Encore rien de très convaincant parmi les produits alternatifs pour
lutter contre le mildiou de la vigne. (© C.-É. Parveaud - Grab)
Les partenaires du projet européen Co-Free ont travaillé pendant quatre ans à la recherche des stratégies pour remplacer le cuivre. Le produit miracle est loin d’être arrivé sur le marché. Combiner les leviers reste la perspective la plus réaliste.
La variabilité de la teneur en cuivre des sols agricoles est très
forte. La compilation de plusieurs travaux scientifiques sur 829 sols
agricoles en France et en Allemagne montre une variation de la teneur en
cuivre total entre 5 et 1 030 mg/kg (1). La cartographie nationale de
la teneur en cuivre dans les horizons de surface (0-30 cm) indique que
les valeurs les plus élevées sont observées dans les régions viticoles
(2). “Témoins des temps où l’on pouvait appliquer jusqu’à 50 kg de cuivre métal par hectare et par an”,
indique Claude-Éric Parveaud du Grab et de l’Itab, lors des journées
PNPP de l’Itab le 27 avril 2016. La toxicité du cuivre dépend de sa
biodisponibilité : “Il faut en effet tenir compte du cuivre
biodisponible – cuivre EDTA – par rapport au cuivre total pour évaluer
sa toxicité. Ce qui n’est pas facile à calculer, sachant qu’il n’existe
pas de relation simple entre ces deux variables.”
(…)
(1) Source : P. Hinsinger (Inra Montpellier, UMR Eco & Sols). (2) GIS Sol ; RMQS, 2011 ; Inra, BDGSF, 1998.
Lire l'intégralité de l’article dans le Biofil n°107 - sept-oct. 2016
Source
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire