Auteur(s) : Cornet Antoine, Escadafal Richard, Aronson James, Amsallem Isabelle, Bernoux Martial, Bied-Charreton Marc, Bonnet Bernard, Chassany Jean-Paul, Hiernaux Pierre, Loireau Maud, Requier-Desjardins Mélanie
La dégradation des terres constitue
un frein au développement durable en impactant l’environnement, la
sécurité alimentaire, la fourniture de services par les agroécosystèmes
et les conditions de vie des populations. C’est un problème à la fois
local, régional et global, qui touche autant les zones sèches que le
reste du monde. Dès lors, un effort global, concerté, visant à enrayer
et inverser ce phénomène, s’impose. Face à cette situation, la
neutralité en termes de dégradation est apparue comme un nouveau concept
mobilisateur pour la communauté internationale.
LE CONCEPT
Différents concepts ont émergé des instances internationales,
dont celui de neutralité en termes de dégradation des terres (NDT).
La Convention des Nations Unies sur la lutte contre la
désertification (CNULD) définit en 2015 la NDT — dans les zones
affectées par la désertification — comme « un état où la quantité et la
qualité des terres nécessaires pour soutenir les fonctions et les
services des écosystèmes et améliorer la sécurité alimentaire restent
stables ou augmentent dans le cadre d’écosystème et d’échelle spatiale
et temporelle définis ».
La NDT vise à la fois le développement durable et la lutte contre la
dégradation des terres en s’articulant autour de deux points
fondamentaux :
-
la sécurité alimentaire globale, au travers de la réduction de la
dégradation des terres cultivées et la restauration des terres dégradées
;
-
la préservation et la restauration des services rendus par les écosystèmes pour le bien-être des populations.
Source
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