dimanche 8 mai 2016

Des cartes pour guider la gestion de l’eau dans l’agriculture





Une équipe d’experts de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est en train de finaliser une cartographie du potentiel des investissements en eau dans l’agriculture.

Le nouvel outil sera bientôt utilisé pour la mise à l’échelle des investissements en gestion de l’eau dans l’agriculture, condition primordiale pour réduire de manière significative la pauvreté.

Cet outil de cartographie d’aide à la décision (OAD) est conçu dans le cadre du projet "Renforcement de l’efficacité et de la durabilité des investissements agricoles pour lutter contre la pauvreté".


Un projet est mis en œuvre dans plusieurs pays du continent, notamment en Ethiopie, au Mali, au Niger, au Rwanda, en Tanzanie et à Madagascar.

A en croire Luis de la Rua, spécialiste du système d’information géographique (SIG) à la Division terre et eau au siège de la FAO à Rome, des données de la FAO ont été combinées à celles de la géophysique et aux images satellitaires produites par la National aeronautics and space administration (NASA) aux Etats-Unis pour créer le dispositif.

L’analyse préliminaire, menée sur la Grande Ile, met l’accent sur la priorité à accorder à l’agro-écologie, à la rizipisciculture et à l’irrigation goutte-à-goutte, en plus des pompes solaires.

Les technologies correspondantes, adoptées au pays depuis des années, ont en effet du mal à se populariser sur l’ensemble du territoire.

"La cartographie pour l’investissement dans l’hydro-agriculture est nouvelle et opportune chez nous. Elle permettra d’harmoniser les diverses interventions", espère Samuel Rakotondrabe, directeur du Développement agricole pour la région Alaotra-Mangoro.

Il reste confiant quant à l’efficience des projets agro-écologiques à réaliser à l’avenir dans cette zone en tenant compte des décisions prises au moyen de l’outil proposé par la FAO et ses partenaires.
 
Réserves

Pourtant, tout en reconnaissant les avantages inhérents à l’OAD, Jacqueline Rakotoarisoa, directrice scientifique du Centre national de recherche appliquée au développement rural (FOFIFA), se permet d’émettre quelques réserves.
 
"La cartographie des zones socio-rurales a été entreprise pour identifier les éventuels sites d’investissements. Mais l’évaluation faite a été quelque peu subjective étant donné le nombre réduit de parties prenantes consultées", dit-elle.
 
Léon Rakotomamonjy, président de l’Association des pisciculteurs de Madagascar, semble abonder dans le même sens.
 
"En raison de nombreuses contraintes et de la périssabilité des poissons, la rizipisciculture a peu de chance de se développer chez nous", craint-il.

Pour sa part, le Groupement semis direct Madagascar (GSDM), spécialisé dans la promotion de l’agro-écologie et l’agriculture de conservation pour faire face au changement climatique et à l’insécurité alimentaire, critique la disparité des interventions sur le terrain.

"Il y a une trop grande diversité d’acteurs pour un seul et même objectif. Parallèlement, il est difficile d’amener les paysans à accepter les nouvelles techniques", regrette un responsable de cet organisme privé.

Quoi qu’il en soit, l’avènement du nouvel outil, prévu pour être disponible en fin 2016, coïncide avec la mise en œuvre à Madagascar du Programme sectoriel agriculture-élevage-pêche (PSAEP, 2015-2020) qui repose, entre autres, sur les applications technologiques et une mécanisation accrue.






   
[ANTANANARIVO] Une équipe d’experts de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est en train de finaliser une cartographie du potentiel des investissements en eau dans l’agriculture.

Le nouvel outil sera bientôt utilisé pour la mise à l’échelle des investissements en gestion de l’eau dans l’agriculture, condition primordiale pour réduire de manière significative la pauvreté.

Cet outil de cartographie d’aide à la décision (OAD) est conçu dans le cadre du projet "Renforcement de l’efficacité et de la durabilité des investissements agricoles pour lutter contre la pauvreté" (2014-2017).

“La cartographie pour l’investissement dans l’hydro-agriculture est nouvelle et opportune chez nous. Elle permettra d’harmoniser les diverses interventions”

Samuel Rakotondrabe,
Directeur du Développement agricole, région Alaotra-Mangoro - Madagascar


Un projet est mis en œuvre dans plusieurs pays du continent, notamment en Ethiopie, au Mali, au Niger, au Rwanda, en Tanzanie et à Madagascar.

A en croire Luis de la Rua, spécialiste du système d’information géographique (SIG) à la Division terre et eau au siège de la FAO à Rome, des données de la FAO ont été combinées à celles de la géophysique et aux images satellitaires produites par la National aeronautics and space administration (NASA) aux Etats-Unis pour créer le dispositif.

L’analyse préliminaire, menée sur la Grande Ile, met l’accent sur la priorité à accorder à l’agro-écologie, à la rizipisciculture et à l’irrigation goutte-à-goutte, en plus des pompes solaires.

Les technologies correspondantes, adoptées au pays depuis des années, ont en effet du mal à se populariser sur l’ensemble du territoire.

