jeudi 8 septembre 2016

Revue de presse hebdomadaire de l'INRAA du 04 au 08 septembre 2016

La permaculture est officiellement une activité rentable selon l’INRA France

Aujourd’hui, l’agriculture n’a qu’une obsession, le rendement. Respectueuse de la nature et de l’homme, la permaculture s’affiche comme une agricole durable. Une alternative rentable selon l’INRA France qui s’est penché sur le cas de la luxuriante Ferme du Bec Hellouin.

Produire à la main une profusion de fruits et légumes sur une petite surface, c’est le défi de la permaculture. Basée sur un ensemble de techniques visant à créer une production agricole durable et écologique, ces pratiques sont respectueuses de l’homme, des animaux et de l’environnement. Très peu mécanisé et en circuit-court, ce concept simple a séduit la Ferme du Bec Hellouin dans l’Eure qui favorise la diversité et s’oppose à l’uniformité induite par l’agriculture industrielle.

Pour la première fois, une étude scientifique s’est penchée sur la viabilité économique de ce modèle agricole alternatif. Après quatre années d’étude (2001-2015) au sein de cette ferme normande gérée en permaculture, l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) a validé la permaculture comme une activité rentable.

La Ferme du Bec Hellouin, un modèle de permaculture

À l’origine de ce projet, Perrine et Charles Hervé-Gruyer, un couple qui n’avait aucune expérience agricole, a eu l’envie de produire autrement. “L’idée n’est pas de produire beaucoup mais de favoriser avec une diversité de plantes et d’animaux” souligne Charles. Le couple a fait le choix d’une agriculture bio affranchie des énergies fossiles et pourtant productive. Un franc succès désormais validé par l’INRA.

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Découvrez Wikwio, plateforme web collaborative dédiée à la flore adventice tropicale

  
Un nouvel outil collaboratif (portail web 2.0) de reconnaissance de plantes et de partage de connaissances est proposé par le Cirad dans le cadre de l'unité mixte de recherche Amap (« Botanique et Modélisation de l'Architecture des Plantes et des Végétations »). Consacré à la flore adventice, c'est-à-dire aux plantes spontanées qui font concurrence aux cultures, l'outil vise à aider les agriculteurs à mieux connaître ces « mauvaises » herbes, afin de mieux les gérer pour limiter les pertes de rendements. Plus de 400 espèces d'adventices du sud-ouest de l'océan Indien et d'Afrique australe y sont aujourd'hui référencées.



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Déclin des abeilles : une étude de l'INRA confirme la responsabilité des pesticides

Déclin des abeilles : l'exposition des mâles à un pesticide affecte indirectement la capacité de reproduction des reines selon un rapport des chercheurs de l'Inra (Institut National de Recherche Agronomique) publié dans la revue Scientific Reports début septembre 2016.

L'INRA de France vient d'annoncer que l'exposition des abeilles mâles à un pesticide, le fipronil, un néonicotinoïde, affecte indirectement la capacité de reproduction des reines. 


La mortalité dramatique des abeilles que nous observons depuis plusieurs années, bien que contestée par les lobbies de l'agrochimie, est sans aucun doute liée à l'utilisation massive des pesticides de synthèse systémiques (captés par les racines et circulant dans la sève), notamment ceux appartenant à la famille des néonicotinoïdes. Les abeilles butineuses en puisant dans les fleurs gorgées de ces poisons finissent par mourir.

La microbiologie des aérosols


La microbiologie des aérosols, discipline en plein essor, s’intéresse aux micro-organismes dont la dissémination s’effectue très majoritairement par voie aérienne. Certains d’entre eux peuvent avoir un impact sur l’agriculture de par leur pouvoir pathogène, mais aussi sur l’atmosphère de par leur capacité supposée à engendrer la formation de glace, et donc éventuellement celle de pluie ou de neige.


Bon nombre de ces micro-organismes proviennent des couverts végétaux, qui les émettent à certains stades de leur cycle et dans certaines conditions de milieu. La connaissance que nous avons des bioaérosols étant encore très limitée, la possibilité de réaliser des mesures fiables d’émission, à l’échelle de parcelles agricoles notamment, représenterait un progrès particulièrement intéressant. C’est ce que les chercheurs proposent de faire dans ce projet : développer une méthode de mesure des flux verticaux de microbes au-dessus de surfaces végétales.

