samedi 23 janvier 2016

25th International ICFMH Conference - FoodMicro 2016





July 19th - 22nd 2016 University College Dublin, Ireland


Sujet de l'événement :FoodMicro 2016 will discuss the areas of food microbiology, food safety, food hygiene, food biotechnology and the application of molecular approaches in all aspects of modern food microbiology.

Mots clés :  food conference, food conference 2016, food conference ireland 2016, food conference ireland, food microbiology 2016, food micro, foodmicro, food microbiology, food micro 2016, foodmicro 2016, food safety conference 2016, food micro programme, international committee on food microbiology and hygiene, icfmh, university college. 

Des pollinisateurs plus nombreux et variés augmenteraient les rendements agricoles (étude)

Publié le 22 janvier 2016 



Augmenter le nombre et la diversité des insectes pollinisateurs permet d’accroître les rendements agricoles, un objectif essentiel pour assurer la sécurité alimentaire mondiale et réduire la pauvreté, indique une étude publiée vendredi dans la revue Science.

Une équipe internationale d’une trentaine de 35 chercheurs a analysé 344 champs représentant 33 types de cultures en Afrique, en Asie et en Amérique latine, en relevant le nombre de pollinisateurs, leur variété et le rendement des récoltes sur une période de cinq ans (2010-2014).

Dans les parcelles de moins de deux hectares, l’augmentation du nombre d’insectes pollinisateurs permettrait de « réduire de 24% en moyenne l’écart de rendement » entre les champs les moins productifs et les plus productifs, selon l’étude.

Les rendements y « augmentent de manière linéaire avec la densité de pollinisateurs, ce qui suggère qu’une quantité et/ou une qualité insuffisante de pollinisation est en partie responsable des différences de rendement », écrivent les auteurs.

« Plus de deux milliards de personnes » dépendent de la production agricole de petites fermes (moins de deux hectares) dans les pays en voie de développement, souligne l’étude.
En revanche, dans les parcelles plus étendues, une plus grande densité de pollinisateurs n’entraîne une telle amélioration des rendements « que si ces champs accueillent une grande variété » de pollinisateurs.
La diversité de la faune pollinisatrice est souvent plus faible dans ces parcelles, avec une prédominance de l’abeille mellifère.

Les cultures pollinisées par les insectes assurent plus du tiers de notre alimentation à l’échelle mondiale, selon l’Institut national français de la recherche agronomique.

 

vendredi 22 janvier 2016

Vidéo: la technologie pour récolter les cultures et les fruits


Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 18 au 21 janvier 2016

Agro-écologie | Les filets anti-insectes deux fois plus rentables que les insecticides

20/01/2016 - Article

Au Bénin, les maraîchers savent non seulement planter les choux mais aussi tirer tout le bénéfice de leurs cultures grâce à une technique innovante élaborée en partenariat avec le Cirad. Pour éviter l'achat et l'usage de pesticides, ils utilisent des filets de protection anti-insectes pour leurs cultures. Preuve est donnée aujourd'hui de l'intérêt économique de cette technique : les chercheurs viennent de montrer que l'utilisation de filets est deux fois plus rentable que l'usage de pesticides. Elle permet également de tripler les marges nettes sur les productions. Les maraîchers bénéficient par ailleurs de productions et de revenus plus stables et mieux maîtrisés que dans les systèmes utilisant des insecticides. 

Cette lutte physique, qui consiste à poser des filets sur les cultures, est née d’un constat alarmant : l’usage excessif d’insecticides de synthèse sur les cultures provoque l’apparition de résistances chez les insectes, ce qui a pour conséquence de limiter l’efficacité de ces insecticides et de pousser les maraîchers à en utiliser toujours plus, avec des effets très dommageables pour la santé humaine.
BioNetAgro, le projet dont découle cette étude coût-bénéfice, a été financé par l'USAID et le Cirad et mené par le Cirad et la Michigan State University en partenariat avec KARI (Kenya), Egerton University (K), Icipe (K), INRAB (Benin), Université Abomey Calavi (Be), ONG APRETECTRA (Be) et A to Z Textile Mills (Tz). 

jeudi 21 janvier 2016

FORUM NATIONAL DE L'APICULTURE DE L'ALGÉRIE

Le Forum National de l’Apiculture de l’Algérie se déroulera à Alger à la Chambre Nationale de l’Agriculture le 27 et 28 janvier 2016. Le titre de l'événement sera «L’abeille ressource stratégique universelle pour le développement local, la biodiversité et la sécurité alimentaire».

