lundi 5 septembre 2016

Vidéo: Les pesticides triplent la mortalité des abeilles sauvages

Les insecticides de la famille des néonicotinoïdes, les plus efficaces jamais synthétisés, tuent massivement abeilles et bourdons. Il n’y a plus désormais que les firmes agrochimiques pour le nier. Ou du moins pour sous-évaluer le rôle de ces pesticides dans le déclin catastrophique des colonies d’insectes butineurs. Ces sociétés préfèrent le réduire à un facteur pathogène parmi d’autres : virus, monocultures réduisant et fragmentant leurs habitats, champignons, invasion de frelons, réchauffement climatique…

Il semble, au contraire, que les néonicotinoïdes multiplient par trois cette mortalité accélérée. C’est ce que défend une étude britannique publiée mardi 16 août par la revue Nature Communications et signée par sept chercheurs du centre pour l’écologie et l’hydrologie de Wallingford et de Fera Science Limited, un centre de recherche semi-privé sur l’environnement et l’alimentation sis à York (nord de l’Angleterre).

Voilà des années que les apiculteurs alertent sur l’impact des néonicotinoïdes, qu’ils lient à l’effondrement du nombre de leurs colonies d’abeilles, depuis que l’usage de ces produits chimiques s’est généralisé dans les campagnes occidentales, à partir de 1995.

De précédentes études scientifiques ont évalué leurs effets sublétaux et neurotoxiques sur les abeilles domestiques, en particulier. Elles ont montré notamment que celles-ci perdent leur sens de l’orientation, ou que les bourdons donnent naissance à 80 % de femelles en moins…

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