La méthode envisagée repose sur un principe connu, celui de l’échantillonnage conditionnel (ou « relaxed eddy accumulation »). Il s’agit de l’adapter ici au cas des micro-organismes présents dans l’atmosphère. Au-delà du développement métrologique, ce projet devrait pouvoir permettre la réalisation d’un premier ensemble de mesures de flux dans des conditions contrastées de cultures et de microclimat.

Ces recherches sont soutenues par :
  

Quatrièmes Journées Scientifiques Internationales de l'Institut National Agronomique de Tunisie 2016 (JSI 2016)



Quatrièmes Journées Scientifiques Internationales de l'Institut National Agronomique de Tunisie 2016: Les défis de l’agriculture pluviale

16 et 17 Novembre 2016 à l’Auditorium de l’INAT, Tunis, Tunisie.

 

Sates importantes


Annonce et appel à participation: 1er septembre 2016
Date limite d’envoi des résumés des communications: 30 septembre 2016
Notification d’acceptation: mi-octobre 2016
Date limite de réception des bons de commandes: 7 Novembre 2016. 

Cliquez ici pour de plus amples informations



mardi 6 septembre 2016

Vidéo:Récolte soignée et minutieuse des olives cultivées parmi les rangs d’oliviers de Saïda (Algérie)

Appréciez et admirez, grâce à une somptueuse vue de haut, les immenses exploitations et les terres nourricières de notre fabuleux pays. Orus Agriculture lève le voile sur notre savoir-faire pour préserver la fertilité de nos terres d’Algérie.


Vient de paraître : site web du projet Cultivar soutenu par Agropolis Fondation



CultiVar, projet inédit sur Montpellier est un projet étendard financé par Agropolis Fondation. Son objectif : faire en sorte que la recherche menée à Agropolis alimente de nouveaux modules d'enseignement destinés aux étudiants de master et doctorat dans le domaine de l'amélioration génétique des plantes. Certains de ces modules seront insérés dès la rentrée de septembre 2016 dans les cursus de Montpellier SupAgro et de l'Université de Montpellier. Puis, dans un deuxième temps, au Sénégal et au Vietnam. Ils seront conçus et animés avec des techniques pédagogiques innovantes.



Rencontres qualimÉditerranÉe 2016 Agriculture 2025 : l'essentiel de l'innovation sur la qualité des sols




Au programme : conférences, débats, rendez-vous d'affaires... Rencontres organisées par le pôle de compétitivité Qualiméditerranée, Transferts et Madeeli pour échanger entre entreprises, organismes de recherche et formation pour favoriser l'émergence de projets R&D. Organisées avec le soutien d'Agrene, Agropolis International, Celestalab, Frayssinet, INRA, IRD, IFV, Valorhiz.


Le premier séminaire national sur la valorisation du figuier de barbarie


Le premier séminaire national surla valorisation du figuier de barbarie se tiendra le 16 et 17 septembre 2016 au Campus Universitaire d'Amizour (Béjaia).

Organisé par la DSA de Béjaia en collaboration avec l'Université de Béjaia et l'association Nationale pour le Développement du Cactus et la CAW. 

lundi 5 septembre 2016

Vidéo: Les pesticides triplent la mortalité des abeilles sauvages

Les insecticides de la famille des néonicotinoïdes, les plus efficaces jamais synthétisés, tuent massivement abeilles et bourdons. Il n’y a plus désormais que les firmes agrochimiques pour le nier. Ou du moins pour sous-évaluer le rôle de ces pesticides dans le déclin catastrophique des colonies d’insectes butineurs. Ces sociétés préfèrent le réduire à un facteur pathogène parmi d’autres : virus, monocultures réduisant et fragmentant leurs habitats, champignons, invasion de frelons, réchauffement climatique…

Il semble, au contraire, que les néonicotinoïdes multiplient par trois cette mortalité accélérée. C’est ce que défend une étude britannique publiée mardi 16 août par la revue Nature Communications et signée par sept chercheurs du centre pour l’écologie et l’hydrologie de Wallingford et de Fera Science Limited, un centre de recherche semi-privé sur l’environnement et l’alimentation sis à York (nord de l’Angleterre).

Voilà des années que les apiculteurs alertent sur l’impact des néonicotinoïdes, qu’ils lient à l’effondrement du nombre de leurs colonies d’abeilles, depuis que l’usage de ces produits chimiques s’est généralisé dans les campagnes occidentales, à partir de 1995.

