dimanche 3 avril 2016

Avantages de l’amélioration génétique des plantes sur l’économie


The European Technology Platform Plant the Future (Plant ETP) a présenté le 15 mars à Bruxelles, les retombées positives de la sélection variétale à travers une étude intitulée « la valeur économique, sociale et environnementale de la sélection variétale en Europe ».

Une étude récemment publiée concernant la valeur socio-économique de la sélection variétale en Europe démontre d’importantes retombées positives sur la croissance et l’emploi, ainsi que sur la protection environnementale et la préservation de la biodiversité.
Lors d’un évènement de grande envergure organisé par le député européen Jasenko Selimović le 15 mars à Bruxelles, the European Technology Platform Plant the Future (Plant ETP) a présenté sa nouvelle étude intitulée « La valeur économique, sociale et environnementale de la sélection variétale en Europe », indique un communiqué de l’Union française des semenciers.

Réalisée par HFFA Research GmbH, l’étude fournit des informations quantitatives et qualitatives qui renforcent le rapport du Parlement européen de 2014, affirmant que l’Union européenne devrait jouer un rôle de premier plan dans le développement des techniques de sélection variétale durable ainsi que dans la promotion de la recherche dans l’amélioration des plantes et des pratiques agricoles.

Selon le communiqué, les activités d’amélioration des plantes dans l’UE au cours des 15 dernières années ont donné lieu à de nombreux bénéfices clairement quantifiables pour l’économie, l’environnement, ainsi que pour la société.

Les résultats de cette étude montrent qu’en moyenne, et à travers les principales cultures dans l’UE, la sélection variétale contribue pour environ 74% du total de la croissance de la productivité, équivalent à une augmentation des rendements de 1,24% par an. La sélection variétale a augmenté la production des ressources agricoles à hauteur, par exemple, de 47 millions de tonnes de céréales et 7 millions de tonnes de graines oléagineuses, stabilisant ainsi les marchés et réduisant l’instabilité des prix. L’étude montre aussi que l’amélioration des cultures grâce à la génétique a contribué pour plus de 14 milliards d’euros au PIB de l’UE depuis 2000. L’étude révèle également que la sélection variétale contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre puisqu’environ 3,4 milliards de tonnes d’émissions de CO2 directes ont été évitées en Europe grâce à la sélection variétale, au cours des 15 dernières années. Enfin, l’étude indique que grâce à l’amélioration des plantes, l’Europe a pu enrayer la perte de la biodiversité.

Régis Fournier, Président de l’Union française des semenciers (UFS) se félicite de la publication du rapport. « Cette étude montre l’importance de l’innovation apportée par l’amélioration des plantes pour l’UE elle-même, ainsi que sa contribution à la réalisation des objectifs stratégiques globaux tels que la sécurité alimentaire, la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité ». Maintenant, nous avons désormais des données quantitatives qui le prouvent. Cela devrait être perçu comme un appel à l’action des décisionnaires afin d’assurer à la fois une politique scientifique ainsi qu’un environnement réglementaire favorable qui accueille et conduit les futures innovations. En bref, ce rapport montre que soutenir l’innovation de l’amélioration des plantes est d’abord et avant tout un investissement pour notre futur économique et sociétal, conclut le communiqué.

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