30 mai 2016 Caroline Fortin
La ferme Melboro à Kingsbury en Estrie est l’une des quelque 6000
fermes laitières du Québec, ou des 12 000 du Canada. Son bétail est en
pleine santé, mais un risque court : la mammite bovine, la maladie la
plus fréquente et la plus coûteuse pour l’industrie laitière mondiale.
Il existe des traitements antibiotiques, mais ils s’avèrent jusqu’ici
peu efficaces.
Le professeur François Malouin et son équipe sont
arrivés à démasquer les composantes et le fonctionnement de la
principale bactérie responsable, la Staphylococcus aureus, et à
mettre au point un vaccin pour prévenir et contrôler la mammite bovine.
Cette nouvelle solution se montre tellement prometteuse qu’elle a
attiré l’attention du géant pharmaceutique Bayer, une entreprise
novatrice spécialisée dans les domaines des soins de santé et de
l’agriculture.
De fait, la société de valorisation de l’Université
de Sherbrooke, TransferTech Sherbrooke, a signé une entente majeure
avec Bayer pour finaliser le développement de ce vaccin. Il est fort
intéressant qu’un partenaire de cette envergure choisisse de s’allier à
l’UdeS pour faire avancer la recherche sur la mammite bovine. « Il
s’agit d’une preuve éloquente de la qualité de la recherche produite
dans nos laboratoires », souligne Jacques Beauvais, vice-recteur à la
recherche, à l’innovation et à l’entrepreneuriat de l’UdeS.
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