jeudi 8 octobre 2015

Risque acridien/ Menace sur l'Algérie au printemps prochain

Publié le 7 octobre 2015




L’Algérie risque de connaître une invasion acridienne dans les tous prochains mois. C’est ce qu’a indiqué, hier, Brahim Ambar, un responsable de l’Office national de la météorologie  (ONM), en marge de la conférence internationale sur les changements climatiques et le rôle des technologies spatiales, organisée à Alger par l’Agence spatiale algérienne (ASAL), en partenariat avec le Bureau des affaires spatiales des Nations Unies (BAS). 

«Le climat a une forte influence sur l’activité acridienne qu’il faudrait surveiller de très près et mobiliser les moyens nécessaires pour faire face à d’éventuelles invasions», a-t-il déclaré, avant d’ajouter : «Un moindre coup de sirocco pourrait créer des couloirs d’invasion vers l’Algérie durant le printemps prochain». Selon lui, «les pluies assez marquées enregistrées à Tamanrasset, à Illizi et dans le nord du Sahel sont un facteur qui encourage la formation d’essaims acridiens  notamment durant la période automnale». «La reproduction estivale du criquet au niveau de l’extrême sud algérien et le nord des pays du Sahel (Mauritanie, Niger et Tchad), favorisée par les conditions climatiques qui y ont prévalu cette année, est un phénomène rarement observé», a déclaré, de son côté, Mohamed Lazar, chef de département de lutte anti-acridienne à l’Institut national de la protection des végétaux (INPV).

En somme, pour ces spécialistes, les dérèglements climatiques pourraient avoir des répercussions néfastes sur l’agriculture. Et une invasion de criquets n’est pas à écarter.

Elyas Nour



Nécessité de s'orienter vers une agriculture "contractuelle"

mercredi, 07 octobre 2015



MOSTAGANEM - Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi a insisté, mercredi à Mostaganem, sur la nécessité de s’orienter vers une agriculture "contractuelle" basée sur des contrats entre l'agriculteur et l’acheteur.

Ces contrats comporteront les délais de vente et les prix pour préserver l’intérêt de chaque partie, a indiqué le ministre lors d'une rencontre avec des agriculteurs de la région, dans le cadre de sa visite de l’exposition sur l’agriculture "Mosta Agro".

M. Ferroukhi a ajouté, dans ce contexte, que les agriculteurs bénéficieront, dans de telles opérations, d'avantages dont un soutien, une dotation en matériel et l'approvisionnement en semences et engrais.
Par ailleurs, il a exhorté les opérateurs économiques privés activant dans le secteur agricole à élargir le champ de leurs activités, à  accompagner les agriculteurs à travers des programmes de formation et de vulgarisation.Le ministre a, en outre, mis l’accent sur la nécessité de rapprocher les agriculteurs des banques à travers des sorties aux exploitations agricoles en collaboration avec la chambre d'agriculture, pour faire connaitre les prestations et offres des établissements bancaires et des dispositifs d’accompagnement.
D'autre part, il a sommé les responsables de la chambre agricole de la wilaya de Mostaganem d'achever l’opération de distribution de la carte de fellah avant la fin de l’année en cours.
L’exposition "Mosta Agro", ouverte mardi sous le slogan "Développer l’agriculture pour accroitre la production", enregistre la participation de 40 exposants de différentes filières agricoles outre des opérateurs dans des domaines liés au secteur.

Cette manifestation de trois jours est initiée par la chambre d'agriculture de la wilaya, la direction des services agricoles (DSA) de Mostaganem et la société spécialisée en expositions techniques "Effectif".
Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche poursuit sa visite d’inspection dans la wilaya par la visite d'un nombre de structures relevant de son secteur, notamment un abattoir avicole et de transformation de viandes blanches à Hassiane, la ferme "El Boustane" (312 hectares) à Fornaka, inscrite dans le cadre du partenariat entre une ferme et un investisseur privé.
Il inspectera, dans la commune de Ouled Boughalem, un périmètre agricole irrigué à partir du barrage "Kramis" dans sa première tranche s’étendant sur une superficie de 1.120 ha.
M. Ferroukhi procèdera, aussi, à l’inauguration d’une poissonnerie au port de pêche et de plaisance de Salamandre.

