lundi 30 mai 2016

La neutralité en termes de dégradation des terres


La dégradation des terres constitue un frein au développement durable en impactant l’environnement, la sécurité alimentaire, la fourniture de services par les agroécosystèmes et les conditions de vie des populations. C’est un problème à la fois local, régional et global, qui touche autant les zones sèches que le reste du monde. Dès lors, un effort global, concerté, visant à enrayer et inverser ce phénomène, s’impose. Face à cette situation, la neutralité en termes de dégradation est apparue comme un nouveau concept mobilisateur pour la communauté internationale.

LE CONCEPT

Différents concepts ont émergé des instances internationales, dont celui de neutralité en termes de dégradation des terres (NDT).

La Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULD) définit en 2015 la NDT — dans les zones affectées par la désertification — comme « un état où la quantité et la qualité des terres nécessaires pour soutenir les fonctions et les services des écosystèmes et améliorer la sécurité alimentaire restent stables ou augmentent dans le cadre d’écosystème et d’échelle spatiale et temporelle définis ».

La neutralité en termes de dégradation des terresLa NDT vise à la fois le développement durable et la lutte contre la dégradation des terres en s’articulant autour de deux points fondamentaux :
  • la sécurité alimentaire globale, au travers de la réduction de la dégradation des terres cultivées et la restauration des terres dégradées ;
  • la préservation et la restauration des services rendus par les écosystèmes pour le bien-être des populations.








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