mardi 10 mai 2016

Plaidoyer pour un fertilisant prometteur


Unique au monde par ses qualités intrinsèques alliant la puissance de la mer aux impératifs de l’agriculture responsable, le super fertilisant folio-racinaire SF94, produit et commercialisé depuis quelques années par la firme française ECOPNA (basée au sud de la France et disposant d’une filiale au Maroc), relève tous les défis de l’alimentation naturelle de demain.

Il pourrait, de ce fait et toutes choses égales par ailleurs, constituer, pour les pays africains, un précieux levier pour opérer la révolution verte qu’ils appellent de leurs vœux et dont l’un des corollaires immédiats est l’autosuffisance alimentaire du continent.

À la découverte du SF94                                                           
Pour faire court et simple, le SF94 est obtenu à partir de l’eau de mer non polluée dont, au moyen d’un procédé protégé, ont été éliminés les effets nocifs – bien connus des spécialistes – du chlorure de sodium.
 
Il est principalement constitué par l'ensemble des éléments du tableau de Mendeleïev, ainsi que de tous les oligo-éléments, enzymes, et hormones de croissance dont l’importance des apports nutritionnels n’est plus à démontrer.
 
Il n’est pas superflu, à cet égard, de préciser que des chercheurs de l'université de Montpellier (France) ont répertorié plus de 500 différentes substances dans l'eau de mer; laquelle, de ce fait, apparaît comme une réplication quasiment identique du milieu ayant présidé, voici des milliers d'années, à l’éclosion de la vie sur notre planète, concrétisée notamment par les algues bleues.
 
La pulvérisation, sur les végétaux et sols, du SF94 dilué à 2 ou 3% dans de l’eau douce (si possible à PH neutre) et de préférence au coucher du soleil, stimule les développements foliaire et racinaire avec un effet répulsif sur les insectes. Les végétaux ainsi traités développent une bien meilleure santé caractérisée par une résistance accrue à diverses maladies.
Terrains appauvris
En application foliaire, quel que soit le végétal, les éléments nutritifs du SF94 sont absorbés en quelques heures, engendrant un effet immédiat sur la croissance.
 
Appliqué sur des terrains appauvris par l'utilisation excessive d'engrais chimiques de synthèse, le SF94 engendre, avec la revitalisation très rapide du système racinaire, la régénération des sols, permettant ainsi de résoudre concomitamment une problématique lancinante à laquelle sont confrontés les pays africains, notamment par rapport à certaines cultures de rente telles que le coton, dont les impacts agro-pédologiques se révèlent singulièrement dévastateurs.
 
Quant au procédé de fabrication du SF94, il a été mis au point, dans les années 1990, par Jean-Pierre Normand, un chimiste français passionné et désireux de trouver un produit naturel original, non toxique, peu coûteux, susceptible de remplacer avantageusement les fertilisants chimiques synthétiques.
 
Au plan scientifique, l’innovation majeure consacrée par le SF94® réside essentiellement dans l’élimination des effets nocifs déjà cités du chlorure de sodium, sans pour autant le faire disparaître lui-même en tant qu’élément constitutif du fertilisant; ce qui, en soi, représente une prouesse technique de première grandeur, incompréhensible a priori aux yeux de la plupart des experts en la matière.
 
Enfin, le SF94 est conforme à la norme AFNOR NFU 42001. Par conséquent, il est officiellement et règlementairement considéré comme un fertilisant universel.
Effets
À ce jour, le SF94 a fait l’objet de plusieurs tests grandeur nature dûment validés, tant en France qu’au Maroc et au Sénégal (pour ne citer que les cas les plus emblématiques) et ce, sur toutes sortes de cultures. Il ressort desdits essais que, de façon générale, l’utilisation du SF94 a donné systématiquement lieu à l'amélioration de la croissance végétale, la mise en bouton très rapide et volumineuse, des couleurs vives, des tiges rigides ainsi qu’une longévité de floraison très nettement accrue ; en bouturage, la formation très rapide du cal avec un développement racinaire accéléré plus fourni et la régression des insectes suceurs et des maladies cryptogamiques et fongiques (les cochenilles par exemple disparaissent), entre autres.
 
À tout cela, il faut ajouter une grande facilité d'utilisation du SF94, une absence totale de danger de manipulation et de toxicité du produit ainsi que la possibilité de l’utiliser en période de sècheresse, contrairement aux engrais granulés.
 
La résultante de la combinaison de l'ensemble de ces effets bénéfiques s’est concrétisée par l'accroissement notable des rendements variant, selon les cultures, de 10 à 20%. C’est ainsi qu’en 2011, au Maroc, sur 7000 ha de rizières traitées au SF94, il a été enregistré une amélioration des rendements de 21%, comparativement aux parcelles adjacentes non traitées, toutes choses égales par ailleurs.
 
En outre, les résultats des expérimentations effectuées ont révélé qu’il est possible, par adjonction d'additifs spécifiques, d'adapter le SF94® aux besoins particuliers hors normes de certaines cultures.
 
Que de qualités, pourrait-on s’exclamer, à bon droit ! Trop beau pour être vrai ?
 
N’allons donc pas si vite en besogne.
 
Avant que de recommander une éventuelle adoption du SF94®, il va tout de même de soi d’entreprendre des investigations idoines aux fins de vérifier formellement (c’est-à-dire conformément aux protocoles requis en la matière) l’effectivité des nombreuses atouts qui semble être attribués à ce fertilisant d’un genre nouveau.
 
C’est sans doute dans une telle démarche qu’il convient d’inscrire la décision récente des Autorités du Sénégal, au terme d’une série d’essais s’étant révélés fort concluants sous tous les rapports, non seulement d’adopter le SF94, mais aussi et surtout d’envisager, à terme, l’implantation, sur leur territoire, d’une usine de production de ce fertilisant.
 
Une telle option devrait, au demeurant, permettre d’accélérer la réalisation de l’ambitieux programme d’autosuffisance alimentaire du Sénégal, basé sur une amélioration substantielle des rendements de la production nationale de riz, à l’échéance 2018.

Il est fort à parier qu’au cas où elle s’avérerait positive, l’expérience sénégalaise ne manquera pas de faire école, à plus ou moins brève échéance, notamment en Afrique subsaharienne. Le jeu en vaudrait bien la chandelle.



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