L’Inra France a élaboré un
modèle alimentaire permettant de respecter l’équilibre alimentaire, tout en
réduisant de 30 % les émissions de Ges. La viande bovine et la charcuterie
trinquent.
Une étude de l’Inra a modélisé la meilleure
manière de réduire l’impact carbone de notre alimentation, tout en conservant
ses caractéristiques nutritionnelles et son acceptabilité sociale. D’après cet
article publié dans la revue Public health nutrition, il serait possible et
acceptable de réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre (Ges).
Comment ? En réduisant la consommation des
viandes, notamment celle de bœuf et la charcuterie. Les chercheurs de l’Inra
précisent que pour que l’équilibre nutritionnel soit respecté, avec ou sans
réduction des émissions Ges, une hausse de la consommation des fruits et
légumes est nécessaire.
Pour atteindre une baisse de 40 % des
émissions de Ges, l’Inra précise qu’il faudrait totalement supprimer la
consommation de viande, tout en augmentant « considérablement » celle
de féculents. Le modèle théorique de l’étude montre qu’il est possible
d’atteindre 60 % de réduction des Ges en respectant l’équilibre
nutritionnel. Les auteurs nuancent cette possibilité, car un arrêt de la
consommation de viande ne respecte pas le critère d’acceptabilité sociale du
modèle alimentaire.
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