Source:  http://www.aps.dz/economie/29652-n%C3%A9cessit%C3%A9-de-s-orienter-vers-une-agriculture-contractuelle


L'aquaponie, ou comment faire pousser des légumes grâce aux poissons

- Mercredi 7 octobre 2015



Marier l’élevage de poissons et l’agriculture hors-sol, tel est le principe de l’aquaponie. Bien qu’éminemment écologique, cette méthode ancestrale reste encore marginale.
Rien à voir avec l’aqua-poney. L’aquaponie consiste à faire pousser des plantes hors-sol (technique dite de "l’hydroponie") avec de l’eau issue de poissons d’élevage (aquaculture). Concrètement, l’eau des poissons (d’eau douce) passe d’abord entre les mains d’habiles bactéries qui transforment l’ammoniac des déjections animales en nitrate, très apprécié des végétaux. Ces derniers sont cultivés hors-sol (sans terre, donc) et leurs racines barbotent dans l’eau préalablement filtrée. Le nitrate est ainsi englouti par les plantes, qui laissent alors une eau purifiée, ensuite reversée aux poissons. Un mini-écosystème, en somme.

Une technique aux multiples avantages

On ne peut plus écologique, cette méthode ancestrale ("on en retrouve la trace en Amérique centrale chez les Aztèques", dixit l’Institut national de la recherche agronomique) a l’avantage d’être peu gourmande en eau. En effet, l’aquaponie fonctionne en circuit fermé. Autre avantage, elle peut se pratiquer partout, et même au cœur des villes. En témoignent les grands hangars de FarmedHere à Chicago, ou les cultures d’Urban farmers, sur les toits de Zurich. Aussi, cette culture en symbiose ne requiert ni antibiotiques pour les poissons, ni insecticides pour les plantes. Tomates, truites, salades, poivrons… Tout est bio, tout est bon.

À l’étude en France

En France, cette technique agricole reste très marginale. Spécialisée dans la vente de bassins-potagers aquaponiques, la ferme aquacole d’Anjou fait figure d’exception. Son slogan : "Oubliez l'arrosage, le désherbage, les engrais et pesticides... jardinez sans vous baisser et consommez vos légumes frais !" En parallèle, l’aquaponie est actuellement à l’étude dans le cadre du projet APIVA (Aquaponie innovation végétale et aquaculture) piloté entre autres par le ministère de l’Agriculture et l’Inra. Objectif : "tester et caractériser techniquement et économiquement  différents systèmes aquaponiques en vue d’un transfert de la technologie vers les professionnels". Lancé au printemps 2015, APIVA devrait s’achever en 2018.

Pour aller plus loin, regardez ci-dessous un reportage de France 2 sur l’aquaponie :

Source:  http://www.geo.fr/environnement/les-mots-verts/agriculture-l-aquaponie-ou-comment-faire-pousser-des-legumes-grace-aux-poissons-158278


Journées Internationales de Biotechnologie (JIB2015)

Cher(e)s collègues,
Bonjour,
 
Nous avons le plaisir de vous communiquer la dernière annonce des Journées Internationales de Biotechnologie (JIB2015) de l’Association Tunisienne de Biotechnologie (A.T.Biotech.) qui auront lieu du 20 au 24 décembre 2015 (soit 5 jours et 4 nuits: 20, 21, 22 et 23) à l’hôtel Riu Palace Royal Garden-Djerba.
 
Le comité d’organisation a le plaisir de vous informer que:
 
· Pour des raisons imprévues, nous avons changé de l'hotel Riu Palm Azur (4 étoiles) à l'hôtel Riu Palace Royal Garden (5 étoiles)
· Plusieurs conférenciers ont été déjà programmés par d'éminents collègues Tunisiens, Algériens et Européens: Voir liste sur le site web
· Les dates limites de réception des résumés sont fixées comme suit:
          15 octobre 2015 pour les communications orales.
          22 octobre 2015 pour les communications par affiche.
· La réponse est fixée au plus tard pour le 5 novembre 2015.
· La confirmation de la participation est fixée pour le 15 novembre 2015.
· L'inscription et la soumission des résumés doit se faire obligatoirement en ligne via le site web de l’ A.T.Biotech.: http://www.atbiotech.org/
· Pour que le résume soit accepté on line il faudrait obligatoirement soumettre un résumé qui comporte 250 mots minimum à 350 maximum (à part le titre et l'affiliation.
·  Les frais d’inscription couvrent les 4 nuitées 20, 21, 22 et 23 décembre en chambre double et en "all inclusive soft".
·  Les bons de commande sont à libeller au nom de l’A.T.Biotech. (Matricule Fiscale:1361035/B). Pour faciliter l’accueil, prière de nous présenter les bons de commande avant la tenue des journées.
 