De précédentes études scientifiques ont évalué leurs effets sublétaux et neurotoxiques sur les abeilles domestiques, en particulier. Elles ont montré notamment que celles-ci perdent leur sens de l’orientation, ou que les bourdons donnent naissance à 80 % de femelles en moins…

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Pays méditerranéens : La gouvernance des systèmes alimentaires


Les modes de consommation déterminent la durabilité des systèmes agricoles et alimentaires. Pour les pays méditerranéens, il y a urgence d’adopter des mesures pour évaluer les régimes alimentaires durables dans différentes zones agro-écologiques. A ce sujet, Marc Dedeire, maître de conférences en aménagement à l’université Montpellier 3 relève la nécessité de réfléchir à la façon de voir si les modes de consommation se régionalisent ou pas. C’est aussi, aux yeux du spécialiste, l’idée de voir s’il y a un système d’homogénéisation des modes alimentaires, voire un modèle alimentaire globalisé. Mais la question qui requiert davantage l’attention est celle de savoir «si la globalisation à l’échelle mondiale intègre importe la question de l’alimentation». Pour la Méditerranée, M. Dedeire propose de «chercher la façon de régionaliser les modes et modèles alimentaires». Les pays méditerranéens ont-ils les moyens d’aller vers cette «régionalisation alimentaire»? Le spécialiste cite, d’abord, l’existence des modes alimentaires, comme la «diète méditerranéenne».

En s’appuyant sur ce modèle, «on devrait promouvoir des actions intersectorielles innovantes pour contrer la dégradation des écosystèmes, la perte de biodiversité et la simplification des régimes alimentaires à travers l’amélioration des pratiques alimentaires durables». Les pays concernés sont appelés à «préserver cet acquis et mettre en avant cette particularité en intégrant une dimension de durabilité au point de pouvoir mieux gouverner cette région au niveau des modes de consommation alimentaires». M. Dedeire pense beaucoup à «l’intérêt d’un mode alimentaire régionalisé à l’échelle des grandes régions, pas forcément au niveau de chaque pays». Si, comme le proverbe le dit, «nous sommes ce que nous mangeons», alors nous devons aussi manger en respectant ce que nous sommes. D’autre part, le spécialiste dira que la question de la Méditerranée est importante parce qu’on a affaire à un territoire qui est «très homogène sur le plan climatique et agronomique». L’idée étant de pouvoir développer des stratégies de développement agricole et rural cohérentes à l’échelle du bassin méditerranéen. «Il sera également question d’imaginer un modèle de labellisation qui puisse convenir à tous les pays et de pouvoir, collectivement, faire connaître les produits de région à travers toute l’Europe, mais aussi à travers le monde», a ajouté M. Dedeire. D’autres spécialistes diagnostiquent que «réformer» l'agriculture sur des bases plus écologiques et plus directement nourricières ne suffira pas si le secteur agroalimentaire n'adopte pas une obligation de qualité nutritionnelle. Une prise de conscience nouvelle à l'instar des questions écologiques peut finir par faire évoluer le système alimentaire dominant. A l’avenir, les enjeux d'un changement vers un mode alimentaire plus durable peuvent être compris et acceptés par nombre de citoyens, incités à faire de nouveaux choix pour leur santé, mais aussi pour soutenir une gestion plus sociale et écologique de l'alimentation. Poser la question de la durabilité des systèmes alimentaires des territoires méditerranéens c’est reconnaître que la manière dont les citoyens s’organisent, dans l’espace et dans le temps, pour obtenir et consommer leur nourriture,  pose à l’heure actuelle de redoutables problèmes sociaux, environnementaux et économiques.

D’où l’urgence de repenser la gouvernance des systèmes alimentaires de la région, de la territorialiser. Et l’espace méditerranéen en a tous les atouts.

