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La
survie des hommes dépend-elle de celle des abeilles ? Les mythes sont nombreux
autour de cette question, et le débat est relancé par la demande de nombreux
apiculteurs français de défendre et protéger les colonies d'abeilles. Mardi 15
mars, 16 organisations françaises apicoles , agricoles et environnementales ont
appelé les députés à voter "l'interdiction totale des produits à base de
néonicotinoïdes", des insecticides "tueurs d'abeilles", lors
d'un rassemblement près de l'Assemblée nationale.
Les différents syndicats de l'apiculture étaient également soutenus par
plusieurs députés, dont Noël Mamère et François de Rugy, ainsi que les
ex-ministres Delphine Batho et Cécile Duflot. Le président PS de la commission
du Développement durable de l'Assemblée, Jean-Paul Chanteguet, qui a géré les
débats sur ce projet de loi pour la Biodiversité, était également présent pour
épauler cette cause que le gouvernement ne soutient pas.
Les différents syndicats de l'apiculture étaient également soutenus par plusieurs députés, dont Noël Mamère et François de Rugy, ainsi que les ex-ministres Delphine Batho et Cécile Duflot. Le président PS de la commission du Développement durable de l'Assemblée, Jean-Paul Chanteguet, qui a géré les débats sur ce projet de loi pour la Biodiversité, était également présent pour épauler cette cause que le gouvernement ne soutient pas.
1/3 des produits alimentaires dépend directement des abeilles
De
nombreuses études, dont celles de l'Institut national de la recherche
agronomique (Inra France) d'Avignon, établissement public sous la double
tutelle des ministères de la Recherche et de l'Agriculture, ont réussi à prouver que les abeilles étaient gravement impactées par l'usage de ces pesticides.
En plaçant une puce, les travaux de l'Inra ont observé
que d’infiniment petites quantités des pesticides concernés
désorientaient totalement les abeilles. Ainsi, elles ne retrouvent plus
leurs ruches quand elles sont exposées à des champs qui contiennent des
plantes aspergées de pesticides néoctinoïdes.
"Les abeilles et la biodiversité ne vont pas l'une sans l'autre", selon l'Inra. Sans les abeilles : plus de fruits, de légumes ni de café. Ne resteraient plus que blé, riz et maïs. Une chaîne américaine de supermarchés biologiques s'est ainsi amusée à imaginer les rayons d'un supermarché si les abeilles n'existaient pas et le résultat est saisissant.
"Les abeilles et la biodiversité ne vont pas l'une sans l'autre", selon l'Inra. Sans les abeilles : plus de fruits, de légumes ni de café. Ne resteraient plus que blé, riz et maïs. Une chaîne américaine de supermarchés biologiques s'est ainsi amusée à imaginer les rayons d'un supermarché si les abeilles n'existaient pas et le résultat est saisissant.
80% des plantes dépendent directement de la pollinisation des abeilles
Les colonies d'abeilles sont en déclin et sont de plus en plus rares. Le taux de mortalité atteint les 30% par an aux États-Unis. Les abeilles vaudraient 143 milliards d'euros,
selon le BBC Earth index, classement qui tente de définir une valeur
des ressources naturelles, soit autant que le budget de l'Union
européenne pour 2016. L'Inra explique que 80% des plantes dépendent
directement de la pollinisation des abeilles. Et il est évidemment
difficile d'imaginer un monde sans toute cette proportion de plantes...
Comme le dit une fameuse citation d'Albert Einstein : "Si les abeilles disparaissaient, l'Homme n'aurait que quatre années à vivre." Si la preuve qu'il ait réellement dit ou écrit cela n'a jamais été apportée, il reste certain que leur importance pour la survie de l'espèce humaine reste cruciale.
Comme le dit une fameuse citation d'Albert Einstein : "Si les abeilles disparaissaient, l'Homme n'aurait que quatre années à vivre." Si la preuve qu'il ait réellement dit ou écrit cela n'a jamais été apportée, il reste certain que leur importance pour la survie de l'espèce humaine reste cruciale.
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