"La cartographie pour l’investissement dans l’hydro-agriculture est nouvelle et opportune chez nous. Elle permettra d’harmoniser les diverses interventions", espère Samuel Rakotondrabe, directeur du Développement agricole pour la région Alaotra-Mangoro.

Il reste confiant quant à l’efficience des projets agro-écologiques à réaliser à l’avenir dans cette zone en tenant compte des décisions prises au moyen de l’outil proposé par la FAO et ses partenaires.
 
Réserves

Pourtant, tout en reconnaissant les avantages inhérents à l’OAD, Jacqueline Rakotoarisoa, directrice scientifique du Centre national de recherche appliquée au développement rural (FOFIFA), se permet d’émettre quelques réserves.

"La cartographie des zones socio-rurales a été entreprise pour identifier les éventuels sites d’investissements. Mais l’évaluation faite a été quelque peu subjective étant donné le nombre réduit de parties prenantes consultées", dit-elle.

Léon Rakotomamonjy, président de l’Association des pisciculteurs de Madagascar, semble abonder dans le même sens.

"En raison de nombreuses contraintes et de la périssabilité des poissons, la rizipisciculture a peu de chance de se développer chez nous", craint-il.

Pour sa part, le Groupement semis direct Madagascar (GSDM), spécialisé dans la promotion de l’agro-écologie et l’agriculture de conservation pour faire face au changement climatique et à l’insécurité alimentaire, critique la disparité des interventions sur le terrain.

"Il y a une trop grande diversité d’acteurs pour un seul et même objectif. Parallèlement, il est difficile d’amener les paysans à accepter les nouvelles techniques", regrette un responsable de cet organisme privé.

Quoi qu’il en soit, l’avènement du nouvel outil, prévu pour être disponible en fin 2016, coïncide avec la mise en œuvre à Madagascar du Programme sectoriel agriculture-élevage-pêche (PSAEP, 2015-2020) qui repose, entre autres, sur les applications technologiques et une mécanisation accrue.
- See more at: http://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/agriculture/actualites/cartes-guider-gestion-eau-dans-agriculture.html#sthash.bbwA6evX.dpuf

   
[ANTANANARIVO] Une équipe d’experts de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est en train de finaliser une cartographie du potentiel des investissements en eau dans l’agriculture.

Le nouvel outil sera bientôt utilisé pour la mise à l’échelle des investissements en gestion de l’eau dans l’agriculture, condition primordiale pour réduire de manière significative la pauvreté.

Cet outil de cartographie d’aide à la décision (OAD) est conçu dans le cadre du projet "Renforcement de l’efficacité et de la durabilité des investissements agricoles pour lutter contre la pauvreté" (2014-2017).

“La cartographie pour l’investissement dans l’hydro-agriculture est nouvelle et opportune chez nous. Elle permettra d’harmoniser les diverses interventions”

Samuel Rakotondrabe,
Directeur du Développement agricole, région Alaotra-Mangoro - Madagascar


Un projet est mis en œuvre dans plusieurs pays du continent, notamment en Ethiopie, au Mali, au Niger, au Rwanda, en Tanzanie et à Madagascar.

A en croire Luis de la Rua, spécialiste du système d’information géographique (SIG) à la Division terre et eau au siège de la FAO à Rome, des données de la FAO ont été combinées à celles de la géophysique et aux images satellitaires produites par la National aeronautics and space administration (NASA) aux Etats-Unis pour créer le dispositif.

L’analyse préliminaire, menée sur la Grande Ile, met l’accent sur la priorité à accorder à l’agro-écologie, à la rizipisciculture et à l’irrigation goutte-à-goutte, en plus des pompes solaires.

Les technologies correspondantes, adoptées au pays depuis des années, ont en effet du mal à se populariser sur l’ensemble du territoire.

"La cartographie pour l’investissement dans l’hydro-agriculture est nouvelle et opportune chez nous. Elle permettra d’harmoniser les diverses interventions", espère Samuel Rakotondrabe, directeur du Développement agricole pour la région Alaotra-Mangoro.

Il reste confiant quant à l’efficience des projets agro-écologiques à réaliser à l’avenir dans cette zone en tenant compte des décisions prises au moyen de l’outil proposé par la FAO et ses partenaires.
 
Réserves

Pourtant, tout en reconnaissant les avantages inhérents à l’OAD, Jacqueline Rakotoarisoa, directrice scientifique du Centre national de recherche appliquée au développement rural (FOFIFA), se permet d’émettre quelques réserves.

"La cartographie des zones socio-rurales a été entreprise pour identifier les éventuels sites d’investissements. Mais l’évaluation faite a été quelque peu subjective étant donné le nombre réduit de parties prenantes consultées", dit-elle.

Léon Rakotomamonjy, président de l’Association des pisciculteurs de Madagascar, semble abonder dans le même sens.

"En raison de nombreuses contraintes et de la périssabilité des poissons, la rizipisciculture a peu de chance de se développer chez nous", craint-il.