L'événement est organisé par APIMED – Fédération des Apiculteurs de la Méditerranée et Felcos Umbria, avec le soutien de l’organisation locale l’Association Nationale des Apiculteurs Professionnels de l’Algérie - ANAP. Cela sera une occasion très importante pour présenter la campagne CooBEEration aux apiculteurs, étudiants, chercheurs et représentants des institutions locales, nationales et internationales de l'Algérie. 

Le Forum est réalisé dans le cadre du projet "Mediterranean CooBEERation: un réseau pour l'apiculture, la sécurité alimentaire et la biodiversité". Les partenaires de ce projet, cofinancé par la Commission européenne, sont FELCOS Umbria (Fonds pour la Coopération Décentralisée Locale et le Développement Humain Durable), APIMED (Fédération des Apiculteurs de la Méditerranée), le PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), le DIPSA (Département des Sciences Agricoles) de l'Université de Bologne, le DISAFA (Département des Sciences Agricoles, des Forêts et de l'Alimentation) de l'Université de Turin et l'INAT (Institut National Agronomique de Tunisie).

Pour de plus amples informations, cliquer sur le lien:
 

Contact: 
mohamed hamzaoui apisnationale.pro@gmail.com

Les mycorhizes, révolution verte: Émission des 23 et 24 janvier 2016

Cette semaine, une émission spéciale entièrement consacrée aux mycorhizes.

Ce mariage sous-terrain entre champignons et plantes est un phénomène fondamental et universel dans l'évolution. Mieux les comprendre pourrait aider nos forêts et notre agriculture.

Et c'est justement en agriculture que les mycorhizes pourraient avoir le plus grand impact. 

Certains parlent même d'une révolution. Les cultures mycorhizées ont déjà fait leur apparition un peu partout au Canada.

Émission des 23 et 24 janvier 2016

Cette semaine, une émission spéciale entièrement consacrée aux mycorhizes.Ce mariage sous-terrain entre champignons et plantes est un phénomène fondamental et universel dans l'évolution. Mieux les comprendre pourrait aider nos forêts et notre agriculture.Et c'est justement en agriculture que les mycorhizes pourraient avoir le plus grand impact. Certains parlent même d'une révolution. Les cultures mycorhizées ont déjà fait leur apparition un peu partout au Canada.Autant dans les Prairies de l'Ouest, comme au Québec, les résultats sont encourageants.

Posté par La semaine verte sur mercredi 20 janvier 2016

La recherche agricole chinoise à la conquête du monde

Publié le 20/01/2016

 
L'Académie chinoise des sciences agricoles  (CAAS) ambitionne de se développer à l’international afin d’exporter plus  de technologie agricole et d’encourager la coopération internationale. Le continent africain y aura toute sa place. Elle le fera via la création de centres de recherche à l’étranger.

L’Académie cherchera à multiplier les laboratoires agricoles multinationaux et communs ainsi que les centres d’exposition de la technologie agricole au cours du treizième Plan quinquennal (2016- 2020) a déclaré la semaine dernière  Li Jiayang, vice-ministre de l'Agriculture et président de l’Académie.

La CAAS va d’abord se concentrer sur la création de centres d’exposition en Afrique et en Amérique latine afin de promouvoir la technologie et les produits chinois a indiqué Li Jiayang ajoutant que « L'exportation de la technologie agricole a un  énorme potentiel ». L’établissement de  laboratoires multinationaux sera une priorité. Ils couvriront les domaines de la biotechnologie, de l'élevage, de la médecine vétérinaire, des ressources agricoles et de l'environnement.  Plus précisément les domaines clés de recherche seront le développement de nouvelles variétés de cultures, de races animales, des machines agricoles intelligentes et de la biotechnologie agricole.

