Micro-guêpe. (illustration) -
Laurent Saint -
Flickr - CC
Moins de produits chimiques, plus de diversité animale et végétale. Tel est le sens des recherches de l'Inra en Ile-de-France avec des expérimentations aux résultats encourageants.
Pour lutter contre les insectes ravageurs, la réponse de
l'agriculture traditionnelle intensive est chimique. Les pesticides,
dont certains sont soupçonnés par l'OMS d'être cancérigènes, éloignent
les animaux indésirables, mais aussi les champignons et bactéries. Au
centre Inra de Versailles-Grignon, d'autres voies sont explorées.
Le projet Gargamel (gestion agro-écologique des ravageurs de grandes cultures à l'aide de mélanges floraux) consiste à attirer les insectes prédateurs des ravageurs. Dans les champs de Colza et de féverole, des bandes d'herbes folles détonnent dans l'uniformité habituellement de rigueur.
Faune et flore étant intimement liées, le corollaire de ces recherches sur les insectes destructeurs de pathogènes est de trouver les plantes qui les attirent. Car les bandes fleuries laissées parfois autour des champs n'attirent pas toujours les bons insectes.
En deux ans, les insectes auxiliaires agricoles ont donné des résultats prometteurs de réduction "de 30 et 60%" sur des pois et l'orge de printemps", souligne encore le chercheur. Reste à tester à une plus vaste échelle et pendant plus de temps l'efficacité du procédé, avec à la clé des économies et des cultures plus écologiques.
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Le projet Gargamel (gestion agro-écologique des ravageurs de grandes cultures à l'aide de mélanges floraux) consiste à attirer les insectes prédateurs des ravageurs. Dans les champs de Colza et de féverole, des bandes d'herbes folles détonnent dans l'uniformité habituellement de rigueur.
Les coccinelles supplantées par les micro-guêpes
Si les coccinelles ont plutôt bonne presse, elles ne sont pas "les plus efficaces", note auprès du Figaro Antoine Gardarin, maître de conférences à l'unité agronomie (Inra AgroParis Tech). Des rangs garnis de "syrphes, certaines micro-guêpes, carabes, staphylins… sont autant d'insectes auxiliaires qui nous intéressent pour combattre les ravageurs", explique-t-il. Les micro-guêpes citées vont par exemple pondre leurs œufs dans le corps des pucerons.
Faune et flore étant intimement liées, le corollaire de ces recherches sur les insectes destructeurs de pathogènes est de trouver les plantes qui les attirent. Car les bandes fleuries laissées parfois autour des champs n'attirent pas toujours les bons insectes.
En deux ans, les insectes auxiliaires agricoles ont donné des résultats prometteurs de réduction "de 30 et 60%" sur des pois et l'orge de printemps", souligne encore le chercheur. Reste à tester à une plus vaste échelle et pendant plus de temps l'efficacité du procédé, avec à la clé des économies et des cultures plus écologiques.
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RépondreSupprimerJe dois beaucoup de Lutte contre les insectes
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