samedi 16 janvier 2016

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 10 au 16 janvier 2016



Cliquer sur le lien pour télécharger la revue de presse  relative aux activités du monde agricole nationale en format pdf : https://drive.google.com/file/d/0B31_DDeBbdcnOG1tcFY4dVpEcWc/view?usp=sharing

Pourquoi les bananes noircissent une fois coupées ?

Publié le 16/01/2016


Vos bananes, pommes ou poires, noircissent quand vous les coupez ! De quoi ruiner la plus jolie des salades de fruits. Pour retrouver la banane, tout est dans le citron !




Coupez les bananes en rondelles, les pommes en tranches, les poires en dés… elles noircissent, et votre salade de fruits aussi ! Comment l’expliquer ? « Les végétaux sont faits de cellules : à l’intérieur de celles-ci on trouve des enzymes, qui sont des protéines, et des polyphénols, des molécules que l’on retrouve principalement chez les végétaux », précise Hervé This, physico-chimiste à l’Institut de recherche agronomique (Inra). Lorsque l’on coupe un fruit ou un légume, on va alors endommager les cellules et libérer les enzymes. >>> lire la suite

Institutionnalisation et développement de l'agriculture biologique. Quelles leçons pour l'agroécologie

Intervenant(s):Eve Fouilleux (Cirad - UMR Moisa)

Date : 12/01/2016


L’intervention, qui se place dans le champ des sciences sociales, propose d’analyser les dynamiques de développement de l’agriculture biologique (AB) à partir d’une approche globale (France, Europe, monde). Elle décrira le développement de l’AB depuis les travaux des ‘pères fondateurs’ au début du vingtième siècle et les mouvements sociaux qui s’en sont inspirés, jusqu’à la mise en place et au renforcement progressif d’un dispositif de régulation de plus en plus formalisé (cahiers des charges, label, certification, accréditation), institutionnalisé au niveau national à partir des années 80 et au niveau européen à partir des années 90. Le dispositif a ensuite été diffusé dans les pays du sud. A partir de divers exemples empiriques concrets, la présentation illustrera trois points principaux : (i) la définition de l’AB (qu’est ce qui est du « vrai » bio, qu’est-ce qu’il ne l’est pas ?) fait depuis toujours l’objet de controverses et d’interprétations différentes, qui se traduisent par une multiplicité de standards/labels (publics et privés) en concurrence ; (ii) le dispositif de régulation de l’AB tel qu’il s’est imposé en Europe et dans le reste du monde s’est à la fois traduit par une importante diffusion du bio (le nombre de producteurs et de consommateurs ne cessant de croître ainsi que les parts de marché du secteur), mais également par une forme de « conventionnalisation » du secteur et un éloignement important de son projet politique initial ; (iii) le développement de l’AB renvoie bien sûr au développement du marché des produits issus de l’AB, mais celui-ci va de pair avec l’explosion d’au moins deux marchés de services spécifiques associés, tout aussi globalisés que le premier : celui de la certification et celui de l’accréditation, qui génèrent un intense business, important à appréhender pour comprendre l’évolution du secteur. La présentation pourra s’ouvrir sur un débat concernant d’éventuelles leçons à tirer au sujet des futurs envisageables pour l’agroécologie.

Vidéo(s)

 Lien vers l'enregistrement vidéo

https://vimeo.com/groups/agroecologie/videos/151783192
Les questions à Eve Fouilleux (Cirad - UMR Moisa)


Source: http://www.agropolis.fr/

jeudi 14 janvier 2016

Rapport: L'aide à l'innovation agricole une priorité pour la communauté internationale ?

La présente étude analyse, à partir de données de l’OCDE sur la période 2002-2012, les montants et la variabilité de l’aide au développement consacrée aux activités de recherche et de vulgarisation dans les secteurs agricole, de la pêche et de la foresterie. L’analyse conclut que celle-ci se fait de plus en plus insuffisante et imprévisible.



Lire le rapport (42 p.) :
Cliquez ici pour lire l'article














Céréales: les stocks mondiaux de blé à un niveau record

Les stocks mondiaux de blé ont atteint en janvier le niveau exceptionnel 232 millions de tonnes, soit près de 10 % de plus que le précédent record établi l’an dernier, selon les estimations publiées mardi par le ministère américain de l’Agriculture (USDA).

