Exemple d'un pommier atteint par le feu bactérien. (photo: Bernard Beuret)
	
	
	
		
			
Agroscope, le centre de compétences national pour la recherche 
agricole, a reçu dernièrement l’autorisation de la Confédération de 
cultiver des pommiers génétiquement modifiés en plein champ. « En 
d’autres termes, un gène d’un pommier sauvage de Sibérie, connu pour 
bien résister au feu bactérien, a été introduit dans la variété Gala 
galaxy », indique Bernard Beuret, responsable de la station 
phytosanitaire à la Fondation rurale interjurassienne.
Améliorer la résistance au feu bactérien
L’un des objectifs de ces tests est d’obtenir une meilleure 
résistance au feu bactérien. « Le feu bactérien est apparue en Suisse en
 1989. Une forte expansion de la maladie s’est produite en 2007 ; 
250'000 arbres infectés avaient dû être détruits. Dans le Jura par 
exemple, nous n’avons eu aucun cas de feu bactérien depuis 2012 », 
précise le responsable de la station phytosanitaire cantonale.
Premiers résultats satisfaisants
Une première lignée d’arbres fruitiers destinés à l’expérimentation 
ont déjà été testés en laboratoire. Les résultats se sont avérés 
positifs. « Il s’agit désormais de mener l’expérimentation à l’air 
libre, ce qui engendre de prendre des précautions pour éviter tout 
risque d’hybridation », explique Bernard Beuret. Ainsi par exemple, les 
fleurs des pommiers cisgéniques devront être éliminées. Pour rappel, la 
Suisse observe un moratoire sur les OGM dans la production agricole 
jusqu’à fin 2017. Seule la recherche est autorisée sous réserve d’une 
autorisation. /afa


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