dimanche 31 juillet 2016

Sélection végétale: Une étude européenne met en avant l’intérêt économique de l’obtention végétale

© Pascal Crapon/GFA

Selon l’étude, « sans obtention végétale au cours des quinze dernières années pour la plupart des grandes cultures, la surface agricole moyenne aurait dû être augmentée de 19 millions d’hectares » pour produire la même quantité de denrées alimentaires. Celle-ci pointe aussi du doigt les difficultés posées par la politique en matière d’environnement.

Une nouvelle étude européenne intitulée « La valeur économique, sociale et environnementale de l’obtention végétale dans l’UE » (1) révèle que l’Union européenne aurait besoin de 19 millions d’hectares de terres agricoles en plus pour produire la même quantité de denrées alimentaires si elle n’avait pas à sa disposition les innovations dans le domaine de l’obtention végétale. 

« Cette même étude met en garde contre le cadre politique et réglementaire exigeant qui devra être amélioré pour maximiser les profits », souligne le Copa-Cogeca.

Pekka Pesonen, le secrétaire général du Copa-Cogeca, a salué cette étude dans un communiqué paru jeudi. « Ces résultats prouvent que l’obtention végétale apporte beaucoup, en améliorant la productivité générale de l’agriculture européenne de 74 % et lui permettant ainsi d’aider l’UE à combattre la faim et la malnutrition dans le monde. »

Selon les organisations agricoles européennes, cette étude montre aussi que « les améliorations génétiques des plantes pour les grandes cultures renforcent l’économie européenne de manière significative, en apportant 14 milliards d’euros au produit intérieur brut de l’UE. Elles stimulent aussi la croissance et l’emploi dans l’UE et ont amélioré le revenu annuel des producteurs de grandes cultures d’environ 30 % ces dernières années. »




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