 

 


© P. Crapon/GFA

Dans son rapport mensuel publié le 12 janvier 2016, très attendu par les marchés, le ministère a revu à la hausse de plus de deux millions de tonnes sa précédente estimation, « en raison d’une augmentation de l’offre et d’une baisse de la consommation » de blé.
Les nouvelles estimations revoient légèrement à la hausse la moisson engrangée à l’été 2015 en Russie, au Pakistan et dans l’Union européenne (+1,2 million de tonnes au total). La récolte est en revanche revue à la baisse en Uruguay et au Brésil, où les cultures ont été endommagées par les pluies excessives.
Si l’abondance de la dernière moisson était déjà connue, la « grande surprise » vient plutôt « des prévisions de surface de blé d’hiver pour la prochaine récolte aux États-Unis », estime Sébastien Poncelet, du cabinet Agritel. Les emblavements sont revus en baisse de 7 % en moyenne, « alors que les plus pessimistes s’attendaient à 3 % ». En cause probablement, « les stocks élevés qui découragent les agriculteurs » américains de semer du blé, explique l’analyste. Les exportations américaines de blé sont très poussives ces derniers mois en raison du dollar fort qui rend la céréale trop chère à l’international.

La semaine verte international de Berlin (IGW) 15.-24. Janvier 2016


La semaine verte international de Berlin (IGW) est une exposition internationale unique en son genre de par son orientation pour les secteurs alimentaire, de l’agriculture et de l’horticulture. Dans un même temps, la Semaine verte est le point de départ pour le Forum mondial de l'alimentation et d'agriculture (GFFA) avec plus de 70 ministres du domaine.
Les producteurs d’agroalimentaire du monde entier utilisent l’IGW sous forme de stands communs de vente directe du producteur au consommateur afin de tester et lancer sur le marché leurs produits, et ainsi renforcer leur image de marque. Il est a noté également que les sujets des ressources renouvelables, des produits biologiques, des zones rurales et du jardinage gagnent des plus en plus d’importance.
Le GFFA est une conférence internationale sur les réflexions d’avenirs de l'agriculture et de la production alimentaire mondiale. GFFA donne l’occasion à la politique, l’économie, la science et la société civile d’échanger sur des questions politiques agricoles et de sécurité alimentaire. Pour de plus amples informations veuillez contacter:

Evelin Ayadi-Krenzer
e.ayadi-krenzer(at)ahk-algerie.org

 The GFFA 2016 will be take place in Berlin from 14 – 16 January 2016
 http://www.gffa-berlin.de/en/



Ferroukhi jeudi à Berlin pour participer au forum mondial de l'alimentation et de l'agriculture


Le ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, prendra part au forum mondial de l'alimentation et de l'agriculture (GFFA 2016), qui se tiendra du 14 au 16 janvier dans la capitale allemande Berlin, a indiqué mercredi le ministère dans un communiqué.
 
Placé sous le thème: comment nourrir les villes, l'agriculture et les zones rurales en ces temps d'urbanisation, ce forum sera consacré aux conséquences de l'urbanisation sur la sécurité alimentaire de la population mondiale.

Les participants à cet évènement qui se tient dans le cadre de la Semaine verte internationale (15-24 janvier 2016) débattront des questions relatives à l'approvisionnement des villes en denrées alimentaires sûres et saines et le rôle des régions rurales dans un environnement de plus en plus urbanisé.

Dans le cadre de ce forum, M. Ferroukhi prendra part, par ailleurs, au 8ème sommet des ministres de l'agriculture qui se tiendra samedi à Berlin, indique la même source.


 

mardi 12 janvier 2016

Maghreb-Proche-Orient, une dépendance alimentaire toujours plus impitoyable

Publié le 12/01/2016




Directives d'application volontaire à l'appui de l'intégration de la diversité génétique dans les plans nationaux d'adaptation au changement climatique

Année de publication: 2015
Éditeur: FAO
Pages: 50 p.
 