                                                                                                                           Fouad Irnatene

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Journal Résolis spécial MEDCOP : « Systèmes alimentaires territorialisés en Méditerranée »

Impliqués dans l’organisation du premier Forum Méditerranéen sur le Climat, les 4 et 5 juin 2015, à Marseille, l’IPEMED, RESOLIS, la Chaire Unesco en Alimentations du Monde et l’Association des Régions de France (ARF) ont souhaité porter, avec leurs partenaires du Sud et de l’Est de la Méditerranée, la Solution n°16, inscrite dans l’Agenda des Solutions Méditerranéen issu de la MEDCOP21. Cette Solution prévoit la constitution d’une base de connaissances sur les systèmes alimentaires territorialisés en Méditerranée.
Pour la MEDCOP Climat a donc été réalisé un ouvrage collectif intitulé « Systèmes alimentaires territorialisés et initiatives pour une alimentation responsable et durable en Méditerranée », qui contient des contributions d’experts d’Espagne, de France, d’Italie, du Maroc, de Tunisie et de Turquie.

Cet ouvrage, publié dans le cadre du Journal Résolis, nourrira l’Atelier 5 - « Enjeux climatiques, dégradation des sols, sécurité alimentaire et précarité » organisé dans le cadre de la MEDCOP Climat, à Tanger (Maroc).

Déclin des abeilles : l’effet conjugué pesticide-parasite affecte aussi la survie des reines


Les chercheurs de l’Inra France montrent aujourd’hui que l’exposition chronique et indirecte à une dose très faible d’un pesticide néonicotinoïde, ainsi que l'infection par un parasite commun des abeilles, affecte très fortement la survie des reines en conditions naturelles et modifie leur physiologie. L’interaction entre l’imidaclopride et Nosema cerana est encore plus néfaste sur les reines que chaque stress pris séparément. Ces résultats sont publiés le 31 août 2016 dans Scientific Reports.

Dans la nature, les colonies d'abeilles domestiques (Apis mellifera) sont constamment exposées à des facteurs de pression multiples, entre autres insecticides et agents pathogènes, dont l'action conjointe est suspectée être en partie à la base du déclin des colonies. 

Face à la mortalité accrue des abeilles ouvrières, la fertilité de la reine est essentielle pour le renouvellement de la population et la survie de la colonie. Or, les apiculteurs constatent des mortalités anormales de reines depuis plusieurs années, au point que certains d’entre eux doivent changer systématiquement une partie importante de leur cheptel de reines afin d’éviter la perte de leurs colonies, alors qu’une reine peut normalement vivre de 4 à 5 ans.

Le goût des aliments peut-il changer selon la découpe ?

La façon dont on coupe les aliments aurait un réel impact sur le goût - (ph:DR)



La découpe des aliments affecte-t-elle réellement le goût et la texture ?  


Selon certaines études, il semblerait qu’un légume et/ou un fruit n’ait pas toujours le même goût, selon la manière dont on le coupe. Qu’il soit coupé en tranche ou en cubes. En effet, la façon dont on coupe les aliments aurait un réel impact sur le goût.

Il semblerait que la découpe puisse affecter certains aliments, tels que: Le chou fleur, la tomate, la carotte, le brocoli, l’oignon et/ou l’ail. La texture aussi est affectée et elle joue un rôle important sur le goût, et sur la façon dont nous percevons les goûts.

La façon dont on découpe les légumes, les fruits ou la viande joue et se modifie lors de la cuisson. Quant aux découpes, elles changent la manière dont les produits vont se mélanger ou être assaisonnés.

Lorsqu’on découpe une tomate, on ouvre des cellules qui dégagent des enzymes qui produisent l’arôme. Plus vous découperez finement, plus le goût sera important.



Atelier à Tunis : La FAO organise la lutte contre une maladie de l’olivier

Oliviers atteints par la Xylella fastidiosa.

La FAO lance, à Tunis, une coopération technique entre les pays du Proche Orient et de l’Afrique du Nord contre une redoutable maladie de l’olivier.
 
Un projet de coopération technique de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) concernant le renforcement des capacités pour empêcher l’introduction et la dissémination de la bactérie « Xylella fastidiosa » dans les pays du Proche-Orient et de l’Afrique du Nord a été lancé, lundi, à Tunis, lors d’un atelier régional qui se poursuivra jusqu’au 2 septembre 2016.

30 ans pour créer des pommes québécoises plus croquantes

Un chercheur a mis 30 ans à créer de nouvelles variétés de pommes plus croquantes, plus tolérantes aux infestations et mieux adaptées au climat du Québec (Canada).
 
Roland Joannin est un pomiculteur patient. En 1985, il a commencé à faire de l’hybridation de différentes espè­ces de pommiers dans son salon.

