vendredi 16 janvier 2015

Le puceron, un insecte à deux visages

  Publié le 14-01-2015


 Les pucerons et les fourmis sont connus pour avoir des relations mutuellement bénéfiques. Les fourmis se nourrissent du liquide sucré, le miellat, excrété par les pucerons en échange de protection et nettoyage. Cette symbiose apparente est parfois troublée par le comportement de certains pucerons, qui se retournent contre leurs protecteurs en s'infiltrant dans la fourmilière pour aspirer le sang des larves de fourmis. Ces pucerons "vampires" sont issus de l'espèce Paracletus cimiciformis, connue pour son polyphénisme, c'est à dire que cette espèce a plusieurs formes différentes, génétiquement identiques.

Déguisement chimique

David Martínez-Torres de l'université de Valence en Espagne et son équipe ont découvert que deux formes de pucerons, une au corps arrondi et l'autre au corps plat, entretiennent des relations différentes avec les fourmis de l'espèce Tetramorium semilaeve. Les résultats de leurs travaux ont été publiés dans Proceedings of the National Academy of Sciences. Alors que les pucerons ronds fournissent du miellat aux fourmis, les pucerons plats s'introduisent dans la fourmilière pour se nourrir des larves. Mais comment parviennent-ils à s'infiltrer sans se faire repérer ? En produisant trois produits chimiques dans leurs cuticules de surface qui sont les mêmes que ceux des fourmis. De cette façon, les pucerons plats imitent chimiquement les larves de fourmis. Ce mimétisme chimique conduit les fourmis à transporter les pucerons plats dans la fourmilière, comme s'ils étaient leurs propres larves. Une fois à l'intérieur, les pucerons plats se nourrissent en suçant l'hémolymphe des larves (l'équivalent du sang chez les fourmis).

C'est le premier cas de mimétisme agressif chez les pucerons

Selon les experts, ce comportement correspondrait à une forme de mimétisme agressif. C'est d'ailleurs la première fois que cela est observé chez les pucerons. Et c'est également la démonstration de l'existence de deux stratégies de survie différentes au sein de la même espèce. Par ailleurs, d'après les observations des chercheurs, les fourmis ne réalisent pas qu'elles sont parasitées par les pucerons plats. Pour autant, elles ne sont pas, elles non plus, exemptes de tous reproches. En effet, quand il n'y a pas assez de miellat, les fourmis n'hésitent pas à manger les pucerons.


Les chercheurs ont démontré qu'il existe deux stratégies de survies différentes au sein de la même espèce de pucerons. © KeSimpulan / Youtube.





jeudi 15 janvier 2015

mercredi 14 janvier 2015

La permaculture, une agriculture rentable?

Laetitia Theunis
Mis en ligne mardi 13 janvier 2015



Une étude réalisée par l’INRA (Institut français de recherche agronomique) en démontre pour la première fois les capacités de production intensive. Leurs chiffres, présentés à Louvain-la-Neuve ce week-end, interpellent : sur un petit terrain de 1000 m2 cultivés, des récoltes maraîchères peuvent rapporter 50.800 € par an, pour 2000 heures de travail. Entrelacs de jardins, omniprésence des arbres, rivière, étangs, faune et flore sauvages, les 20 hectares de la ferme du Bec Hellouin (Haute-Normandie), pionnière en permaculture et modèle pour l’étude de l’INRA, se différencient fortement des grandes propriétés d’agriculture conventionnelle.

Pour lire la suite, cliquer sur ce lien: http://www.lesoir.be/756567/article/demain-terre/developpement-durable/2015-01-13/permaculture-une-agriculture-rentable


Source: http://www.lesoir.be

L'insecticide de Neonicotinoid perturbe le contrôle biologique des parasites

Neonicotinoid insecticide travels through a soil food chain, disrupting biological control of non-target pests and decreasing soya bean yield

  1. Margaret R. Douglas1,*,
  2. Jason R. Rohr2 and
  3. John F. Tooker3
Article first published online: 4 DEC 2014
DOI: 10.1111/1365-2664.12372

Prix Louis Malassis; le prix scientifique international Louis Malassis pour l'agriculture et l'alimentation

Appel à candidatures Prix Louis Malassis 2015 - attribué par Agropolis Fondation - Date limite prolongée jusqu'au 15 Janvier 2015 (12h00, heure française) au plus tard 



Le prix scientifique international Louis Malassis pour l'agriculture et l'alimentation vise à reconnaître la contribution exemplaire de scientifiques dans le domaine de l'agriculture, l'agronomie et l'alimentation et à inciter les jeunes chercheurs les plus prometteurs à oeuvrer pour l'excellence scientifique au service de la société.



 Source: http://www.agropolis-fondation.fr




lundi 12 janvier 2015

Les plantes, et l'infiltration de l'eau dans les sols

Par Lysiak Opaline - Dans Agronomie

Peut-on s'inspirer du fonctionnement de la nature en agriculture, pour avoir de l'eau tout en produisant ? Favoriser le travail des plantes est une piste pour une meilleure infiltration de l’eau de pluie dans les sols agricoles.

Cellectis : une envolée spectaculaire

 Le Revenu le 12/01/2015

Le premier sursaut boursier est intervenu mercredi quand la biotech, spécialiste de l’ingénierie génétique, a annoncé l’obtention aux Etats-Unis d’un brevet majeur. Déposé en 2000, celui-ci couvre l'utilisation d'endonucléases chimériques pour éditer le génome par recombinaison homologue. Ces endonucléases sont des sortes de ciseaux à ADN qui permettent d’effectuer des «couper-coller» à l’intérieur des séquences du génome.
André Choulika, directeur général et cofondateur de Cellectis, est l’inventeur de cette technologie. Si l'institut Pasteur et le Boston Children’s Hospital, où il travaillait comme chercheur à l’époque, sont propriétaires du brevet, c’est Cellectis qui en détient les droits à titre exclusifs.
Le surlendemain de cette annonce, alors que le titre a déjà enregistré un gain de 25%, la société annonce son intention d’entrer en Bourse aux Etats-Unis, provoquant un nouveau du cours.
Il existe plusieurs technologies permettant de modifier des séquences génétiques (les «doigts de zinc», les «crispr», les «méganucléases», etc.). Mais la technologie des «Talen», dont Cellectis s’assure, avec son nouveau brevet, l’exclusivité, est sans doute la plus pointue. Comme ses concurrentes, elle pourra être utilisée dans les domaines de la recherche académique ou de l’agronomie. Mais sa
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