L'Académie a, au cours des cinq dernières années, promu 70 variétés de riz hybride dans 15 pays d'Asie et d'Afrique et établi des laboratoires agricoles communs dans plusieurs pays,  dont l'Australie,  la Belgique, le Brésil  et le Kazakhstan, indique le communiqué du ministère chinois de l’Agriculture. 


 

Agriculture et recherche scientifique: mettre en oeuvre de la stratégie de diversification de l'économie

Le ministre de l'Agriculture, du développement local et de la pêche Sid Ahmed Ferroukhi et le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Tahar Hadjar ont appelé mercredi à intensifier les efforts et la coordination en les deux secteurs pour la réalisation des projets agricoles qui tablent sur la diversification de l'économie nationale et la création de richesses.

Dans son intervention lors d'une rencontre sur "la recherche scientifique et la créativité au service du développement agricole et de l'aquaculture", le ministre de l'Agriculture a indiqué que l'Algérie doit mettre en valeur toutes les capacités cognitives et le développement technologique au service de l'économie nationale.
Abordant la conjoncture économique du pays, le ministre a précisé que "nous avons quatre années devant nous pour réduire sensiblement les importations et nous engager dans l'exportation notamment dans certaines filières agricoles".

Il a appelé les chercheurs à accompagner les opérateurs et les producteurs et à leur assurer les moyens efficaces leur permettant d'améliorer leur productivité.
M. Feroukhi a cité certains projets dont la mise en oeuvre exige un appui technique et scientifique important notamment la multiplication des filières, l'augmentation des surfaces agricoles irriguées, la mise en valeur des terres et le développement de l'aquaculture.

Il a en outre appelé à la mise en oeuvre des projets de développement sur la base des recherches mises au point par les deux secteurs, rappelant la nouvelle stratégie adoptée par le secteur de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour faire de l'université un acteur économique.

M. Tahar Hadjar a indiqué de son côté que la nouvelle loi d'orientation sur la recherche scientifique qui sera promulguée prochainement "devra accélérer la recherche dans le secteur économique", sachant qu'à partir de 2017, chaque université aura un projet d'entreprise qui lui permettra de commercialiser ses produits de recherche.
Selon le ministre, cette loi consacrera les projets de recherche scientifiques nationaux qui cadrent avec les exigences des secteurs sociaux et économiques.

M. Hadjar a rappelé le lancement en 2010 de plusieurs programmes sur la sécurité alimentaire et le développement durable, pour lesquels 1970 chercheurs et 501 équipes pluridisciplinaires ont été mobilisés, ajoutant que des compétences travaillent dans 200 laboratoires de recherche dans les domaines de l'agriculture, la biologie, la biotechnologie, l'environnement et l'hydraulique.

Le ministre a souligné que la conjoncture économique actuelle "nous impose d'accélérer les concertations avec les secteurs concernés pour orienter la formation universitaire et la recherche scientifique vers les domaines économique, agricole et industriel".

 

Brochure FAO: Les changements climatiques, l'agriculture et la sécurité alimentaire

Année de publication: 2016
Éditeur: FAO
Pages: 4 p.


Résumé:
 Le monde s’est engagé à éliminer la pauvreté extrême et la famine d’ici à 2030 et s’engage résolument sur la voie de la durabilité. Les changements climatiques mettent en danger les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des pauvres qui vivent en milieu rural.

Télécharger: PDF



Source: http://www.fao.org/

Les animaux et les plantes souffrent aussi de l’hiver trop doux

Marie-Josée Cougard / Journaliste | Le 20/01/2016


Les animaux autant que les plantes doivent s’adapter aux conséquences du réchauffement climatique. Des pans entiers de l’économie agricole sont à repenser.