Télécharger: PDF
 
Résumé:
 Les Directives volontaires à l’appui de l’intégration de la diversité génétique dans les plans nationaux d’adaptation au changement climatique (Directives) , élaborées sous l’égide de la Commission des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture et adoptées par la Conférence de la FAO à sa trente-neuvième session, en 2015, portent sur l’aspect «ressources génétiques» de la planification de l’adaptation. Les Directives tiennent compte des caractéristiques des diverses ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture, pour lesquelles les difficultés à résoudre et les possibilités offertes dans l’optique du changement climatique ne sont pas les mêmes selon qu’il s’agit de tel ou tel type de ressources. Les Directives ont pour objectifs de favoriser l’utilisation des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agriculture à l’appui de l’adaptation au changement climatique et de soutenir leur in- corporation dans les plans nationaux d’adaptation au changement climatique, d’aider les experts en ressources génétiques et ceux qui s’occupent de l’adaptation au changement climatique à identifier les difficultés à résoudre et les possibilités offertes dans le cadre de l’utilisation des ressources génétiques pour l’alimentation et l’agri- culture à l’appui de l’adaptation et à s’y atteler, et enfin, de promouvoir la participation des parties prenantes dans le domaine des ressources génétiques aux processus nationaux de planification de l’adaptation au changement climatique. 

Source:  http://www.fao.org/

 


La fertilité des sols part en poussière

Publié le 10/11/2016


       Un tiers des terres arables de la planète sont plus ou moins menacées de disparaître - Shutterstock
Moins productives et moins nombreuses, les terres arables ne suffiront bientôt plus à nourrir l’humanité. Un nouveau rapport des Nations unies donne l’alarme.

Au cours des cent dernières années, un milliard d’hectares de terres fertiles, l’équivalent de la surface des Etats-Unis, se sont littéralement volatilisés. Et l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) s’inquiète de de l’avenir des surfaces restantes. Dans un rapport de 650 pages, publié en décembre à l’occasion de la clôture de l’Année internationale des sols, elle constate qu’un tiers des terres arables de la planète sont plus ou moins menacées de disparaître. « Si rien n’est fait, explique son directeur José Graziano da Silva, c’est la production vivrière et la sécurité alimentaire de l’humanité qui pourraient être compromises. »

lundi 11 janvier 2016

Assegas Amegaz 2966


Agriculture / International : le think tank Momagri lance un indicateur de « solvabilité alimentaire » des Etats




Lors d'une conférence de presse sur le Salon international de l’agriculture (SIA) 2016 (27 février-6 mars), le Mouvement pour une organisation mondiale de l’agriculture (Momagri) a dévoilé, le 7 janvier au soir, le premier indicateur de la première agence de notation agricole, constituée par ce think tank avec les coopératives Limagrain, Euralis, InVivo, Coop Fédérée du Québec, la FNPSMS (interprofession des semences de maïs et sorgho) et le Crédit Agricole.

Il s’agit de l’indicateur de solvabilité alimentaire (ISA), qui détermine le niveau de puissance agricole d’un État et donc sa capacité à satisfaire sa sécurité alimentaire intérieure, ainsi que le potentiel de croissance de ces actifs. Un indicateur qu’il a fallu « trois ans pour construire », a révélé le dirigeant de Momagri et qui concerne 36 pays, dont la France, « bien classée », mais aussi des pays plus étonnants, comme le Burkina-Faso et l'Éthiopie, « qui possèdent un potentiel de croissance convenable ».

L’Éthiopie a le potentiel pour égaler la France

De façon concrète, à l’instar de l’Allemagne et des États-Unis, la France hérite d’un triple A, soit la meilleure évaluation, alors que le Royaume-Uni doit se contenter de AA+/AA comme l’Algérie. Quant à l’Espagne, l’Italie et le Japon, ils sont classés en A+/A-, la Belgique et le Portugal en BBB/BB+, un niveau également atteint par le Burkina Faso, alors que l’Éthiopie se situe un peu en dessous, avec BB-/B+. Outil d’aide à la décision des investisseurs et des États, l’ISA n’est pas figé. Selon Jacques Carles, l’agence Momagri, qui prévoit d’ajouter une quinzaine de pays à son classement cette année, estime que l’Éthiopie possède un potentiel suffisant pour se hisser au niveau de la France.

