Une importante rencontre débat sur la présentation de l’étude portant
sur «La problématique de la sécurité alimentaire» a été organisée, hier à
l’hôtel El-Aurassi.
Cette étude s’inscrit dans la volonté du forum des chefs d’entreprises
(FCE) de contribuer efficacement au débat national sur les grands enjeux
de l’économie nationale. Le ministre de l’Agriculture, du Développement
rural et de la Pêche, Chelgham Abdeslam a exprimé à cette occasion sa
pleine satisfaction quant à l’organisation de ce genre de rencontre qui
permettra entre autres, d’évaluer la situation du secteur de
l’agriculture. Il a insisté dans ce sens surtout dans le contexte
actuel marqué par la chute drastique des prix de pétrole sur
l’importance de développer le secteur de l’agriculture et de la pêche.
Pour atteindre justement cet objectif et pour créer une économie
équilibrée, le ministre a indiqué qu’il faut en premier lieu d’instaurer
un climat d’investissement favorable et d’encourager le partenariat
public/privé. Ajoutant : «Le développement des capacités des ressources
humaines est également nécessaire pour une production de qualité». Et
de poursuivre « l’Agriculture, aujourd’hui, est dans une phase de
transitions extraordinaire est cela à travers les différents programmes
et les investissements important accumulé depuis 2000, pratiquement par
l’Etat», a-t-il relevé, avant d’ajouter que «nous avons enregistré dans
certaines filières beaucoup de programmes qui méritent une consolidation
aujourd’hui». Le ministre a mis en exergue la nécessité d’aller vers
des exploitations plus intensives à travers l’encouragement de
partenariat entre les investisseurs nationaux et étrangers.
S’agissant
de l’exportation Chelgham Abdeslam a fait savoir que pour aller vers
cette activité, il faut tout d’abord, se positionner dans des
filières, dont nous avons une amélioration et un savoir-faire. A une
question, à savoir les terres en jachère, le ministre a affiché sa
grande volonté de résoudre définitivement ce problème et cela à travers
le lancement d’une importante opération pour la résorption de toutes
ces terres au niveau nationale. Il a fait savoir que «les travaux de
cette opération ne sont pas encore achevés pour annoncer les résultats
en toute transparence». Le ministre a précisé la résorption de ces
terres elle est «capitale» pour la croissance du secteur de
l’agriculture, notamment pour l’autosuffisance alimentaire». Sur ce
point, il est à rappeler que le ministre avait déjà déclaré que la
jachère pour lui représente le premier problème, qui nécessite la
résolution, tout en indiquant ensuite qu’il n’acceptera aucun autre
programme de mise en valeur des terres tant que ce cette question de
jachère n’est pas encore réglé et il préfère récupérer un hectare de
terrain abandonné que de mettre en valeur 10 hectares. Appuyant ses
dires, le ministre s’est référé à l’article 48 de la loi d’orientation
liée à la lutte contre la jachère, même chez les privés qui détiennent
des actes.