Trois décennies et des milliers d’essais et d’erreurs plus tard, il en est arrivé à créer cinq nouvelles espèces de pommes québécoises qui, selon lui, sont beaucoup mieux adaptées que la McIntosh au climat du Québec.

L’Eureka, la Belle d’août, la Rosinette, la Passionata et l’Octobre sont maintenant en vente chez une vingtaine de pomiculteurs et au marché Jean-Talon.
Selon M. Joannin, les pomiculteurs étaient nombreux à vouloir remplacer la McIntosh, une variété capricieuse et fragile, grande consommatrice de pesticides et dont les arbres supportent mal les grands froids du Québec.


«J’ai commencé avec 500 pots dans mon salon, puis j’ai poussé le bouchon jusqu’à 1500 plants. Le salon était plein, tous les comptoirs de la cuisine étaient pleins. C’est ce qui a donné la Rosinette, la Passionata et l’Octobre», raconte le technicien en pomiculture.

Goût des consommateurs

En 1993, Roland Joannin a décidé, avec un petit groupe de pomiculteurs, de financer un organisme, la Pomme de demain, et de planter 6000 arbres hybrides.
Ils se sont inspirés de la Granny Smith et de la Gala, ces pommes américaines que les consommateurs recherchent pour leur croquant.

«On a créé un caractère propre aux Laurentides. Et on est à la veille de cueil­lir les premiers fruits de ces années de recherche grâce aux pomiculteurs qui ont cru à cette folie. On n’a jamais lâché pour trouver quelque chose d’unique», se réjouit Roland Joannin.

Vergers expérimentaux

Des vergers de Saint-Joseph-du-Lac et d’Oka ainsi qu’un autre à Mont-Saint-Grégoire ont planté des pommiers expérimentaux qui sont un mélange d’une dizaine de pommiers différents et qui donnent des pommes uniques comme l’Eureka et la Belle d’août.
Un autre groupe d’une quinzaine de pomiculteurs de la Rive-Nord et de la Rive-Sud a commencé la récolte de la Rosinette en 2014 et de la Passionata en 2015, mais, cette année, les quantités sur le marché sont beaucoup plus importantes.



dimanche 4 septembre 2016

Vidéo: Viticulture, la précision Robotisée



L'avenir de viticulture est ici maintenant. Laissez Kaiser Grobotics réduir votre utilisation chimique et d'eau avec la mesure sophistiquée et des outils d'application.

Kaiser Grobotics: Precision Robotic Viticulture

 

Ouvrage : Des marchés innovants pour une agriculture durable (publication 2016)


Ce rapport est le fruit d’un travail de coopération entre la FAO et l’INRA France. Il propose des réflexions sur la manière dont les innovations institutionnelles dans les dispositifs de marchés encouragent l’agriculture durable dans les pays en développement. En se basant sur quinze études de cas dans différents pays d’Amérique latine, d’Afrique, d’Asie et du Moyen-Orient, les auteurs donnent des exemples concrets de reconnexion efficace entre agriculture familiale durable et marchés.

Cliquez ici pour lire l'ouvrage (390 p., 9Mo)

 

Vidéo: Un drone pour détruire les nids de frelons asiatiques


L’utilité des drones dans le secteur de l’agriculture n’est pas toujours facile à cerner. En revanche, pour ce qui concerne la lutte contre le frelon asiatique, la tâche qui incombe au Spray Hornet, un quadricoptère commercialisée par Drone Volt est on ne peut plus claire : détruire les nids de frelons asiatiques en les aspergeant d’un biocide. Vespa velutina, faut-il le rappeler, a débarqué accidentellement en France, dans le sud-ouest, il y a douze ans – des reines étaient présentes dans un chargement de poteries en provenance de Chine – et il a investi un tiers du territoire. Ce frelon se nourrit, entre autres, d’abeilles dont il se saisit à la sortie des ruches. Ses dégâts sont à l’origine de la disparition de très nombreuses colonies car l’européenne apis mellifera – contrairement à l’asiatique apis cerana – n’est pas capable de se défendre contre lui.

Publication FAO: Etat des ressources en sols du monde. Résumé technique




Année de publication: 2016

Éditeur: FAO

Pages: 92 p.









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Résumé:
Lire le rapport complet, disponible seulement en anglais.

