jeudi 13 octobre 2016

Oui, une agriculture éco-citoyenne et responsable est possible !

Michel Cosentino / Directeur Marketing & Développement à AGROMINERAL France /2016

Quel sens donneriez-vous au mot Bio ? Surement cette première définition qui s’exprime par ces mots : "L’agriculture biologique est un mode de production et de transformation respectueux de l’environnement, du bien-être animal, et de la biodiversité, qui apporte des solutions face aux changements climatiques". Utopie ou réalité, qu'en est-il vraiment ?

L'actualité quotidienne exprime le mal-être des agriculteurs, quant à la prise de conscience que l'utilisation d'engrais chimiques, de produits phytosanitaires, et autres NPK sont autant de sources de maux et engendre des situations qui ne correspondent pas à leurs attentes ni à celles des consommateurs.
Des écosystèmes fragilisés, des animaux souvent atteints de maladies, l'impact du changement climatique sur les récoltes, de nouvelles espèces d'insectes venues de lointaines contrées, autant de facteurs de stress qui interagissent sur les biotopes. L'Homme, au centre des débats, est précisément l'acteur et le contributeur de ces changements aux effets non désirés.
Les plantes représentent probablement l'espèce la plus répandue au monde. Chaque jour, elles subissent les assauts répétés des spores et autres maladies en tout genre. Le système immunitaire de ces plantes contient dans leur ADN, les ressources nécessaires pour lutter contre les stress biotique & abiotique. Mais il n'en est rien. 


De fait, l'utilisation intensive des engrais chimiques, combinés aux autres adjuvants chimiques, fragilise l'organisme de la plante. Ce qui oblige alors à utiliser des méthodes lourdes de traitements, aux effets peu bénéfiques sur l'environnement et sur les Hommes.
Des solutions existent pourtant. Simples, efficaces, elles ont démontré leur efficacité et les progrès en matière de solutions "Bio" ne cessent d'évoluer chaque jour. Le coût d'exploitation est bien inférieur à ce qui existe actuellement. Cela permettra de porter à chaque acteur de la filière agroalimentaire, et producteurs, ce changement de méthodes de culture nécessaire avec l'arrivée de nouveaux intrants "Bio" sans effet nocif pour la santé.
Au fil des ans, ils démontrent par leur simplicité de mise en application, et sans danger de manipulation, ou pour l'environnement, d'une grande envie de démocratisation de la part des nouveaux acteurs de l'industrie "Bio". 

Il ne s'agit pas d'un simple effet de mode, tout au contraire, c'est d'une prise de conscience d'une certaine partie de ces acteurs économiques qu'il s'agit. Ces acteurs, marqués par la volonté de changer les mentalités, cherchent à déployer des solutions, sans un impact financier négatif pour l'agriculteur, qui viendront "valoriser" intelligemment le rendement et le potentiel de production de ce dernier.
Agissons avant qu'il ne soit trop tard. Frank Fenner, professeur de microbiologie de l'Université nationale Australienne nous prédit de son côté, la disparition de l'Humanité dans moins de 100 ans. Sa vision n'est pas biaisée, elle est le simple reflet d'un état des lieux actuels. Néanmoins, ce n'est pas une fatalité. 

Des campagnes profondes aux grandes citées urbaines, des comités de conservation des espèces aux agriculteurs, des producteurs jusqu'à nous les consommateurs, nous sommes tous acteurs et éco-responsables. L'innovation de solution "Bio" n'est pas une vision de l'esprit, elle est aujourd'hui en marche, et se met à la disposition de toutes volontés. 

Nous sommes à l'aube d'une nouvelle ère prometteuse, si nous savons prendre les mesures et déployer les moyens à mettre en oeuvre pour réussir, et pour le bien être de toutes et tous. Innover, c'est notre volonté. Celle de laisser un futur "positif" à nos enfants notre principale préoccupation. Il est grand temps d'agir, nous avons encore un peu de temps... 



                                                             Les Echos

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