· Pour de plus amples renseignements, vous pouvez également consulter le site web de notre association sur le lien suivant: http://www.atbiotech.org/
· Des navettes gratuites (2 ou 3 bus selon besoin) seront assurées entre la Gare de Sfax et l'Hôtel à Djerba (le 20/12/2015). L’horaire sera en correspondance avec les trains en provenance de Tunis. Pour le retour, des navettes Djerba-Sfax seront également organisées gratuitement le 24/12/2015. Les modalités d'inscription seront précisées ultérieurement.
 

mardi 6 octobre 2015

Mostaganem: riche participation à la première exposition agricole "Mosta Agro"

Une quarantaine d'exposants prendront part à la première édition de l’exposition agricole "Mosta Agro", prévue du 6 au 8 octobre à Mostaganem, a-t-on appris dimanche de la chambre d’agriculture.
Organisé sous le slogan "Développement de l’agriculture pour accroitre la production", ce rendez-vous regroupera des exposants de différentes récoltes agricoles, des opérateurs dans d’autres domaines liés au secteur dont l’élevage bovin, l'aviculture, emballage et froid, des pépiniéristes, des représentants d'instituts agronomes, de banques et des spécialistes en matériel agricole de plusieurs wilayas.

Une série de communications techniques sont programmées abordant des problèmes auxquels sont confrontés des filières agricoles (maraichers, avicoles et éleveurs de bovins), la lutte biologique contre les parasites, les modes de production, de traitement et d'usage d’engrais en culture maraichère, entre autres.
Il est prévu aussi des sorties vers des exploitations agricoles de la région, notamment des terres destinées à des expérimentations sur certaines cultures.

Cette manifestation vise à faire découvrir les diverses récoltes produites localement, échanger les expériences entre agriculteurs, opérateurs, a-t-on indiqué à la chambre agricole.
Cette exposition se tiendra au centre équestre de Sayada, à l'initiative de la chambre agricole, de la direction des services agricoles de Mostaganem et de la société "Effectif" spécialisée dans les foires techniques.

Source:  http://www.maghrebemergent.com/actualite/breves/fil-maghreb/51753-algerie-une-quarantaine-d-exposants-a-la-1ere-exposition-agricole-mosta-agro-du-6-au-8-octobre-a-mostaganem.html

Les pays d'Afrique du nord devraient rationaliser l’utilisation des ressources face aux changements climatiques (experts)

Publié le Mardi, 06 octobre 2015 


 
Les pays d’Afrique du Nord, notamment du Maghreb, sont contrains de rationaliser l’utilisation des ressources naturelles face à la baisse des précipitations, la sècheresse et la rareté des sols fertiles qui sont lesprincipaux effets des dérèglements climatiques, ont recommandé lundi des spécialistes en environnement.

Dans la région du Maghreb, les ressources en eau et en sol se réduisent davantage à cause des changements climatiques qui se manifestent notamment par la réduction des précipitations, des sècheresses prolongées et les hausses des températures, constatent Tabet Mahi, chercheur à l’université d’Oran.
Intervenant à la conférence internationale sur les changements climatiques, ce spécialiste estime la réduction des précipitations de 15% entre 1926 et 2006 en plus des décalages des régimes pluviométriques donnant lieu à des perturbations au niveau des saisons.

Autre conséquence de ces changements, l’envasement des barrages accentué par le manque de boisement en amont.

M. Tabet a recommandé dans ce sens de rationaliser les ressources en eau aussi bien conventionnelle ou non conventionnelles à travers le captage des eaux pluviales, la révision de la politique d’irrigation étant donné que l’agriculture consomme l’équivalent de 70% quantités mobilisées.

"L’irrigation doit être menée de façon réfléchie selon les besoins notamment pendant la période critique (mars et avril) où les cultures ont plus besoin d’eau", affirme ce spécialiste qui a présenté les impacts des changements climatiques sur les ressources en eau au Maghreb.

Il souligne aussi la nécessité de rationaliser l’utilisation de cette ressource en réduisant le gaspillage tout en appelant à la révision de sa tarification qui est l’un des facteurs encourageant son épuisement.

Dans le domaine agricole, l’enseignant chercheur au Centre international des hautes études agricoles en Méditerranée (CIHEAM), Omar Bessaoud, estime que les modèles agricoles maghrébins sont des modèles qui encouragent  l’intensification des ressource, alors que les changements climatiques de plus en plus sévères affectent particulièrement le secteur agricole.

