© Pascal Crapon/GFA
Selon l’étude, « sans obtention végétale au cours des quinze dernières années pour la plupart des grandes cultures, la surface agricole moyenne aurait dû être augmentée de 19 millions d’hectares » pour produire la même quantité de denrées alimentaires. Celle-ci pointe aussi du doigt les difficultés posées par la politique en matière d’environnement.
Une nouvelle étude européenne intitulée « La valeur économique, sociale et environnementale de l’obtention végétale dans l’UE » (1)
révèle que l’Union européenne aurait besoin de 19 millions d’hectares
de terres agricoles en plus pour produire la même quantité de denrées
alimentaires si elle n’avait pas à sa disposition les innovations dans
le domaine de l’obtention végétale.
« Cette même étude met
en garde contre le cadre politique et réglementaire exigeant qui devra
être amélioré pour maximiser les profits », souligne le Copa-Cogeca.
Pekka
Pesonen, le secrétaire général du Copa-Cogeca, a salué cette étude dans
un communiqué paru jeudi. « Ces résultats prouvent que l’obtention
végétale apporte beaucoup, en améliorant la productivité générale de
l’agriculture européenne de 74 % et lui permettant ainsi d’aider l’UE à
combattre la faim et la malnutrition dans le monde. »
Selon
les organisations agricoles européennes, cette étude montre aussi que
« les améliorations génétiques des plantes pour les grandes cultures
renforcent l’économie européenne de manière significative, en apportant
14 milliards d’euros au produit intérieur brut de l’UE. Elles stimulent
aussi la croissance et l’emploi dans l’UE et ont amélioré le revenu
annuel des producteurs de grandes cultures d’environ 30 % ces dernières
années. »
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