Pour sa part, le Groupement semis direct Madagascar (GSDM), spécialisé dans la promotion de l’agro-écologie et l’agriculture de conservation pour faire face au changement climatique et à l’insécurité alimentaire, critique la disparité des interventions sur le terrain.

"Il y a une trop grande diversité d’acteurs pour un seul et même objectif. Parallèlement, il est difficile d’amener les paysans à accepter les nouvelles techniques", regrette un responsable de cet organisme privé.

Quoi qu’il en soit, l’avènement du nouvel outil, prévu pour être disponible en fin 2016, coïncide avec la mise en œuvre à Madagascar du Programme sectoriel agriculture-élevage-pêche (PSAEP, 2015-2020) qui repose, entre autres, sur les applications technologiques et une mécanisation accrue.
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[ANTANANARIVO] Une équipe d’experts de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est en train de finaliser une cartographie du potentiel des investissements en eau dans l’agriculture.

Le nouvel outil sera bientôt utilisé pour la mise à l’échelle des investissements en gestion de l’eau dans l’agriculture, condition primordiale pour réduire de manière significative la pauvreté.

Cet outil de cartographie d’aide à la décision (OAD) est conçu dans le cadre du projet "Renforcement de l’efficacité et de la durabilité des investissements agricoles pour lutter contre la pauvreté" (2014-2017).

“La cartographie pour l’investissement dans l’hydro-agriculture est nouvelle et opportune chez nous. Elle permettra d’harmoniser les diverses interventions”

Samuel Rakotondrabe,
Directeur du Développement agricole, région Alaotra-Mangoro - Madagascar


Un projet est mis en œuvre dans plusieurs pays du continent, notamment en Ethiopie, au Mali, au Niger, au Rwanda, en Tanzanie et à Madagascar.

A en croire Luis de la Rua, spécialiste du système d’information géographique (SIG) à la Division terre et eau au siège de la FAO à Rome, des données de la FAO ont été combinées à celles de la géophysique et aux images satellitaires produites par la National aeronautics and space administration (NASA) aux Etats-Unis pour créer le dispositif.

L’analyse préliminaire, menée sur la Grande Ile, met l’accent sur la priorité à accorder à l’agro-écologie, à la rizipisciculture et à l’irrigation goutte-à-goutte, en plus des pompes solaires.

Les technologies correspondantes, adoptées au pays depuis des années, ont en effet du mal à se populariser sur l’ensemble du territoire.

"La cartographie pour l’investissement dans l’hydro-agriculture est nouvelle et opportune chez nous. Elle permettra d’harmoniser les diverses interventions", espère Samuel Rakotondrabe, directeur du Développement agricole pour la région Alaotra-Mangoro.

Il reste confiant quant à l’efficience des projets agro-écologiques à réaliser à l’avenir dans cette zone en tenant compte des décisions prises au moyen de l’outil proposé par la FAO et ses partenaires.
 
Réserves

Pourtant, tout en reconnaissant les avantages inhérents à l’OAD, Jacqueline Rakotoarisoa, directrice scientifique du Centre national de recherche appliquée au développement rural (FOFIFA), se permet d’émettre quelques réserves.

"La cartographie des zones socio-rurales a été entreprise pour identifier les éventuels sites d’investissements. Mais l’évaluation faite a été quelque peu subjective étant donné le nombre réduit de parties prenantes consultées", dit-elle.

Léon Rakotomamonjy, président de l’Association des pisciculteurs de Madagascar, semble abonder dans le même sens.

"En raison de nombreuses contraintes et de la périssabilité des poissons, la rizipisciculture a peu de chance de se développer chez nous", craint-il.

Pour sa part, le Groupement semis direct Madagascar (GSDM), spécialisé dans la promotion de l’agro-écologie et l’agriculture de conservation pour faire face au changement climatique et à l’insécurité alimentaire, critique la disparité des interventions sur le terrain.

"Il y a une trop grande diversité d’acteurs pour un seul et même objectif. Parallèlement, il est difficile d’amener les paysans à accepter les nouvelles techniques", regrette un responsable de cet organisme privé.

Quoi qu’il en soit, l’avènement du nouvel outil, prévu pour être disponible en fin 2016, coïncide avec la mise en œuvre à Madagascar du Programme sectoriel agriculture-élevage-pêche (PSAEP, 2015-2020) qui repose, entre autres, sur les applications technologiques et une mécanisation accrue.
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Une équipe d’experts de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) est en train de finaliser une cartographie du potentiel des investissements en eau dans l’agriculture.

Le nouvel outil sera bientôt utilisé pour la mise à l’échelle des investissements en gestion de l’eau dans l’agriculture, condition primordiale pour réduire de manière significative la pauvreté.

Cet outil de cartographie d’aide à la décision (OAD) est conçu dans le cadre du projet "Renforcement de l’efficacité et de la durabilité des investissements agricoles pour lutter contre la pauvreté" (2014-2017).  - See more at: http://www.scidev.net/afrique-sub-saharienne/agriculture/actualites/cartes-guider-gestion-eau-dans-agriculture.html#sthash.bbwA6evX.dpuf

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