« Ces politiques intensives et ces modèles de croissance très productivistes vont à contre courant» du développement durable, selon lui.

Il a mis en exergue le potentiel agricole réduit qui caractérise cette région dont le manque de foncier  (23 millions d’hectares) et la pression démographique sur les ressources (85 millions d’habitants). Le Maghreb dispose aussi d’une superficie irriguée très réduite, alors que les trois quart de sa surface (70%) est aride et semi-aride.

"Au Maghreb on demande à l’Agriculture d’être le modèle de développement alors que les ressources sont rares. Je suis pour (...) une croissance plus modérée de l’agriculture", a-t-il dit recommandant dans ce sens le développement d’autres activités dans les zones rurales qui abritent des populations agricoles.
La conférence qui se déroule sous le thème "Les changements climatiques: une réalité à prendre en compte dans les trajectoires de développement: modélisation, outil spatial et adaptation", intervient à quelques semaines de l’organisation de la conférence des Parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP-21), prévue à Paris du 30 novembre au 11 décembre prochains.
Les travaux de cette conférence à laquelle prennent part des experts de la région Afrique du Nord et Sahélo-saharienne, des agences spatiales, des représentants d'Organisations régionales, se poursuivront jusqu’à mardi en plénière et en ateliers et seront sanctionnés par des recommandations.

Source:  http://www.aps.dz/sante-sciences-tech/29558-les-pays-d-afrique-du-nord-devraient-rationaliser-l%E2%80%99utilisation-des-ressources-face-aux-changements-climatiques-experts




Faible production du miel dans les pays d'Afrique du nord

lundi, 05 octobre 2015


  La production du miel dans les pays d'Afrique du nord reste faible en dépit des potentialités importantes dont recèle cette région, a indiqué lundi à Alger une responsable auprès du ministère de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche.
"Les pays d'Afrique du Nord disposent d'importantes potentialités mellifères, mais la production du miel reste faible", a indiqué la chargée du dossier apiculture au ministère, Karima Izeboudjen, lors d'une formation régionale sur les techniques modernes d'apiculture.
Cette faiblesse du niveau de production est dûe, a-t-elle expliqué, au manque de maîtrise des techniques de production intensive de la part des apiculteurs, aux changements climatiques ainsi qu'à la faiblesse de la transhumance, c'est-à-dire le déplacement des ruches en fonction de la production du nectar par fleur ou "miellé".

Concernant l'Algérie, la production apicole annuelle est de l'ordre de 6.000 tonnes actuellement et devra atteindre 10.000 tonnes/an à l'horizon 2019.
"L'Algérie s'est engagée depuis 2000 dans le développement de l'apiculture en l'érigeant en filière vu son impact sur le développement durable et la sécurité alimentaire, et ce, à travers des programmes visant sa modernisation et son intensification", selon Mme Izeboudjen.

La mise en oeuvre de ces programmes a permis l'accroissement du cheptel apicole qui est passé de 360.000 colonies d'abeilles en 2000 à 1,3 million de de colonies en 2015, a-t-elle expliqué.
S'exprimant, par ailleurs, sur les objectifs de cet atelier de formation, Mme Izeboudjen a affirmé qu'il s'agissait de renforcer la production du miel à travers des techniques de production modernes notamment l'intensification de l'essaimage artificiel et l'élevage des abeilles-reines, la valorisation des produits de la ruche (miel, pollen, cire, propolis et gelée royale) et la fabrication des ruches modernes.
Cette rencontre technique de trois jours fait suite à d'autres qui  s'étaient tenues dans d'autres sous-régions africaines, dans l'objectif d'assurer la protection de l'abeille et de contribuer à la sécurité alimentaire en Afrique, a-t-elle encore souligné.

Les participants viennent de Tunisie, de Libye, de Mauritanie, d'Egypte, du Soudan et du Kenya.
L'atelier est organisé par le Bureau interafricain des ressources animales de l'Union Africaine (UA-BIRA, siège à Nairobi), la Fédération algérienne des associations d'apiculteurs (FAAA) et l'Institut national de la recherche agronomique d'Algérie (INRAA).

Source:  http://www.aps.dz/economie/29542-faible-production-du-miel-dans-les-pays-d-afrique-du-nord


إعلان جائزة خليفة الدولية لنخيل التمر 2016