dimanche 17 avril 2016

Moins de gaz à effet de serre dans l’assiette





L’Inra France a élaboré un modèle alimentaire permettant de respecter l’équilibre alimentaire, tout en réduisant de 30 % les émissions de Ges. La viande bovine et la charcuterie trinquent.

Une étude de l’Inra a modélisé la meilleure manière de réduire l’impact carbone de notre alimentation, tout en conservant ses caractéristiques nutritionnelles et son acceptabilité sociale. D’après cet article publié dans la revue Public health nutrition, il serait possible et acceptable de réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre (Ges).

Comment ? En réduisant la consommation des viandes, notamment celle de bœuf et la charcuterie. Les chercheurs de l’Inra précisent que pour que l’équilibre nutritionnel soit respecté, avec ou sans réduction des émissions Ges, une hausse de la consommation des fruits et légumes est nécessaire.

Pour atteindre une baisse de 40 % des émissions de Ges, l’Inra précise qu’il faudrait totalement supprimer la consommation de viande, tout en augmentant « considérablement » celle de féculents. Le modèle théorique de l’étude montre qu’il est possible d’atteindre 60 % de réduction des Ges en respectant l’équilibre nutritionnel. Les auteurs nuancent cette possibilité, car un arrêt de la consommation de viande ne respecte pas le critère d’acceptabilité sociale du modèle alimentaire.

 

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