The European Technology Platform
Plant the Future (Plant ETP) a présenté le 15 mars à Bruxelles, les
retombées positives de la sélection variétale à travers une étude
intitulée « la valeur économique, sociale et environnementale de la
sélection variétale en Europe ».
Une étude récemment publiée concernant
la valeur socio-économique de la sélection variétale en Europe démontre
d’importantes retombées positives sur la croissance et l’emploi, ainsi
que sur la protection environnementale et la préservation de la
biodiversité.
Lors d’un évènement de grande envergure
organisé par le député européen Jasenko Selimović le 15 mars à
Bruxelles, the European Technology Platform Plant the Future (Plant ETP)
a présenté sa nouvelle étude intitulée « La valeur économique, sociale
et environnementale de la sélection variétale en Europe », indique un
communiqué de l’Union française des semenciers.
Réalisée par HFFA Research GmbH, l’étude
fournit des informations quantitatives et qualitatives qui renforcent
le rapport du Parlement européen de 2014, affirmant que l’Union
européenne devrait jouer un rôle de premier plan dans le développement
des techniques de sélection variétale durable ainsi que dans la
promotion de la recherche dans l’amélioration des plantes et des
pratiques agricoles.
Selon le communiqué, les activités
d’amélioration des plantes dans l’UE au cours des 15 dernières années
ont donné lieu à de nombreux bénéfices clairement quantifiables pour
l’économie, l’environnement, ainsi que pour la société.
Les résultats de cette étude montrent qu’en moyenne, et à travers les principales cultures dans l’UE, la
sélection variétale contribue pour environ 74% du total de la
croissance de la productivité, équivalent à une augmentation des
rendements de 1,24% par an. La sélection variétale a augmenté
la production des ressources agricoles à hauteur, par exemple, de 47
millions de tonnes de céréales et 7 millions de tonnes de graines
oléagineuses, stabilisant ainsi les marchés et réduisant l’instabilité
des prix. L’étude montre aussi que l’amélioration des cultures grâce à
la génétique a contribué pour plus de 14 milliards d’euros au PIB de
l’UE depuis 2000. L’étude révèle également que la sélection variétale contribue à réduire les émissions de gaz à effet de serre
puisqu’environ 3,4 milliards de tonnes d’émissions de CO2 directes ont
été évitées en Europe grâce à la sélection variétale, au cours des 15
dernières années. Enfin, l’étude indique que grâce à l’amélioration des
plantes, l’Europe a pu enrayer la perte de la biodiversité.
Régis Fournier, Président de l’Union
française des semenciers (UFS) se félicite de la publication du rapport.
« Cette étude montre l’importance de l’innovation apportée par
l’amélioration des plantes pour l’UE elle-même, ainsi que sa
contribution à la réalisation des objectifs stratégiques globaux tels
que la sécurité alimentaire, la protection de l’environnement et la
préservation de la biodiversité ». Maintenant, nous avons désormais des
données quantitatives qui le prouvent. Cela devrait être perçu comme un
appel à l’action des décisionnaires afin d’assurer à la fois une
politique scientifique ainsi qu’un environnement réglementaire favorable
qui accueille et conduit les futures innovations. En bref, ce rapport
montre que soutenir l’innovation de l’amélioration des plantes est
d’abord et avant tout un investissement pour notre futur économique et
sociétal, conclut le communiqué.
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