Travailler sans relâche pour y parvenir
De son côté, le président du FCE Ali Haddad, a souligné que «la réalisation périodique d’études sur les questions cruciales de l’économie nationale est l’un des axes de la démarche par laquelle le FCE concrétise son engagement à être le partenaire économique des pouvoirs publics». «Cette démarche» a-t-il dit, «est celle que nous avons tracée dans notre document de référence, le «Plaidoyer pour l’Emergence de l’économie algérienne», remis aux autorités en juillet 2015». Il a ajouté que «les études que nous avons entrepris de réaliser se situent dans la perspective de l’élaboration de ce «Plan émergence» ; elles sont destinées à approfondir les solutions que le FCE avait préconisées dans son Plaidoyer. Après le succès obtenu par la présentation en novembre 2015 de l’étude sur la « diversification de l’économie nationale», un programme de trois études a été lancé pour l’année en cours avec l’apport des experts nationaux. Elles portent respectivement sur : «la sécurité alimentaire», «la transition énergétique» et «l’économie numérique». Et de poursuivre «nous sommes aujourd’hui réunis pour échanger et débattre de la première de ces trois études, dans le but de progresser collectivement dans notre compréhension des enjeux liés à la problématique de la sécurité alimentaire». «Par rapport à cette question capitale », a précisé Ali Hadda «reconnaissons d’emblée que l’Etat a consenti des moyens considérables pour le développement du secteur agricole et du secteur de l’agro-industrie dans le cadre des différents plans de relance de l’économie nationale. Au prix de beaucoup d’efforts, notre pays a obtenu des résultats dont il peut aujourd’hui être fier, au bénéfice dépeuple algérien». Le président du FCE n’a pas manqué de souligner que «l’Algérie possède les capacités et les potentialités nécessaires pour assurer sa sécurité alimentaire, ou tout au moins, pour atteindre un taux d’autosuffisance de nature à se prémunir contre les perturbations récurrentes des marchés extérieurs pour les produits alimentaires de base». éLa présente étude va beaucoup plus loin et préconise un véritable plan d’urgence englobant tous les aspects, depuis l’identification des filières stratégiques jusqu’à la dimension «recherche agronomique », en passant par le modèle d’organisation de la production, le foncier agricole et la gouvernance des institutions agricoles», a-t-il ajouté. «Nous demeurons convaincus qu’une importante marge existe pour notre pays de s’aménager de réelles conditions pour assurer sa sécurité alimentaire. Il nous reste bien sûr à travailler sans relâche pour y parvenir» a-t-il conclu.
De son côté, le président du FCE Ali Haddad, a souligné que «la réalisation périodique d’études sur les questions cruciales de l’économie nationale est l’un des axes de la démarche par laquelle le FCE concrétise son engagement à être le partenaire économique des pouvoirs publics». «Cette démarche» a-t-il dit, «est celle que nous avons tracée dans notre document de référence, le «Plaidoyer pour l’Emergence de l’économie algérienne», remis aux autorités en juillet 2015». Il a ajouté que «les études que nous avons entrepris de réaliser se situent dans la perspective de l’élaboration de ce «Plan émergence» ; elles sont destinées à approfondir les solutions que le FCE avait préconisées dans son Plaidoyer. Après le succès obtenu par la présentation en novembre 2015 de l’étude sur la « diversification de l’économie nationale», un programme de trois études a été lancé pour l’année en cours avec l’apport des experts nationaux. Elles portent respectivement sur : «la sécurité alimentaire», «la transition énergétique» et «l’économie numérique». Et de poursuivre «nous sommes aujourd’hui réunis pour échanger et débattre de la première de ces trois études, dans le but de progresser collectivement dans notre compréhension des enjeux liés à la problématique de la sécurité alimentaire». «Par rapport à cette question capitale », a précisé Ali Hadda «reconnaissons d’emblée que l’Etat a consenti des moyens considérables pour le développement du secteur agricole et du secteur de l’agro-industrie dans le cadre des différents plans de relance de l’économie nationale. Au prix de beaucoup d’efforts, notre pays a obtenu des résultats dont il peut aujourd’hui être fier, au bénéfice dépeuple algérien». Le président du FCE n’a pas manqué de souligner que «l’Algérie possède les capacités et les potentialités nécessaires pour assurer sa sécurité alimentaire, ou tout au moins, pour atteindre un taux d’autosuffisance de nature à se prémunir contre les perturbations récurrentes des marchés extérieurs pour les produits alimentaires de base». éLa présente étude va beaucoup plus loin et préconise un véritable plan d’urgence englobant tous les aspects, depuis l’identification des filières stratégiques jusqu’à la dimension «recherche agronomique », en passant par le modèle d’organisation de la production, le foncier agricole et la gouvernance des institutions agricoles», a-t-il ajouté. «Nous demeurons convaincus qu’une importante marge existe pour notre pays de s’aménager de réelles conditions pour assurer sa sécurité alimentaire. Il nous reste bien sûr à travailler sans relâche pour y parvenir» a-t-il conclu.
Makhlouf Ait Ziane
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