La microbiologie des aérosols, discipline en plein essor, s’intéresse
aux micro-organismes dont la dissémination s’effectue très
majoritairement par voie aérienne. Certains d’entre eux peuvent avoir un
impact sur l’agriculture de par leur pouvoir pathogène, mais aussi sur
l’atmosphère de par leur capacité supposée à engendrer la formation de
glace, et donc éventuellement celle de pluie ou de neige.
Bon nombre de ces micro-organismes
proviennent des couverts végétaux, qui les émettent à certains stades de
leur cycle et dans certaines conditions de milieu. La connaissance que
nous avons des bioaérosols étant encore très limitée, la possibilité de
réaliser des mesures fiables d’émission, à l’échelle de parcelles
agricoles notamment, représenterait un progrès particulièrement
intéressant. C’est ce que les chercheurs proposent de faire dans ce
projet : développer une méthode de mesure des flux verticaux de microbes
au-dessus de surfaces végétales.
La méthode
envisagée repose sur un principe connu, celui de l’échantillonnage
conditionnel (ou « relaxed eddy accumulation »). Il s’agit de l’adapter
ici au cas des micro-organismes présents dans l’atmosphère. Au-delà du
développement métrologique, ce projet devrait pouvoir permettre la
réalisation d’un premier ensemble de mesures de flux dans des conditions
contrastées de cultures et de microclimat.
Ces recherches sont soutenues par :
- le programme CNRS/INSU/EC2CO (projet Microflux, coord. Eric Lamaud),
- le Labex COTE (projet Flux.com, coord. Cécile Robin)
- et le Métaprogramme SMACH (projet Epidec, coord. Cindy Morris)
- Contact(s) scientifique(s) :
-
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