© C.Faimali/GFA
Pour augmenter l’efficacité des mécanismes de soutien à la préservation et au développement de la biodiversité, l’OCDE propose d’adjoindre des objectifs environnementaux spécifiques aux mécanismes de paiements qui sont utilisés actuellement.
Dans une publication du
1er avril, le département de l’alimentation et de l’agriculture de
l’OCDE analyse les formes d’aides les plus efficaces pour développer la
biodiversité sur les terrains agricoles.
Les résultats
montrent que le système de paiement unique, utilisé dans de nombreux
pays de l’OCDE pour compenser les coûts liés à la sauvegarde de la
biodiversité, n’est pas le plus efficace. Pour les auteurs de l’étude,
ce système ne correspond pas à la diversité des agricultures et des
actions à mener pour la biodiversité. Il n’est efficace ni du point de
vue environnemental, ni du point de vue économique.
Pour
améliorer ce système de paiement direct, le rapport de l’OCDE conseille
d’y ajouter des objectifs environnementaux ciblés. Ces objectifs doivent
permettre d’améliorer les aspects environnementaux et budgétaires des
mécanismes de paiement.
Pour aller plus loin encore, l’OCDE
préconise un système fondé sur un système d’enchères permettant aux
agriculteurs de proposer des projets sur leurs parcelles et de retenir
les plus efficaces. Ce système nécessite toutefois que les pays
concernés aient une base de données portant sur la biodiversité de leur
territoire. L’OCDE craint qu’avec ce système, des exploitants ayant déjà
de bonnes performances en matière de biodiversité puissent remporter
les mises aux enchères sans pour autant progresser.
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