Le réchauffement climatique ne se limite pas à des gains de températures. C’est aussi beaucoup de changements brusques de météo et d’excès climatiques en tous genres, qui bousculent l’élevage et les récoltes. Une vache qui a trop chaud mange moins. Et si elle mange moins, elle produit moins de lait. « Au-delà de 20 à 25 degrés, on voit le rendement des Holstein baisser. Ces animaux ont un métabolisme très fort, qui fait qu’elles ont déjà naturellement du mal à se refroidir », explique Jean-François Soussana, directeur scientifique chargé de l’environnement à l’Institut national de recherche agronomique (Inra).
Les éleveurs n’ont pas attendu le réchauffement climatique pour constater la baisse du rendement laitier l’été. Mais c’est devenu un problème sur lequel les scientifiques, parmi lesquels les chercheurs de l’Inra, planchent très sérieusement. Même si la hausse des températures a plus d’un siècle. « Depuis 1900, le thermomètre est monté de 1 à 1,5 degré en France », explique Jean-François Soussana.

mardi 19 janvier 2016

Vidéo: Produire plus avec moins en pratique

Vidéo
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Produire plus avec moins en pratique: le maïs, le riz, le blé

Guide pour une production céréalière durable

On trouvera dans le présent guide une application concrète du modèle «Produire plus avec moins» de la FAO pour une intensification durable de la production des cultures fondamentales en matière de sécurité alimentaire, à savoir le maïs, le riz et le blé. À l’aide d’exemples recueillis en Afrique, en Asie et en Amérique latine, il montre comment les systèmes agricoles fondés sur l’écosystème aident les petits agriculteurs à améliorer les rendements des céréales, à renforcer leurs moyens d’existence, à réduire la pression exercée sur l’environnement et à accroître la résilience face au changement climatique. En cette période de transition mondiale vers une alimentation et une agriculture durables, ce guide sera un précieux outil pour les décideurs et les agents du développement.
 Source : http://www.fao.org/publications/

Symposium international sur le travail en agriculture

Maringá, Paraná , Brésil

8-11 novembre 2016


Le symposium est co-organisé par le département Inra Sad, le RMT Travail en élevage, le Cirad et d'autres partenaires, sur le thème "Réalités complexes et transformations du travail dans une diversité de modèles agricoles".

Ce symposium sur le travail en agriculture est organisé autour de 8 thèmes :

  1. les politiques de l'emploi et le soutien au revenu agricole
  2. la dynamique du travail agricole au niveau des territoires dans un contexte de changement global
  3. le travail des femmes en agriculture
  4. les transformations des organisations du travail dans les exploitations agricoles
  5. la santé au travail
  6. les transformations des identités professionnelles et de l'image des activités agricoles 
  7. le conseil et la formation
  8. travail agricole et innovations

Les propositions de communication peuvent être soumises jusqu'au 15 février 2016.




Reportage : des mutants dans notre assiette

En 1997, avec la brebis Dolly, le grand public découvrait les clones. En France, l'Institut national de la recherche agronomique a conçu une trentaine de vaches clonées. Des animaux de laboratoire sur lesquels, dans l'Hexagone, seule l'expérimentation scientifique est permise. Mais ailleurs, aux Etats-Unis ou au Brésil par exemple, la production commerciale et la consommation de ces clones sont autorisées. Qu'en est-il en Europe ? 


Des produits agricoles algériens peuvent être labélisés par des systèmes distinctifs liés à l’origine (experts)

Les experts nationaux et étrangers participant à un séminaire régional organisé lundi à Guelma ont considéré que la qualité de divers produits agricoles algériens peut être reconnue dans le cadre de systèmes distinctifs liés à l’origine.

Les participants à cette rencontre de trois jours, organisée à l’Institut de technologie moyen agricole spécialisé (ITMAS) dans le cadre d’un projet inscrit au titre de la coopération avec l’Union Européenne (UE), ont évoqué, dans ce contexte, le miel, la figue de Barbarie et le gombo (gnawia) comme produits de terroir "satisfaisant aux critères de labellisation liés à l’origine".