Parmi les objectifs de ce projet figurent
le maintien des processus écologiques, la protection de la biodiversité
naturelle, la préservation et la valorisation des agricultures
familiales, la protection des zones de nidification des rapaces situées
sur le mont Tababort.
Un atelier de présentation de la proposition de classement du parc
national de Babor et Tababort s’est tenu à la fin de la semaine écoulée,
à l’auditorium Mouloud-Kacem-Naït-Belkacem de l’université de Sétif.
Pour rappel, l’idée de créer le futur parc dans le massif du Babor a été
initiée en 2014 par l’association de réflexion, d’échange et d’action
pour l’environnement et le développement (AREA-ED), en partenariat avec
l’Institut national de la recherche agronomique en Algérie (INRAA) et la
Direction générale des forêts (DGF). Le financement de ce projet est
assuré par le fonds de partenariat pour les écosystèmes critiques
(CEPF).
Le territoire du futur parc national de Babor-Tababort d’une
superficie d’environ 24 000 ha s’étend sur 5 communes de trois wilayas, à
savoir les communes Babor et Oued El-Bared (Sétif), les communes
Darguina et Tamridjet (Béjaïa) et la commune Erraguène (Jijel). Ce parc
est composé de trois zones, à savoir une zone centrale qui sera dédiée
aux activités de la recherche scientifique, une zone tampon qui sera
ouverte au public pour des visites guidées et pour les activités
agricoles familiales, et une zone de transition qui servira de lieu à
toutes les actions de développement durable. Selon le président de
l’AREA-ED, Mounir Bencherif, cette rencontre est l’occasion de présenter
la proposition de classement et de création du parc national de Babor
et Tababort ainsi que les grands axes du plan d’action. “La proposition
de classement sera transmise à la Direction générale des forêts qui sera
par la suite remise à la commission nationale chargée du classement des
aires protégées pour donner son avis, avant d’être soumise à
l’Assemblée populaire nationale (APN) car il s’agit ici d’une loi”, dira
notre interlocuteur. Ce dernier a tenu à souligner qu’un grand travail a
été fait afin d’arriver à convaincre les citoyens d’accueillir ce
projet. “Nous avons organisé des ateliers et des focus-groupes afin de
sensibiliser les citoyens à soutenir ce projet. Nous n’allons pas
prendre les terres des agriculteurs ou empêcher l’activité de l’élevage,
mais nous visons la promotion de l’activité de l’agriculture de
montagne, c’est le moment d’encourager ces gens à revenir dans leurs
hameaux, car ce projet sera bénéfique à la population”, ajoutera M.
Bencherif. Parmi les objectifs de ce projet figurent le maintien des
processus écologiques, la protection de la biodiversité naturelle, la
préservation et la valorisation des agricultures familiales, la
protection des zones de nidification des rapaces situées sur le mont
Tababort.
A. LOUCIF
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