Le label Indication Géographique (IG) pour la figue sèche de Béni 
Maouche et la datte Deglet Nour de Tolga a été validé par le comité 
national de labellisation, tandis que celui de l'olive de table de Sig 
est en phase finale de validation, selon un responsable du ministère de 
l'Agriculture.
 Les systèmes de valorisation des produits agricoles, notamment les 
produits du terroir, par les signes distinctifs de qualité tels l'IG ou 
l'Appellation d'origine (AO), constituent "des instruments importants 
pour soutenir les dynamiques agricoles locales et offrent des 
opportunités commerciales tant sur le marché local qu'à l'export", a 
expliqué à l'APS le secrétaire général par intérim du ministère de 
l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Abdelhamid Hamdi.
 S'exprimant en marge d'un séminaire de clôture de trois jumelages 
institutionnels dans le domaine de l'agriculture et la sécurité 
vétérinaire, réalisés dans le cadre du Programme d'appui à la mise en 
œuvre de l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union Européenne,
 M. Hamdi relève, toutefois, que l'acte d'exportation ne doit pas être 
lié uniquement à la labellisation, mais également à d'autres normes qui 
concernent les procédures, les conditions sanitaires, ainsi que les 
relations bilatérales et multilatérales sur la diversité des marchés 
agricoles à travers le monde afin de permettre aux produits algériens 
d'être exportés.
 Lors de ce séminaire, la représentante de l'ambassadeur, chef de la 
délégation de l'Union Européenne en Algérie, Manuela Navarro, a estimé 
que la labellisation réalisée dans le cadre de ces jumelages aidera 
énormément les agriculteurs algériens à exporter leur produits vers 
l'Europe, soulignant que dans quelques années, les produits algériens 
seront "à la hauteur des produits européens".
 Mme Navarro a également exprimé sa satisfaction des résultats des 
jumelages, tout en relevant que d'autres programmes de coopération dans 
plusieurs domaines sont à l'étude et qui devraient être lancés 
prochainement.
 Doté d'un montant de 4,3 millions d'euros, ces trois projets de 
jumelage visaient d'apporter un appui à l'élaboration et à la mise en 
œuvre du dispositif de valorisation et de promotion de la qualité des 
produits agricoles et de contribuer à améliorer la sécurité sanitaire 
des produits alimentaires afin de soutenir leur commercialisation sur le
 marché intérieur et de faciliter leur exportation vers l'UE et à 
l'international.
 Le premier jumelage concerne "le renforcement du dispositif de 
reconnaissance de la qualité des produits agricoles par les signes 
distinctifs liés à l'origine" (IGAO), le second celui du "renforcement 
de la capacité de contrôle des services vétérinaires en vue de les 
rapprocher des standards européens et internationaux", tandis que le 
dernier porte sur "la mise à niveau des laboratoires de l'Institut 
national de la médecine vétérinaire (INMV) aux standards européens et 
internationaux".
 En plus des systèmes de labellisation des produits du terroir mis en 
place, les normes algériennes ont été harmonisés avec la réglementation 
communautaire dans le domaine de la sécurité sanitaire où pas moins de 
15 projets de textes de lois élaborés conjointement par des experts 
algériens et européens dans sept grandes thématiques sanitaires.
 Ils ont aussi permis la mise en place d'un dispositif d'identification 
des animaux et d'un système d'information qui regroupe toutes les 
données des opérateurs et des services vétérinaires.
 Le troisième jumelage concernant la mise à niveau des laboratoires de 
L'INMV aux standards européens et internationaux, à travers notamment le
 renforcement de leur compétence en matière de management et de la 
gestion des risques biologiques, de diagnostics virologiques et de 
moléculaires et d'analyses physico-chimiques, a abouti, quant à lui, à 
la mise en place de deux laboratoires régionaux (Constantine et Tlemcen)
 sous système de management de la qualité.
 Il a également permis de mettre trois laboratoires de l'INMV sous 
assurance qualité, ainsi que plusieurs d'autres sous systèmes de gestion
 des risques biologiques.


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