Ce document présente la première évaluation mondiale importante sur les sols et les questions associées. Le rapport synthétise les travaux de quelque 200 scientifiques spécialistes du sol provenant de 60 pays. Il fournit une perspective globale sur l’état actuel du sol, son rôle dans la fourniture de services écosystémiques et les menaces qui pèsent sur la possibilité de continuer à contribuer à ces services. Les menaces spécifiques envisagées dans le rapport sont l’érosion des sols, la compaction, l’acidification, la contamination, l’imperméabilisation, la salinisation, l’engorgement, le déséquilibre des éléments nutritifs (par exemple la carence en éléments nutritifs ou l’excès de nutriments), les pertes de carbone organique du sol (COS) et les pertes de biodiversité. 


Evaluer l’empreinte carbone générée par l’élevage de bétail

Un nouvel outil interactif développé par la FAO permet aux agriculteurs, aux décideurs politiques et aux scientifiques de calculer la production de viande, de lait et d'œufs ainsi que les émissions de gaz à effet de serre produites par le bétail. L'idée est de rendre à la fois le secteur plus productif et plus respectueux du climat.

GLEAM-i, le Global Livestock Environmental Assessment Model interactif, répond à un large éventail de questions. Par exemple, en tant que petit détenteur de bétail ou éleveur, comment faire pour que mes bêtes produisent plus de lait, de viande ou d'œufs ? Si vous êtes un décideur politique, quelles pratiques dois-je soutenir afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre produites par le bétail ?

Basé sur GLEAM, le modèle développé par la Division de la production et de la santé animales de la FAO pour encourager de nouvelles politiques et pratiques afin de parvenir à un développement durable du bétail, GLEAM-i peut être manipulé par quiconque utilisant le logiciel Excel, y compris les organisations communautaires travaillant dans des zones rurales éloignées. Le nouveau modèle inclue de nombreuses variables telles que les pays, les régions, le nombre et le type de bétail - laitier ou viande ovine, porcs de basse-cour ou industriels, systèmes de pâturage ou mixtes- matières premières, gestion du fumier ainsi que les conditions spécifiques de vie des animaux.

 « L'objectif de Gleam est d'aider à réduire les émissions de gaz à effet de serre et de s'assurer que l'élevage est aussi efficace que possible, afin de contribuer à l'alimentation des populations, à leurs besoins nutritionnels et ceux relatifs à leurs moyens d'existence tout en ayant recours à moins de ressources naturelles » a déclaré Anne Mottet, Chargée des politiques liées à l'élevage à la FAO.

L’Algérie veut réduire sa dépendance alimentaire grâce à l’agro-écologie

Posté Par: Aliste Flandrain


 Malgré son riche potentiel agricole, l’Algérie reste fortement dépendante des importations de produits alimentaires de l’étranger.
 
L’économie algérienne reposant principalement sur la rente pétrolière, le pilotage des politiques publiques n’a pas suffisamment valorisé le domaine de l’agriculture dans le pays le plus vaste du monde arabe, d’Afrique du Nord et du pourtour méditerranéen.

Fort de ce constat le Collectif Torba veut inciter les politiques à s’investir dans une stratégie de diversification de l’économie en se tournant vers l’agriculture et l’agro-écologie.
La superficie des terres agricoles est le principal atout du pays mais les défis contre la désertification est immense, reconnaît le Collectif Torba.

Les nouvelles orientations agricoles concentrent des efforts considérables sur les zones sahariennes, de montagnes et de steppes, ainsi que sur les exploitations familiales, qui représentent 70 % d’entre elles. Toutefois, la production biologique reste très marginale. La société civile se mobilise peu à peu pour reconquérir une alimentation saine et locale.
En Algérie, le Collectif Torba se lance ainsi dans des actions d’initiation à la perma-culture et de sensibilisation du public à l’agro-écologie, jardins partagés, fermes en transition vers l’agro-écologie et création de partenariats directs entre producteurs et consommateurs de type AMAP.

Né du désir de retour à la terre nourricière, le Collectif Torba a été créé par des urbains de la banlieue d’Alger qui souhaitaient résoudre des problématiques liées au tri et à la valorisation des déchets dans la Cité d’Ouled Fayet.

Les questions de la fabrication de compost et de l’aménagement de parcelles de jardinage se sont vite posées face au manque d’espace. Le collectif ayant réussi à installer des jardins aux abords d’un verger, a sollicité l’aide de Terre et Humanisme pour travailler en agro-écologie et diffuser les bonnes pratiques.


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