Des chercheurs néerlandais sont 
parvenus à faire pousser une dizaine de variétés de légumes dans 
des sols identiques à ceux de Mars et de la Lune. Mauvaises nouvelles 
pour Mark Watney, il n’y a pas de pommes de terre — pas encore.
 Des tomates, des pois, des radis, de la 
roquette, des chercheurs néerlandais de l’université de Wageningen et 
d’un centre de recherche aux Pays-Bas ont récolté avec succès leurs 
premières cultures expérimentales sur des sols artificiels martien et 
lunaire. Au total, c’est une dizaine de variétés de légumes qui a pu 
sortir de ces terres artificielles. Reste à savoir si ces dernières sont
 comestibles. Interdiction d’y goûter jusqu’à ce que les scientifiques 
soient absolument sûrs que les aliments ne contiennent aucun métaux 
lourds toxiques, présents en grande quantité dans les sols.
Tomate, quinoa, cresson, poireaux, 
épinards, les résultats sont prometteurs malgré un petit bémol pour le 
radis, qui est le légume qui s’est le moins bien adapté au sol 
« martien ». M.Wamelink a également révélé sur sa page Twitter que le sol « lunaire » s’était « avéré deux fois moins fertile que celui de Mars qui, pour sa part, a donné un peu moins de récolte que le sol terrestre ».
Bien que beaucoup de ces plantes et 
légumes soient très appétissants, interdiction de les goûter pour le 
moment. Les similis de sols martien et lunaire étant partiellement 
constitués de métaux lourds toxiques, comme du plomb, de l’arsenic, ou 
encore du mercure, d’autres recherches sur la toxicité des aliments 
seront nécessaires. Une campagne de crowdfunding a d’ailleurs été mise 
en place pour financer les prochaines expériences visant à étudier la 
salubrité des aliments.


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