« Aujourd’hui, quand on voit la faillite des négociations à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), on sait qu’il n’y a plus de juge de paix. Et donc pour donner un peu de visibilité dans l’agriculture, nous avons voulu faciliter la coopération internationale, la prise de décision et la mise en place de stratégies », a justifié le dirigeant de Momagri. Deux autres indicateurs doivent compléter l’ISA : d’une part, le SGPAA (Soutiens globaux à la production agricole et alimentaire) qui doit permettre de comparer les moyens budgétaires mis en place par les différentes nations, tout en s’éloignant des indicateurs officiels jugés peu fiables – Jacques Carles a ainsi indiqué que, par habitant, « les États-Unis versent deux fois et demi plus de subventions et que la Chine atteindra le niveau de la France dans un à deux ans » ; d’autre part, le FAPSI (Food and Agricultural Policies Stability Index), indicateur en cours de construction pour le compte de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), évaluera la stabilité des politiques agricoles.

François Pargny




Comme l’avait promis le matin même son délégué, Jacques Carles (notre photo), lors de la conférence de presse sur le Salon international de l’agriculture (SIA) 2016 (27 février-6 mars), le Mouvement pour une organisation mondiale de l’agriculture (Momagri) a dévoilé, le 7 janvier au soir, le premier indicateur de la première agence de notation agricole, constituée par ce think tank avec les coopératives Limagrain, Euralis, InVivo, Coop Fédérée du Québec, la FNPSMS (interprofession des semences de maïs et sorgho) et le Crédit Agricole.
Il s’agit de l’indicateur de solvabilité alimentaire (ISA), qui détermine le niveau de puissance agricole d’un État et donc sa capacité à satisfaire sa sécurité alimentaire intérieure, ainsi que le potentiel de croissance de ces actifs. Un indicateur qu’il a fallu « trois ans pour construire », a révélé le dirigeant de Momagri et qui concerne 36 pays, dont la France, « bien classée », mais aussi des pays plus étonnants, comme le Burkina-Faso et l'Éthiopie, « qui possèdent un potentiel de croissance convenable ».
L’Éthiopie a le potentiel pour égaler la France
De façon concrète, à l’instar de l’Allemagne et des États-Unis, la France hérite d’un triple A, soit la meilleure évaluation, alors que le Royaume-Uni doit se contenter de AA+/AA comme l’Algérie. Quant à l’Espagne, l’Italie et le Japon, ils sont classés en A+/A-, la Belgique et le Portugal en BBB/BB+, un niveau également atteint par le Burkina Faso, alors que l’Éthiopie se situe un peu en dessous, avec BB-/B+. Outil d’aide à la décision des investisseurs et des États, l’ISA n’est pas figé. Selon Jacques Carles, l’agence Momagri, qui prévoit d’ajouter une quinzaine de pays à son classement cette année, estime que l’Éthiopie possède un potentiel suffisant pour se hisser au niveau de la France.
« Aujourd’hui, quand on voit la faillite des négociations à l’Organisation mondiale du commerce (OMC), on sait qu’il n’y a plus de juge de paix. Et donc pour donner un peu de visibilité dans l’agriculture, nous avons voulu faciliter la coopération internationale, la prise de décision et la mise en place de stratégies », a justifié le dirigeant de Momagri. Deux autres indicateurs doivent compléter l’ISA : d’une part, le SGPAA (Soutiens globaux à la production agricole et alimentaire) qui doit permettre de comparer les moyens budgétaires mis en place par les différentes nations, tout en s’éloignant des indicateurs officiels jugés peu fiables – Jacques Carles a ainsi indiqué que, par habitant, « les États-Unis versent deux fois et demi plus de subventions et que la Chine atteindra le niveau de la France dans un à deux ans » ; d’autre part, le FAPSI (Food and Agricultural Policies Stability Index), indicateur en cours de construction pour le compte de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), évaluera la stabilité des politiques agricoles.
François Pargny
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