La séquestration du carbone dans les sols est de plus en plus
considérée comme un élément essentiel dans l'atténuation du changement
climatique. Lors de la COP 21, la France a lancé l’initiative 4 pour
1000 pour développer le stockage du carbone dans les sols via
la mise en place de pratiques de restauration des sols comme
l’agriculture sans labour, l’agriculture de conservation, etc (voir Les sols africains au coeur de l'initiative environnementale française "4 pour 1000").
Selon les calculs de l’Institut national (français) de la recherche
agronomique (Inra), une augmentation de 0,4% (ou 4 pour 1 000) de la
quantité de carbone dans les sols, c’est à dire les stocks de matière
organique, permettrait de compenser l’augmentation annuelle du gaz
carbonique (CO2) dans l’atmosphère.
Les chercheurs du Centre
international d'agriculture tropicale (CIAT), avec l'appui du Programme
de recherche du CGIAR sur l'eau, les terres et les écosystèmes (WLE) et
la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), ont
développé une application Sol Organic Carbon App. Cette application
calcule la quantité de carbone séquestrée dans le sol (t / ha), basée
sur la concentration organique du sol en carbone (g / kg), ainsi que
l'impact quantitatif des pratiques de conservation des sols sur la
séquestration dans le temps et à différentes échelles. Ainsi,
l’application peut évaluer les efforts visant à restaurer les terres
dégradées.
L'outil est en accès libre à l'adressse suivante.
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