelle méthode ont montré des résultats très 
positifs. Maintenant, je suis à la phase de réalisation du prototype", 
indique-t-il en précisant que cette nouvelle technique a été enregistrée
 auprès de l'Institut national de la propriété industrielle (Inapi). En 
fait, la culture hors sol a été découverte, pour la première fois, par 
les chercheurs de l’Agence américaine de l'aéronautique et de l'espace 
(Nasa), mais cette technologie n’a jamais été transposée vers un domaine
 précis, explique ce chercheur qui se dit "fier" de l’avoir développée 
en Algérie. Pour M. Chenguel, qui devrait rencontrer des responsables du
 ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche pour 
leur expliquer cette nouvelle technique aux fins de la mettre en 
application, "cette innovation est importante dans la mesure où elle 
permet d'assurer la pérennité de la production laitière et d'établir des
 fermes intégrées". Le prototype du fourrage hors sol, une fois réalisé 
par l'Anvredet, pourrait être mis à la disposition de l'Institut 
national de la recherche agronomique d'Algérie (Inra) ou l'Institut 
technique des élevages pour une éventuelle application sur le terrain, 
avance pour sa part un responsable auprès du  ministère de 
l'Agriculture, Zineddine Yahiaoui.
 
Une nouvelle technique pour développer la production laitière
Une nouvelle technique pour développer la production laitière
M. Yahiaoui estime que cette expérience est "importante" dans un contexte où les pouvoirs publics visent à développer et à promouvoir la filière lait et l'élevage bovin en vue de réduire les importations de poudre de lait d'ici 2019. C'est que toute augmentation de production du lait cru dépend du développement de la production fourragère, actuellement insuffisante par rapport aux besoins du cheptel. En raison de l'insuffisance de fourrages, la production quotidienne de lait est à peine de 25 litres/vache, alors que les normes internationales oscillent entre 40 et 65 litres. Pour stimuler la filière, le ministère de l'Agriculture envisage, d'ailleurs, de mettre en place un dispositif de soutien à la production de fourrage pour exploiter un potentiel estimé à 250.000 ha. Il s'agit, entre autres, de facilitations pour l'accès au foncier et aux financements nécessaires. En outre, le gouvernement a récemment décidé de nouvelles mesures en faveur des éleveurs et des opérateurs de la filière lait, d'un coût de plus de 200 milliards DA sur la période 2016-2020 dont 25 milliards DA destinés à l'investissement dans les différents segments de la filière, y compris la production du fourrage.
Source: http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/88661

Vraiment.est ce qu'il parle de l'hydroponie que tout le monde connaît! !! J'ai vue l'information sur ennahar TV et j'ai trouvé ça honteux. Moi personnellement j'avais déjà rencontré un agriculteur au niveau de la wilaya de Bouira et qui fait à titre expérimental un fourrage en hydropnie dans son salon. Au même temps il construisait un hangar pour passer à la production proprement dite.
RépondreSupprimerVraiment.est ce qu'il parle de l'hydroponie que tout le monde connaît! !! J'ai vue l'information sur ennahar TV et j'ai trouvé ça honteux. Moi personnellement j'avais déjà rencontré un agriculteur au niveau de la wilaya de Bouira et qui fait à titre expérimental un fourrage en hydropnie dans son salon. Au même temps il construisait un hangar pour passer à la production proprement dite.
RépondreSupprimerC'est une technique connue,mise au point et développée depuis longtemps, ça n'a rien de nouvelle. Je me demande comment ce monsieur ose parlaer de telle découverte?!?!
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