Tout au long de ce dossier, nous avons surtout évoqué les effets
indésirables des pesticides. S’ils sont répandus à ce point, c’est bien
sûr grâce à leurs effets positifs indiscutables sur le rendement des
cultures. Mais pour les agrochimistes et les représentants de
l’agriculture conventionnelle, le bienfait n’est pas seulement
économique, mais également sanitaires et environnementaux de l’emploi de
ces produits :
- La limitation de la surface agricole nécessaire à la satisfaction des besoins alimentaires mondiaux, ce qui a permis d’atténuer la destruction d’espaces naturels (voir dans ce dossier Les pesticides réduisent-ils la biodiversité ?) ;
- Une baisse des prix alimentaires, en particulier pour les fruits et légumes, dont l’impact positif sur la santé est reconnu (voir encadré) ;
- Une réduction des contaminations alimentaires par les mycotoxines, sécrétées par les parasites des plantes.
Ces arguments ne peuvent être balayés sans examen, sous prétexte
qu’ils proviennent d’entreprises ayant des intérêts dans les pesticides.
Les choix politiques sur ce sujet devraient donc être décidés en
fonction de la balance entre ces effets positifs et les risques
identifiés.
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